La science ouverte est « un défi pour la recherche et pour le CEA »

La science ouverte est « un défi pour la recherche et pour le CEA »

La science ouverte est « un défi pour la recherche et pour le CEA »

Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives a publié sa « charte pour une science ouverte ». Elle « incite les chercheurs de l’organisme à la libération des résultats de la recherche et des données, dans le respect du principe européen "aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire" ». Le CEA propose aussi une interview maison d’Elsa Cortijo, sa directrice de la recherche fondamentale.

Le CEA rappelle que « l’accès à la recherche ne doit pas être restreint aux pays les plus développés et qu’une large ouverture est dans l’intérêt commun de tous ». Selon un baromètre interne, « 67 % des publications scientifiques 2019 du CEA sont disponibles en accès ouvert ».

Certains domaines ont des scores bien plus élevés que cette moyenne : 81 % en biologie fondamentale, 81 % également en mathématiques et 74 % en sciences physiques & astronomie.

Commentaires (5)


Donc, il faut légaliser Sci-Hub.


Même sans aller à utiliser Sci-Hub, il serait bon que les publications soient en effet ouverte. Mais pour ça, il faut aussi que les initiatives de journals “ouverts” soient encouragé avec des H-index significatif. Ou alors que les critères d’évaluation évolue.



Pour vous donner un ordre d’idée, j’ai récemment publié un article d’une dizaine de pages avec 5 figures. J’en ai pour 1000\( (publication au format électronique). La version en accès open-source était de 4000 \) ! Quand on sait que l’argent avec laquelle on paye vient du contribuable, j’ai beau avoir la conscience open-source, je m’y refuse malheureusement à payer 4000\( juste pour du free-acces. (Parfois, c'est les instituts eux-même voir les labos qui interdisent de payer aussi chère).
A titre d'exemple, un confrère a publié un papier d'une vingtaine de page et comportant une dizaine de figures. Il en a, après négociation avec l'éditeur, pour plus de 8000\)
(sans free-acces).
Mais si on veut avoir une chance de trouver un post permanent, on a pas le choix avec les critères d’évaluations actuel, de publier dans des revues à fort index pour avoir une bonne note et ainsi être retenu pour des postes.



Le monde de l’édition scientifique aurait besoin d’un bon coup de balai, à mon avis.


Je publie aussi dans des revues scientifiques (chimie, biologie) de bons niveaux avec de très bon IF. Et je n’ai jamais paye pour être publié.



Tous mes articles sont disponibles dans HAL et sur researgate, notamment. J’ai toujours refusé de publier en payant en open access. Quand quelqu’un me demande l’article je lui fourni dans problème par mail



Il est tout a fait possible de publier sans payer mais il faut bien choisir son journal


Malheureusement dans mon domaine (physique des plasmas orienté sciences spatiales), si les gens veulent lire nos travaux (et donc être citer), nous devons publier dans un certain type de revue (qui fait foi dans notre domaine). Et ce sont ces revues qui sont utilisés pour évaluer les candidats lors de post-docs (dont je fais parti) ou pour les concours type CNRS.



Par contre l’éditeur nous interdit (mais j’ignore si c’est une raison recevable) de mettre ailleurs nos papiers que ce soit sur research gate ou autres. Il y a une tolérance pour une page web perso.
Après, l’email reste un moyen efficace et surtout le travail que mène Alexandra.


BlackLightning

Malheureusement dans mon domaine (physique des plasmas orienté sciences spatiales), si les gens veulent lire nos travaux (et donc être citer), nous devons publier dans un certain type de revue (qui fait foi dans notre domaine). Et ce sont ces revues qui sont utilisés pour évaluer les candidats lors de post-docs (dont je fais parti) ou pour les concours type CNRS.



Par contre l’éditeur nous interdit (mais j’ignore si c’est une raison recevable) de mettre ailleurs nos papiers que ce soit sur research gate ou autres. Il y a une tolérance pour une page web perso.
Après, l’email reste un moyen efficace et surtout le travail que mène Alexandra.


Il a le droit durant au moins 6 mois a un ans vu que quand tu publie chez lui tu lui légués la propriété de ton article. Le seul moyen qu’il ne t’impose rien c’est de publier en open access mais c’est très coûteux.



Sur Hall et Researgate tu peux mettre une version complète et corrigée de ton article mais sans le formatage de la revue. C’est ce que je fais dans mon cas.



Enfin dans mon domaine, les revus qui servent aux tutelles et mon organisme de recherche pour m’évaluer sont gratuites sauf si encore une fois si tu veux l’Open access


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