Kosc : le Groupe Convergence demande à la Caisse des Dépôts de revenir sur son désengagement
Le 28 novembre 2019 à 09h01
2 min
Économie
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Comme nous l'expliquions hier, la société Kosc est dans une très mauvaise posture. Elle cherche des investisseurs et/ou un repreneur depuis plusieurs mois.
Alors que le spectre de la cessation de paiement est de plus en plus présent, les annonces se multiplient. Hier, nous apprenions que l'AOTA, une association regroupant plusieurs petits opérateurs, pourrait déposer une offre de reprise, notamment afin d'éviter qu'un opérateur intégré prenne la main.
Aujourd'hui, c'est le Groupe Convergence (représentant une centaine de distributeurs franchisés repartis sur tout le territoire et représentant plus de 1 200 salariés) qui sort du bois avec une lettre envoyée au Premier ministre et dans la foulée à la presse.
Il lui demande « d’intervenir auprès de la Caisse des Dépôts pour revenir sur son désengagement ». Le président du Groupe ajoute que « la disparition de Kosc et sa dilution chez un "gros" du marché, c'est en résumé un risque pour la France de perdre des emplois, du savoir-faire et de sécurité pour les entreprises ».
Kosc doit pour rappel remettre de la concurrence dans un marché dominé par Orange et SFR, en proposant « une véritable solution neutre vis-à-vis d’Orange et SFR ». Le président du Groupe en profite pour tacler Orange et SFR : « Nous utilisons bien entendu aussi, les services d’Orange et SFR, qui en plus de nous vendre le service, envoient un commercial terrain nous concurrencer pour parfois vendre à un client final à notre prix de revient ».
Le 28 novembre 2019 à 09h01
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 28/11/2019 à 12h33
Ovh utilise Kosc aussi non?
il me semblait qu’il y avait un lien entre OVH et kosck pour la partie fibre.
Le 28/11/2019 à 12h34
+1
Par contre il est gentil le gars de Convergence, mais la caisse des dépôts c’est de l’argent public. Et ça voudrait aussi dire de maintenir des emplois artificiellement dans une entreprise qui n’a plus d’avenir.
Le 28/11/2019 à 14h23
Le 28/11/2019 à 17h29
Le 28/11/2019 à 17h33
Le 28/11/2019 à 18h25
Le 28/11/2019 à 19h44
Le 29/11/2019 à 11h00
Le 29/11/2019 à 12h10
Le 29/11/2019 à 18h11
Un petit rappel sur ce qu’est Kosc, ça aurait été pas mal.
Le 28/11/2019 à 10h56
Pour moi il y a une vrai question de société autour de ce problème. Ils disent :
Le président du Groupe en profite pour tacler Orange et SFR : « Nous utilisons bien entendu aussi, les services d’Orange et SFR, qui en plus de nous vendre le service, envoient un commercial terrain nous concurrencer pour parfois vendre à un client final à notre prix de revientLe corollaire, c’est qu’ils vendent trop cher, ou bien que les services qu’ils offrent “en plus” d’orange & de sfr coûtent peu et servent de produit d’appels.
La question de fond, c’est : est-ce qu’on a envie d’avoir de petite boites d’info un peu partout sur le territoire, qui ont des coûts de structure supérieurs donc sont obligé de facturer leurs clients finaux plus cher - mais qui , en échangent, maintiennent une proximité territoriale sans apporter pour autant de fiabilité ou de service télécom supplémentaire (puis qu’ils achètent à orange/sfr/kosk).
Ou bien si il vaux mieux avoir quelques immenses boites nationales (voire internationales) , qui sont des pôles d’expertises et qui “concentrent” chez elles toutes les compétences techniques sur des zones territoriales restreintes, et que en dehors de ces zones, il n’y a que des clients finaux qui prennent les offres standardisé et disponibles (mais à prix plancher).
Dans le second cas, cet argent économisé peut être dépensé autrement, en emploi sur les territoires ou autres.
Il n’y a pas qu’orange et sfr qui font cela. Il est de notoriété publique que Covage incite les grandes entreprises situées sur le territoire qu’elles desservent de prendre une licence L33-1 (télécom) afin de pouvoir être client de covage directement, plutôt que de passer par un FAI délégué. De cette manière, Covage vend l’accès fibre (à prix de gros régulé par le contrat de RIP) et se refait sur les services derrière, non régulé, au détriment des FAI qui sont pourtant aussi leurs clients.
Ca a toujours été un problème avec les opérateurs d’infrastructure qui sont aussi FAI et opérateurs de détail. D’ailleurs c’est l’une des revendications importante d’orange , qui s’estime lésé que son activité soit très surveillée par l’Arcep sur ce sujet alors que ce n’est pas le cas de SFR et des autres (ce en quoi on peux pas lui donner tord)