Géolocalisation sur Android : les Google Location Services passés au crible
Le 09 décembre 2020 à 09h30
2 min
Société numérique
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Fin octobre, Vincent Toubiana (secrétaire général adjoint du CNNum, passé par l’Arcep et la CNIL) expliquait sur son blog personnel que la fragmentation d’Android posait problème aux applications de contact tracing.
Il vient de publier un nouveau billet s’intéressant de nouveau de près à Android. Il est intitulé « Google Location Services : la fortune sourit-elle toujours aux audacieux ? ». Il y détaille « comment Google pousse les utilisateurs d'Android vers son propre service de localisation afin de collecter leurs données de localisation ».
Un exemple : « Sur Android 10, depuis l’écran d'accueil, il faut au moins cinq clics pour désactiver les Google Location Services » ou GLS, qu’il ne faut pas confondre avec les Android Location Setting. Par contre, « il suffit de cliquer sur OK dans une fenêtre contextuelle apparaissant au milieu d'une application pour réactiver Google Location Services presque définitivement ».
Il revient aussi sur la question de la conformité de cette pratique vis-à-vis de la réglementation européenne et du RGPD.
Le 09 décembre 2020 à 09h30
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 09/12/2020 à 11h00
Excellent exemple de dark design.
Le 09/12/2020 à 15h12
Il y a 4 ans, à chaque fois que j’activais le GPS, j’avais une popup me demandant si je voulais accepter les services Google. Si j’acceptais une seule fois, impossible de le désactiver simplement: il fallait effacer toutes les données du service Google Play.
Plus tard, une m-à-j du téléphone (Galaxy S5 mini) y a mis fin.
Le 09/12/2020 à 17h15
J’ai souvenir de quelque chose de similaire et c’était d’un pénible..
Sinon dernière “bonne idée” de Google, aujourd’hui j’ai eu sur gmail la joie de voir la désactivation de la majorité des fonctionnalités si je n’acceptais l’open bar sur mes données…
Je crois que c’est la petite goutte qui va vaincre mon inertie sur ma migration vers un fournisseur de mail respecteux de la vie privée.
Le 10/12/2020 à 06h44
Vu les fonctionnalités leur existence n’était que parce que Google avait accès aux données. Je trouve que ça va plutôt dans le bon sens la possibilité de les désactiver.