Le CNRS présente son plan sur l’intégrité et la déontologie scientifiques
Le 14 novembre 2018 à 09h38
2 min
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Le Centre national de la recherche scientifique annonce la mise en place d'un « référent intégrité scientifique » : Rémy Mosseri. L'intéressé détaille son poste :
« Mon premier rôle est de recevoir les allégations de méconduites scientifiques, de les traiter, d’évaluer la réalité de la méconduite par une enquête et le cas échéant de la qualifier plus précisément. Tous les personnels travaillant dans des entités CNRS, mais également les personnes extérieures au CNRS, peuvent adresser des allégations ».
Le CNRS publié également les modalités d'actions de la Mission à l’Intégrité Scientifique (MIS). Il ne s'agit pour le moment que d'un document de travail, susceptible d’être modifié d’ici sa présentation au Conseil d’administration du CNRS le 13 décembre.
Pour rappel, ce plan est la suite du groupe de travail chargé « des propositions et des recommandations sur le traitement par le CNRS des questions de méconduite et de fraude scientifique », lancé Antoine Petit (président du CNRS) au début de l'année.
Cette annonce arrivait après la convocation mi-janvier d'Anne Peyroche (ex-présidente par intérim du CNRS) par sa hiérarchie « pour un entretien destiné à l’éclairer sur des anomalies constatées dans certains de ses articles ».
Le 14 novembre 2018 à 09h38
Commentaires (1)
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Abonnez-vousLe 14/11/2018 à 21h14
Vu que le CNRS ne veut pas entendre parler d’anonymat, et quand on sait à quel point il est facile de torpiller une carrière d’un doctorat, post-doc ou même une demande de fond, j’y crois moyen à leur plan.