Google va rajouter des fonctionnalités pour faciliter le fact-checking
Le 01 avril 2022 à 08h49
2 min
Internet
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Une semaine après que Sundar Pichai ait annoncé que Google investirait 10 millions de dollars pour aider à lutter contre la désinformation sur les réalités et les faits de la guerre en Ukraine, et à la veille de la journée internationale du Fact-Checking, qui aura lieu ce 2 avril, Google annonce plusieurs nouvelles fonctionnalités.
Google proposera désormais, sur les recherches en anglais aux États-Unis, des conseils pour évaluer les informations en ligne, inspirés d’une nouvelle page de ressources basées sur des recherches d'experts en littératie informationnelle.
Le moteur affichera en outre un nouveau label « highly cited » afin d'aider les internautes à identifier les articles fréquemment cités par d'autres organes de presse, qu'il s'agisse d'un article d'investigation, d'une interview, d'une annonce, d'un communiqué de presse ou d'un reportage local. Il sera bientôt lancé sur mobile en anglais pour les États-Unis et sera déployé à l'échelle mondiale dans les semaines à venir.
Google Actualités sur ordinateur affichera des articles de vérification des faits et les affirmations récemment vérifiées des éditeurs indépendants de votre région, lorsqu'elles sont liées aux principales actualités de la journée, ou à des sujets susceptibles d'être contestés.
Google rappelle en outre qu'il propose par ailleurs un moteur dédié de recherche de fact-checks, qui agrège d'ores et déjà « plus de 150 000 vérifications des faits auprès d'éditeurs réputés du monde entier ».
Le moteur proposera en outre un bouton « About this result » afin d'aider les internautes à en savoir plus au sujet du site dont il est question, ce que les autres sites web en disent, ainsi que le contexte, « comme la couverture de l'actualité », du sujet dont il est question. Annoncée en septembre 2021, la fonctionnalité devrait être « bientôt disponible pour toutes les recherches en anglais dans le monde ».
Le 01 avril 2022 à 08h49
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 01/04/2022 à 11h34
Tu n’as pas encore réagis là !
Comment ça se fait?
Le 01/04/2022 à 11h42
J’avais pas vu.
Mais justement c’est une bonne nouvelle, on pourra effectivement fact-checker.
Pas de neonazis en masse en Ukraine ? On verra.
Zelensky qui detourne des millions ? On verra
Babi Yar ? On verra
Respect des accords de Minsk par les ukrainiens ? On verra
L’Ukraine qui enjoint la Terre entière à arrêter le business avec les russes mais qui, elle, continue d’en faire et de prélever des royalties aux russes sur l’acheminement de gaz ? On verra.
Etc.
Mefiez-vous, le factcheck ca pourra pt être vous montrer à vous aussi que vous ne considérez qu’un bout de la lorgnette..
Le 01/04/2022 à 11h44
Ouf, me voilà rassuré, il est vivant.
Le 01/04/2022 à 11h51
L’AFP ou Libération ont déjà répondu à un certain nombre de ces sujets.
Après, selon la source réalisant le fact check, on peut toujours continuer à discuter selon ses propres opinions
Le 01/04/2022 à 12h04
Oui je sais. Mais note que pour le 1er point je ne dis pas que l’Ukraine elle même est neonazie, je dis juste qu’en Ukraine il y a beaucoup de neonazis. Petite nuance qui a son importance.
Mais pour revenir à Google, le fait de factchecker selon le nombre de reprises d’une information me semble un peu problématique quand même : il suffit qu’une fakenews soit largement propagée pour que Google la considère comme vraie ?
Notons d’ailleurs que ca concerne les textes en anglais. Dans le cas spécifique du conflit, je ne suis pas persuadé que les pays anglosaxons ou anglophones ne soient pas eux mêmes assez biaisés dans une seule opinion. Factchecker en prenant en compte toutes les langues sur le même sujet m’aurait semblé beaucoup plus neutre. C’est d’ailleurs pour ca que je suis abonné au Courrier International, il prend en général en compte plusieurs opinions sur le même sujet.