Guerre des brevets : face à GlobalFoundries, TSMC contre-attaque en justice
Le 01 octobre 2019 à 09h28
1 min
Droit
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Il y a tout juste un mois, GlobalFoundries déterrait la hache de guerre et demandait à la justice d'interdire l'importation de produits TSMC aux États-Unis pour violation de 16 brevets.
Dans sa plainte, le fondeur affirmait que des fabricants comme Apple, Qualcomm, Google, Nvidia, Lenovo et MediaTek étaient concernés.
« Nous sommes déçus de voir un autre fondeur recourir à des poursuites sans mérite au lieu de rivaliser sur le marché de la technologie », lâchait TSMC, grand fournisseur d'Apple, ajoutant que les accusations étaient « sans fondement ».
TSMC passe la seconde et demande à la justice de trois pays (États-Unis, Allemagne et Singapour) de stopper la production et d'interdire à la vente des produits GlobalFoundries pour violation de 25 brevets, comme le rapporte Reuters.
Dans un registre différent, sachez que Thomas Caulfield, directeur général de GlobalFoundries, a annoncé au Wall Street Journal qu'il prévoyait de lancer la société en bourse en 2022.
Le 01 octobre 2019 à 09h28
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 01/10/2019 à 08h44
Lancer la société en bourse?
Mais c’est devenu un patent troll, fallait le faire avant. " />
Le 01/10/2019 à 09h57
Si tout le monde enfreint un brevet, c’est qu’il n’y avait qu’une solution au problème, ou qu’elle était assez évidente et que tout le monde est retombé sur cette même solution…
Donc, soit le brevet ne vaut pas un clou (et c’est fréquent), soit le brevet couvre une technologie essentielle que tout le monde doit partager, et pour ça on a le principe du frand.
Sauf que l’on ne fait pas de normes sur les processeurs en soi, les concepteurs se débrouillent, la compatibilité arrive un coup plus loin quand les équipements doivent communiquer entre eux (donc, par un bus ou par des ondes).
Le 01/10/2019 à 18h59