Health Data Hub : la CNIL appelle au choix d’un prestataire européen
Le 12 juin 2020 à 09h19
1 min
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Dans un billet de blog, elle revient sur le projet de Plateforme des Données de Santé (PDS), ses enjeux et les limites qu'impose le choix actuel fait de passer par Microsoft Azure qui fait débat et a été attaqué devant le Conseil d'État.
Elle en profite pour faire quelques rappels et recommandations, notamment sur l'entrepôt de données de santé créé dans le cadre de la crise sanitaire, elle qu'elle n'aura plus de base légale lorsqu'elle prendra fin.
Sur la question des transferts de données hors de l'union européenne, elle y va un peu plus fort, disant avoir « pris acte de ce qu’il lui a été indiqué que l’entrepôt appelé à être constitué au sein de la Plateforme des données de santé n’est pas lié aux services d’un unique prestataire ».
Elle indique donc souhaiter « eu égard à la sensibilité des données en cause, que son hébergement et les services liés à sa gestion puissent être réservés à des entités relevant exclusivement des juridictions de l’Union européenne ».
Le 12 juin 2020 à 09h19
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 12/06/2020 à 09h49
Chez OVH on prépare déjà une brochure avec la citation de la CNIL dedans ^^
Le 14/06/2020 à 10h30
Entre OVH dont le siège est français et IONOS dont le siège est allemand, c’est quand même fou de se dire qu’on a en Europe aux minimum deux gros hébergeurs qui “pèsent” réellement dans la balance, et que systématiquement, on va signer avec les GAFAM.
Je serais curieux de savoir si les américains seraient d’accord pour qu’on héberge leurs données de santé en Europe.