La police de Los Angeles surveille aussi les réseaux sociaux
Le 09 septembre 2021 à 07h57
2 min
Internet
Internet
La police de Los Angeles (LAPD) demande à ses agents, depuis 2015, de collecter les adresses e-mail et identifiants sur les réseaux sociaux de chaque personne qu'ils interrogent, y compris celles qui ne sont ni arrêtées ni accusées de quoi que ce soit, d'après des documents obtenus par le Brennan Center for Justice et partagés avec le Guardian.
Les données sont ensuite versées dans Media Sonar, un logiciel d'analyse et de surveillance des réseaux sociaux « qui peut créer des profils détaillés sur les individus et identifier les liens entre eux », ou le désormais célèbre Palantir.
Les documents obtenus par le Brennan Center expliquent que « lorsqu'un officier identifie une "personne d'intérêt" dans une enquête criminelle, Palantir peut être utilisé pour obtenir une carte de ses déplacements et de ses relations personnelles, en vérifiant les données des lecteurs de plaque d'immatriculation, celles sur l'emploi, les dossiers d'arrestation, les entretiens sur le terrain », etc.
La police a également utilisé le logiciel Geofeedia pour « rechercher sur les réseaux sociaux des informations sur les militants de Black Lives Matter et les manifestations contre la violence policière, en utilisant de nombreux hashtags pour identifier leurs publications ». Twitter et Facebook ont depuis bloqué Geofeedia après avoir découvert l'utilisation que la police en faisait.
Les policiers sont également invités à se doter de faux profils pour « découvrir ce qui se dit en ligne ».
Le 09 septembre 2021 à 07h57
Commentaires (4)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 09/09/2021 à 09h51
Et il n’y pas que la police de LA comme le faisait remonter le site The Intercept.
Le 10/09/2021 à 08h36
La police de Los Angeles (LAPD) demande à ses agents, depuis 2015, de collecter
les adresses e-mail et identifiants sur les réseaux sociaux de chaque personne
qu’ils interrogent, y compris celles qui ne sont ni arrêtées ni accusées de quoi que ce soit…
Le 11/09/2021 à 14h45
C’est à moitié étonnant car en rentrant sur le territoire américain vous devez donner vos pseudos sur les réseaux sociaux.
Le 11/09/2021 à 15h07