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Feu vert pour l’orbiteur de Vénus EnVision et l’observatoire d’ondes gravitationnelles LISA

Feu vert pour l’orbiteur de Vénus EnVision et l’observatoire d’ondes gravitationnelles LISA

Le 29 janvier à 06h45

Deux missions viennent d’être adoptées par l’Agence spatiale européenne. Elles essayeront d’apporter des réponses à deux questions différentes : « Que peuvent nous apprendre les ondes gravitationnelles sur l’histoire de l’Univers ? Pourquoi notre plus proche voisine dans l’espace a-t-elle l’air si différente de la planète Terre ? ».

Nous avons tout d’abord l’observatoire d’ondes gravitationnelles LISA (Laser Interferometer Space Antenna). Il « sera le premier observatoire spatial dédié à la détection des ondulations dans le tissu de l’espace-temps », c’est-à-dire les ondes gravitationnelles.

« LISA s’appuiera sur le succès de LISA Pathfinder, lancée par l’ESA en 2015 pour démontrer les technologies clés innovantes que LISA utilisera. La mission principale devrait être lancée en 2035. Elle sera composée de trois engins spatiaux qui évolueront en formation triangulaire à 2,5 millions de km de distance les uns des autres. Ils suivront le sillage de la Terre, à environ 50 millions de km derrière elle. LISA détectera les ondulations de l'espace-temps grâce aux subtils changements dans les distances entre les cubes flottant librement dans chaque engin spatial ».

La seconde mission concerne donc l’explorateur de Vénus EnVision. Il « aura les yeux rivés sur une planète beaucoup plus proche de la Terre, étudiera Vénus avec un niveau de détail encore jamais atteint et dans son intégralité, de son noyau interne à sa haute atmosphère ». La mission devrait être lancée en 2031 et devrait commencer à récolter des données en 2035. Ce sera la seconde mission vers Venus, après Venus Express entre 2005 et 2014.

Cette planète est intéressante à plusieurs égards : « Vénus est la planète la plus semblable à la Terre du point de vue de sa taille, de sa structure et de sa distance par rapport au Soleil. Il se peut même qu'elle ait eu autrefois un climat semblable à celui de la Terre, avant de développer un effet de serre incontrôlé, entraînant des températures brûlantes et une pression atmosphérique écrasante ».

Le 29 janvier à 06h45

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Il « aura les yeux rivés sur une planète beaucoup plus proche de la Terre, étudiera Vénus avec un niveau de détail encore jamais atteint et dans son intégralité, de son noyau interne à sa haute atmosphère ». La mission devrait être lancée en 2031 et devrait commencer à récolter des données en 2035.
Titre de PC.ink de 2035: "Scandale: Venus porte plainte pour voyeurisme. Les centres spatiaux sous le choc."

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