La Serbie recourt régulièrement à des technologies israéliennes pour espionner journalistes et activistes, d’après Amnesty
Le 16 décembre à 09h19
2 min
Société numérique
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La Serbie a infecté les téléphones de dizaines de journalistes et d’activistes, d’après un rapport d’Amnesty International.
Dans deux des cas répertoriés, elle s’est aidée des outils de la société de surveillance israélienne Cellebrite pour déverrouiller les téléphones avant de les infecter. Les produits de l’entreprise sont utilisés par des forces de l’ordre partout sur la planète.
D’après l’ONG, plusieurs activistes et journalistes ont déclaré avoir observé des traces de potentielles activités problématiques sur leurs téléphones juste après avoir été entendus par les autorités serbes.
Dans un cas, un activiste déclare avoir constaté l’export de l’intégralité de ses contacts et de certaines photos vers des serveurs des autorités serbes, juste après avoir récupéré son téléphone. Après analyse, Amnesty indique que le transfert a été opéré par un logiciel espion jusqu’ici inconnu, qu’elle appelle « NoviSpy ».
Auprès de Reuters, Cellebrite a déclaré que si les accusations d’Amnesty International était vérifiée, elles pourraient traduire une « violation de leurs conditions d’utilisation ».
Amnesty International relève un usage régulier d’une variété de logiciels espions par la Serbie, dont le logiciel Pegasus de NSO Group.
Le 16 décembre à 09h19
Commentaires (2)
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Abonnez-vousHier à 09h26
Je comprends plutôt que les CGU de Cellebrite sont plutôt du type « pas vu pas pris ».
Modifié le 16/12/2024 à 21h24