Google présente son TensorFlow Quantum, destiné aux modèles d’informatique quantique
Le 10 mars 2020 à 09h22
2 min
Logiciel
C’est autant un nouvel élément dans le portefeuille de Google qu’un travail de recherche, car l’informatique quantique, même aujourd’hui, reste balbutiante face au potentiel pressenti.
En partenariat avec l’université de Waterloo, X et Volkswagen, l’éditeur présente TensorFlow Quantum, conçu pour prototyper rapidement des modèles pour ordinateurs quantiques, dont les machines NISQ (Noisy Intermediate-Scale Quantum), capables de stabiliser de 50 à 100 qubits, mais sur une courte période seulement.
Suffisante en tout cas pour que Google rappelle les défis que serait capable de remporter l’informatique quantique dans les prochaines années, en travaillant sur des tâches presque impossibles aujourd’hui pour l’informatique classique : simulation de processus chimiques et de catalyseurs, comportement de molécules dans leur environnement, découverte de nouveaux matériaux, etc.
La décohérence quantique – les qubits perdent rapidement leurs propriétés à cause de leur grande sensibilité à l’environnement – entraine cependant un « bruit » pouvant perturber les résultats. Les machines NISQ travaillent donc en association avec des calculateurs classiques.
Google rebondit sur la question en rappelant que son TensorFlow est déjà très efficace en environnements hétérogènes (CPU, GPU et TPU). Il se présente comme solution « naturelle » avec ses hybrid quantum-classical models.
TensorFlow Quantum, toujours open source, gère l’ensemble des structures basiques de l’informatique quantique, comme les qubits, les portes, les circuits ou encore les opérateurs de mesure. Les calculs peuvent ensuite être réalisés en simulation ou sur du véritable matériel.
Le 10 mars 2020 à 09h22
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 10/03/2020 à 10h52
#1
L’IA quantique : réponse est dans un état indéterminé. En gros c’est une IA normande.
Le 10/03/2020 à 13h04
#2
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Quand mon prof de math écrivait le signe “ = ” au tableau je me demandais si en plus du théorème qu’il utilisait il n’y en avait pas un autre pour définir l’emplacement et l’espace qui se trouvait autour du signe (plus il était tendu plus c’était aléatoire).
L’étude sur la physique quantique doit enfin pouvoir répondre a cette question.
(sinon une sieste et une balade en foret, mais c’est trop abstrait surement " />)