INPI : palmarès des principaux déposants de brevets en 2020
Le 09 juin 2021 à 08h28
2 min
Sciences et espace
Sciences
L’Institut national de la propriété industrielle vient de mettre en ligne son baromètre pour l’année écoulée. Le trio de tête reste le même depuis 2016, mais dans des ordres différents. En 2020, PSA est en tête avec 1 239 demandes, Safran deuxième avec 1 103 et Valeo troisième avec 819.
Le CEA se maintient en quatrième position avec 646 demandes, et se félicite d’être le « numéro 1 des déposants dans la catégorie "Établissements de recherche, d’enseignement supérieur et établissements de l’État" (RESE) », une place qu’il occupe depuis plus de dix ans maintenant. Le CNRS est deuxième de cette catégorie avec 384 demandes.
Du côté des petites et moyennes entreprises (PME), le podium est composé d’Aledia, Devialet et Isorg. Sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI), GTT, Soitec et Exel Industries occupent les trois premières places. Là encore, le CEA se réjouit car Aledia et Isorg sont « deux start-up issues des technologies du CEA », tandis que Soitec a été « fondée par deux chercheurs du CEA-Leti ».
Le 09 juin 2021 à 08h28
Commentaires (7)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 09/06/2021 à 12h05
D’un autre coté, le dépot de brevets est “vivement recommandé” si tu veux des fonds pour ton projet de recherche au CEA ou au CNRS. Tout ca pour être bien classé dans le palmarès.
Ce baromètre est un bon indicateur du temps perdu à écrire et faire enregistrer de la paperasse pour des raisons de prestige (réél ou supposé).
Le 09/06/2021 à 17h40
Oui c’est de la politique ce classement. L’INPI examine plus les demandes, vu que tout le monde dépose au niveau Europe maintenant. Les demandes FR c’est pour filer une pièce l’INPI.
Mais c’est nécessaire que les chercheurs et les organismes se protègent, et protègent leurs résultats. Le monde des Bisounours où le droit d’auteur est respecté n’existe pas, surtout en dehors de l’Europe…
Le 10/06/2021 à 07h31
Pour mon cas particulier (mais je ne dois pas être le seul), le brevet n’est pas fait pour protéger le truc qu’on brevète.
Le but C’est d’avoir un brevet de plus dans les cartons afin de peser plus lourdement dans la négociation en cas d’attaque/défense sur un autre truc.
Le 10/06/2021 à 18h16
C’est exactement ce qu’il se passe avec les brevets pour les entreprises. Je dis pas que c’est bien, mais voir les institutions s’y mettre c’est une bonne chose pour ne pas trop se faire piller par les entreprises, justement.
J’ai travaillé avec des universitaires pour produire du brevet, il y a pas mal de dogmes encore en place, et aussi pas toujours un soutien de l’administration.
Le 11/06/2021 à 06h34
Un vrai chiffre intéressant serait le nombre de brevets utilisés ou mieux encore le retour sur investissement.
Parce que déposer un brevet si c’est pour faire joli c’est un sacré gaspillage de temps et d’argent.
Le 11/06/2021 à 07h38
Devoir payer pour utiliser ta découverte que tu as publiée et qu’un autre a brevetée dans ton dos, c’est pire.
Le 11/06/2021 à 07h48
Je crois pas que tu puisses breveter (en europe) ce qui n’est pas ton invention donc si ça a été publié tu es protégé.