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Le certificat numérique Covid de l’UE ne sera pas un prérequis pour voyager

Le certificat numérique Covid de l'UE ne sera pas un prérequis pour voyager

Le 24 mai 2021 à 08h19

Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil ont abouti ce jeudi à un accord provisoire sur le certificat numérique Covid de l’UE qui permettra de faciliter la liberté de circulation durant la pandémie.

En pratique, il s’agira de trois certificats distincts, disponibles aux formats numériques et papiers, acceptés dans tous les autres pays de l’UE. Ils attesteront que son détenteur a été vacciné contre le coronavirus, a reçu récemment un test négatif, ou s’est remis de l’infection.

Le règlement relatif au certificat numérique européen Covid devrait être en place pour une durée de douze mois. Le certificat ne sera pas un prérequis pour exercer son droit à la liberté de circulation et ne sera pas considéré comme un document de voyage.

Les États membres ne devraient pas imposer de restrictions supplémentaires pour les déplacements, telles que la quarantaine, l’autoconfinement ou les tests, « sauf si ces restrictions sont nécessaires et proportionnées dans le but de préserver la santé publique » en réponse à la pandémie de COVID-19.

Il sera par ailleurs vérifié en vue de prévenir les fraudes et falsifications, tout comme l’authenticité des cachets électroniques inclus dans le document. Les données personnelles obtenues via les certificats ne pourront pas être stockées dans les États membres de destination et il n’y aura aucune base de données centrale au niveau européen.

En outre, la liste des entités qui traiteront et recevront les données sera publique, de sorte que les citoyens puissent exercer leurs droits à la protection des données, conformément au Règlement général sur la protection des données.

Le texte conclu sera désormais mis aux voix en commission des libertés civiles (26 mai 2021) et en session plénière, ainsi qu’au Conseil. S’il est adopté en commission des libertés civiles, il sera soumis pour adoption lors de la première session plénière de juin (7 - 10 juin 2021).

Le parlement a également décidé d'apporter une aide financière pour faire baisser les coûts des tests PCR avec une première enveloppe de 100 millions d'euros, relève France 3 régions, qui a dressé une carte du prix des tests PCR par pays.

Si les tests PCR sont gratuits en France, il vous en coûtera par exemple entre 60 et 80 euros en Italie, 48 euros en Algérie, 60 au Maroc, entre 180 et 250 au Roayume-Uni, et de 40 à 400 euros aux États-Unis, sachant que les prix diffère aussi en fonction des villes et États, ainsi qu'en fonction du lieu du test (public/privé).

Le 24 mai 2021 à 08h19

Commentaires (7)

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Bon mais du coup, il va servir à quoi en vrai ? Quelle type de décision pourra être pris, et par qui, sur la base de son contenu ou de sa non présentation ?



J’ai l’impression qu’à part des spéculations de toutes parts, il n’y a rien de concret là-dessus.

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Il ne servira pas, c’est juste une précaution, tout le monde sera libre de circuler comme il le voudra, avec des exceptions en cas de crise sanitaire (un peu comme vigipirate quoi)

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Ce certificat ne sera donc pas obligatoire, sauf quand il le sera
“Les États membres ne devraient pas imposer de restrictions supplémentaires pour les déplacements, telles que la quarantaine, l’autoconfinement ou les tests, « sauf si ces restrictions sont nécessaires et proportionnées dans le but de préserver la santé publique » en réponse à la pandémie de COVID-19.”

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Joeman a dit:


Ce certificat ne sera donc pas obligatoire, sauf quand il le sera “Les États membres ne devraient pas imposer de restrictions supplémentaires pour les déplacements, telles que la quarantaine, l’autoconfinement ou les tests, « sauf si ces restrictions sont nécessaires et proportionnées dans le but de préserver la santé publique » en réponse à la pandémie de COVID-19.”


Il faut voir ce certificat comme un pdf. Ce n’est pas le certificat l’important mais ce qu’il contient. Au lieu d’avoir minimum 27*3 documents différents il y en aura 1 que tout le monde pourra lire

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Inodemus a dit:


Bon mais du coup, il va servir à quoi en vrai ? Quelle type de décision pourra être pris, et par qui, sur la base de son contenu ou de sa non présentation ?



J’ai l’impression qu’à part des spéculations de toutes parts, il n’y a rien de concret là-dessus.


Ça ne sera plus nécessaire pour passer les frontières, mais une fois sur place tout ce qu’un état veut appliquer comme règle : L’accès aux concerts, aux musées, aux restaurants…

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fofo9012 a dit:


une fois sur place tout ce qu’un état veut appliquer comme règle : L’accès aux concerts, aux musées, aux restaurants…


Ca reste une spéculation, rien n’est décidé pour donner cette compétences aux états, où aux entités publiques et privées que tu as citées. C’est en ça que je dis qu’il n’y a pour l’instant aucun cas d’utilisation défini, seulement des cas de non-utilisation.

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