Inclusion numérique : le gouvernement saisit le CESE
Le 13 décembre 2017 à 09h29
1 min
Droit
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Au motif que « l’inclusion numérique participe aussi à une stratégie économique vertueuse », le gouvernement a annoncé hier qu’il avait décidé de confier au Conseil économique, social et environnemental (CESE) une « mission destinée à évaluer plus largement les retombées économiques, pour l’ensemble de la société, de l’acquisition des compétences numériques de base par tous les habitants de notre pays ».
Ces travaux, portant sur un thème déjà exploré il y a quelques années par le Conseil national du numérique, visent à mieux appréhender « notamment les enjeux d’employabilité, de compétitivité, d’augmentation de revenus et de volume d’affaires en ligne, mais aussi d’augmentation des dépenses de loisirs ».
Cette mission devra enfin évaluer « les coûts évités liés à l’utilisation par une proportion accrue des usagers des services dématérialisés ».
Le 13 décembre 2017 à 09h29
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 13/12/2017 à 10h18
Mais supprimez moi cette *!
Le 13/12/2017 à 13h09
le CESE ? Le CNNum ? la tendance ancienne à demander des rapports dont on n’a les conclusions qu’une fois tous les 36 du mois ? (et les détails plus parcimonieusement encore)
Le 13/12/2017 à 14h00
Et pour ceux qui ne sont pas du tout intéressés par l’informatique, et par les retombées économiques soit disant “pour l’ensemble de la société”, on va les obliger de force à s’équiper? Où quant les religieux de l’argent cherchent à imposer leur cupidité aux autres " />
Le 13/12/2017 à 16h19
J’avais oublié ce bon vieux CESE. Il y avait eu un reportage dans Capital l’année dernière:
« Créée en 1925, cette institution compte 233 conseillers et 150 fonctionnaires permanents. Sa fonction? Rendre des avis consultatifs à la demande du gouvernement. Seul problème (et de taille !) : elle n’est que très rarement saisie. 95% des avis qu’elle rend sont donc le fruit d’auto-saisines. Très fouillé, ce reportage montre notamment comment cette assemblée, qui coûte chaque année 38 millions d’euros au contribuable, rémunère grassement ses conseillers à hauteur de 3000 euros net par mois pour seulement… quatre jours de présence ! On découvre également les nombreux avantages dont ils jouissent : restaurant gastronomique à prix défiant toute concurrence, salle de sport dernier cri ou encore frais de transport en première classe pris en charge. »
(source)