La Commission européenne se penche sur l’investissement de Microsoft dans OpenAI
Le 10 janvier 2024 à 07h12
1 min
Droit
Droit
La Commission vient de lancer « deux appels à contributions sur la concurrence dans les mondes virtuels et l'intelligence artificielle (IA) générative ». Dans le même temps, elle « a envoyé des demandes de renseignements à plusieurs grands acteurs numériques ».
« Au terme de cet examen, il est possible que la Commission organise un atelier au cours du second trimestre de 2024 afin de réunir tous les différents points de vue qui se dégagent des contributions et poursuivre ainsi cette réflexion », ajoute-t-elle.
La Commission se penche également « sur certains des accords conclus entre de grands acteurs du marché numérique et des développeurs et fournisseurs d'IA générative ». Elle va notamment vérifier « si l'investissement de Microsoft dans OpenAI est susceptible de faire l'objet d'un examen au regard du règlement de l'UE sur les concentrations ».
Il y a un an, Microsoft a pour rappel investi plusieurs milliards de dollars dans OpenAI.
Le 10 janvier 2024 à 07h12
Commentaires (1)
Abonnez-vous pour prendre part au débat
Déjà abonné ? Se connecter
Cet article est en accès libre, mais il est le fruit du travail d'une rédaction qui ne travaille que pour ses lecteurs, sur un média sans pub et sans tracker. Soutenez le journalisme tech de qualité en vous abonnant.
Accédez en illimité aux articles
Profitez d’un média expert et unique
Intégrez la communauté et prenez part aux débats
Partagez des articles premium à vos contacts
Abonnez-vousModifié le 10/01/2024 à 13h59
Au début, Microsoft a commercialisé l'offre d'OpenAI via Azure OpenAI Service, mais depuis l'entreprise a aussi ses offres business (ChatGPT Enterprise, etc). Par contre, la pierre angulaire de l'histoire reste le fait que Microsoft fourni l'infra à OpenAI pour faire tourner ses produits. Infra qui a du mal à suivre même, plusieurs régions Azure en Europe sont en manque de GPU et l'offre n'est pas disponible partout car fermée par manque de capacité sur certaines régions. Ca rappelle l'époque COVID où les data center se sont retrouvés en sous capacité à cause du pic inattendu.