L’armée promeut VerDi, un outil de lutte contre les « fake news »
Le 21 novembre 2018 à 09h34
2 min
Internet
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Dans un communiqué, le ministère des Armées revient sur son soutien à l’outil de la startup Storyzy. Selon le ministère, la plupart des intox sont produites par des sites spécialisés dans la désinformation, puis rediffusées sur les réseaux sociaux. VerDi correspond à « vérification » et « dissimulation ».
L’outil a été financé en 2015 par la Direction générale de l’armement (DGA) via son programme Rapid, et commercialisé depuis 2017. Il est promu comme une « technologie au carrefour entre le traitement automatique des langues et l’intelligence artificielle ».
La société répète l’explication commune de cette production de désinformation : le sensationnalisme qui attire et génère des revenus publicitaires. Storyzy prétend donc aider les annonceurs à restreindre les publicités qu’ils affichent.
« Notre outil est en fait une gigantesque base de données, régulièrement mise à jour, en français et en anglais, de plus de 5 000 sites classés en dix catégories : "conspirationniste", "extrémiste", "propagandiste"... » assure son directeur technique Ramòn Ruti.
En comparant la reprise de citations entre des sites, il affirme que certaines ne sont présentes que sur des sites de « fake news ». Ruti assure que son outil peut être utile pour l’armée et les services de renseignement, notamment pour identifier « des points d’entrée vers une radicalisation ».
Le 21 novembre 2018 à 09h34
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 21/11/2018 à 10h36
En gros, un simple annuaire de sites “déviants” vendu en enrobant avec plein de mots qui font le buzz, non ? " />
Le 21/11/2018 à 10h56
S’il pouvait mettre BFM TV dedans " />
Le 21/11/2018 à 12h23
Et l’armée s’y connait en fake news (arme de destruction massive, je suis légitime à tuer nos voisins contre l’avis de l’ONU…) " />
Le 21/11/2018 à 14h50
Le 22/11/2018 à 16h28
BFM TV c’est variable mais c’est plutôt qu’ils ne vérifient pas assez ce qu’ils racontent ou diffusent.
Ça n’est pas la même chose que de la désinformation, même si ce n’est pas idéal non plus (on dira qu’il s’agit de mésinformation).