Kaspersky ferme ses bureaux à Washington, mais ne quittera pas les États-Unis
Le 11 décembre 2017 à 09h35
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Dans la tourmente outre-Atlantique depuis quelques mois, Kaspersky subit les affaires d'une tension géopolitique intense, mêlée d'accusations sur des liens avec le renseignement russe. Mais même si elles ont été déclarées persona non grata dans les administrations américaines, les solutions de sécurité de Kaspersky resteront en vente sur le territoire.
Ses bureaux de Washington vont cependant fermer, démontrant la cassure avec les administrations. Selon le vice-président de l'éditeur, Anton Shingarev, d'autres locaux seront ouverts l'année prochaine en Amérique du Nord, à Chicago, Los Angeles et Toronto, avec une volonté affichée de continuer à vendre au grand public.
Kaspersky prévoit pour rappel d'ouvrir des centres de transparence dans le monde, notamment pour y montrer son code et ses méthodes, en plus de prévoir un examen de ce code source par un tiers indépendant. Entre temps, la situation a commencé à se dégrader aussi au Royaume-Uni, même si Shingarev insiste : les mesures sont différentes.
Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une interdiction au sens strict, mais d'une « recommandation » du NCSC (National Cyber Security Centre) de ne pas utiliser Kaspersky sur des machines manipulant des données classifiées.
Le 11 décembre 2017 à 09h35
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