La capsule habitable Starliner s’est (enfin) arrimée à l’ISS… malgré quelques couacs
Le 23 mai 2022 à 08h20
2 min
Sciences et espace
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Fin 2019, la NASA et Boeing étaient contraints de raccourcir la durée de la mission – sans rejoindre l’ISS – à cause d’un problème d’horloge entraînant le placement sur une mauvaise orbite.
- Retour sur le succès (ou l’échec) partiel de la capsule spatiale habitable Starliner de Boeing
- Boeing enchaine les déboires avec sa capsule habitable Starliner
Après quelques mois de flottement, les deux partenaires étaient convenus de refaire un second test avant de passer aux vols habités. La mission OFT-2 a finalement décollé la semaine dernière, après plusieurs reports à bord d’une fusée Atlas V d’United Launch Alliance.
Cette fois-ci c’est un succès : la capsule Starliner est arrimée à la Station spatiale internationale. Mais ce succès est entaché de plusieurs petits couacs. Ils ne sont pas catastrophiques, mais avec deux ans et demi de temps supplémentaire on pouvait s’attendre à un sans faute.
Il y a eu des pannes sur deux des douze moteurs de la capsule, causées par une chute de pression. Mais la cause de cette dernière n’est pas connue. La capsule a aussi été confrontée à un souci avec le système de contrôle de la température et le mécanisme d’amarrage qui a dû être déployé deux fois.
Starliner va rester encore quelques jours accrochée à l’ISS avant de revenir sur Terre. Si la mission actuelle est considérée comme un succès après son retour sur le plancher des vaches, « Starliner pourrait faire voler sa première équipe d’astronautes vers la station spatiale dès l’automne », indique Reuters.
Le 23 mai 2022 à 08h20
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 23/05/2022 à 09h08
Et bah….
Il va falloir de la confiance pour mettre ses fesses dans l’engin…
Le 23/05/2022 à 09h19
Surtout si pour rejoindre le pas de tir, il faut prendre un 737 Max.
Le 23/05/2022 à 10h21
Le 23/05/2022 à 17h27
Tu m’étonnes… The Right Stuff ;)
Le 23/05/2022 à 09h22
🤣👍
Le 23/05/2022 à 09h34
Clair, chez SpaceX ce sont des Tesla, c’est plus secure
Le 23/05/2022 à 09h39
Mais si la voiture brûle on peut plus sortir !
Le 23/05/2022 à 10h12
Ah zut oui c’est vrai.
Le 24/05/2022 à 08h13
Comment est-il possible qu’une entreprise extrêmement pauvre comme Boeing possédait une technologie indisponible ici en Europe ?
Qui sommes-nous pour critiquer ?
Nous n’avons pas encore construit un tel engin après plus de trente ans de discussions et de rendus.
Le 24/05/2022 à 09h10
En 1997 lors de la fusion en Boeing et McDonell Douglass (qui était en faillite), c’est le directeur de cette dernière qui à été nommé directeur des opérations chez Boeing.
Ce type à totalement changé la culture de l’entreprise pour passer d’une culture d’ingénierie à celle d’une boite faisant un max de profit. Ce n’est pas mon interprétation, il le disait et l’assumait (désole pas le temps de trouver les ref).
Boeing qui était certainement le meilleurs avionneur du monde depuis sa création à donc radicalement changé pour le mettre en avant la rentabilité et le profit.
Et depuis lors, à partir du 787, cela à été catastrophique.
Il suffit d’un peu de recherche Gogole pour comprendre le nombre insensés de retards, surcoûts, sous traitance dans des pays à bas coût (Inde notamment), accident (crash), incidents, interdictions de vol etc.
Boeing va sûrement se relever, en tout cas voilà un belle exemple que toutes les entreprises ne peuvent se gérer de la même manière qu’un fabricant de smartphone ou de lave vaisselle.
Le 24/05/2022 à 10h03
Oui vous avez raison. Il est facile de perdre la concentration et de prendre une décision qui va certainement devenir incontrôlable, ce qui est arrivé à Boeing. Ce qui est pénible à voir, c’est le manque d’audace de l’Europe à entrer dans ce domaine spatial habité même après trente ans. Comme pour les GAFAM, nous allons nous asseoir et regarder les entreprises étrangères des États-Unis développer et dominer ce nouveau marché spatial tandis que Bruxelles exige des réglementations afin de les ralentir. Boeing a encore de nombreux obstacles à franchir pour devenir plus fiable, mais au moins vous pouvez mettre la main sur une capsule réelle, activer ses systèmes et l’attacher à un lanceur réel. L’Europe doit se mettre au travail.