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Facebook : des documents internes montrent en partie l’étendue du lobbying anti-RGPD

Facebook : des documents internes montrent en partie l'étendue du lobbying anti-RGPD

Le 05 mars 2019 à 10h25

Dans l’affaire opposant le développeur de l’application Six4Three à Facebook devant un tribunal californien, d’étonnants documents internes au réseau social ont été révélés.

On peut y voir notamment comment Facebook a manœuvré pendant la gestation du RGPD, il y a quelques années quand il n’était encore connu que comme l’European Data Protection Directive.

Par exemple, demander au chancelier de l’Échiquier d’alors, George Osborne, de s’impliquer tout en lui proposant un voyage de visite des locaux de l’entreprise à son fils.

Sheryl Sandberg, directrice des opérations, aurait également eu pour mission de se servir de son livre féministe Lean In pour créer des liens avec des femmes d’influence, et tout particulièrement Viviane Reding, commissaire européenne et principale architecte du RGPD. L’entrevue, au cours d’un dîner, se serait particulièrement mal passée.

En tout, les documents détaillent comment l’entreprise s’est servi de ses réseaux d’influence pour une vaste campagne de lobbying à travers toute l’Europe, mais également aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Inde ou encore au Brésil.

Partout le même objectif : favoriser des lois pro-Facebook ou empêcher que d’autres freinent son activité. Les documents citent des centaines de noms de ministres, parlementaires et autres personnes d’influence politique.

Le plus étonnant reste un compte-rendu de certains entretiens avec l’ancien Premier ministre irlandais Enda Kenny, qui aurait assuré à Facebook que sa position serait améliorée quand l’Irlande prendrait la tête de l’Union européenne.

Kenny se serait montré particulièrement enthousiaste et reconnaissant de l’installation du siège social européen de Facebook à Dublin. L’ancien Premier ministre aurait eu des mots durs au sujet du futur RGPD, y voyant une « menace pour les emplois, l’innovation et la croissance économique » dans le Vieux continent.

Facebook ne nie pas l’authenticité de ces documents, mais cherche à nuancer, rappelant qu’ils ont été illégalement rendus publics, qu’ils « ne disent, à dessein, qu’un seul côté de l’histoire et omettent un contexte important ».

Le 05 mars 2019 à 10h25

Commentaires (18)

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Et les gens me prennent pour un extra-terresste quand je dit que les méthodes de Facebook me dégoutent et que je n’adhèrerai jamais à leurs solutions…

Comme nous a dit Stalman il n’y a pas longtemps, le social c’est le cancer de la démocratie <img data-src=" /> et nxi ne fait pas de social Oh wait il y a un forum des commentaires… Comme dirait Luke à son Père NOOOOOOOOOOOON

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Qui est étonné, franchement ?

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@Secouss On en parlait hier. Il faut tuer le monstre ! IL FAUT TUER LE MOOOOOOooooooo…



Et la complainte se perdit dans les airs, étouffées par le souffle court du plaintif.

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Et après on nous dis qu’il n’y a pas besoin de réglementer/limiter le lobbying <img data-src=" />

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À ce niveau, ce n’est pas du lobbying, c’est de la corruption.

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pas mieux! on ne peut plus vraiment parler de lobbyisme quand les contreparties sont d’ordre privée et de cette nature….

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Et ceux qui ont bossé sur la RGPD n’ont pas eu leur part, c’est comme ça qu’ils se vengent ! ah ah

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Autant ça fait parti du jeu des cadres de Facebook de vendre leur entreprise dans leur réseau, autant les cadeaux reçus par les élus sont de la corruption. J’espère qu’ils ont bien déclaré ces petits cadeaux…

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Déclarer ? Que veux-tu déclarer ? Recevoir des cadeaux en échange d’une influence sur une réglementation, que tu le déclares ou non, ça reste de la corruption.

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Plutôt signaler. Les tentatives de corruption doivent être signalés, normalement.

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Il me semblait que les cadeaux reçus dans l’exercice d’une fonction devait faire parti du patrimoine de la fonction. En gros, pour un élu les cadeaux reçus entre dans l’inventaire du service public. Et quand la personne quitte son poste le cadeau reste dans le bureau. (pas comme certains taleaux qui disparaissent)

Et les citoyens peuvent savoir qui a reçu quoi de qui.



Il y a une partie “cadeau” de courtoisie. Et effectivement il y a aussi des cadeaux gros comme de la corruption.

Mais au moins les déclarer ça permet à l’administration de déterminé si c’est un début de corruption et faire prendre le recul nécessaire à l’élu.



J’essaie de rester optimiste ;)

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Facebook ne nie pas l’authenticité de ces documents, mais cherche à nuancer, rappelant qu’ils ont été illégalement rendus publics, qu’ils « ne disent, à dessein, qu’un seul côté de l’histoire et omettent un contexte important ».





Mais vas-y Zuck, balance le contexte important, qu’on rigole encore pendant quelques mois <img data-src=" />

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Ah ! Grillée, c’est aussi la question que je me pose. C’est quoi le contexte qui permet de tout excuse,r ou presque.



C’est le genre d’argument qui sent surtout le manque d’arguments réellement valables. Comme les excuses de Zuckerberg à chaque connerie facebookienne quoi.

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Que ceux parmis vous qui ont encore un compte FB se manifestent. Histoire que je mette à jour mes filtres. <img data-src=" />

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skan a écrit :



Il me semblait que les cadeaux reçus dans l’exercice d’une fonction devait faire parti du patrimoine de la fonction. En gros, pour un élu les cadeaux reçus entre dans l’inventaire du service public. Et quand la personne quitte son poste le cadeau reste dans le bureau. (pas comme certains taleaux qui disparaissent)

Et les citoyens peuvent savoir qui a reçu quoi de qui.



Il y a une partie “cadeau” de courtoisie. Et effectivement il y a aussi des cadeaux gros comme de la corruption.

Mais au moins les déclarer ça permet à l’administration de déterminé si c’est un début de corruption et faire prendre le recul nécessaire à l’élu.



J’essaie de rester optimiste ;)







Ca va être chiant de laisser le voyage aux Bahamas, les soirées putes et coke dans le bureau.<img data-src=" />


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Non, s’il y a contrepartie, ce n’est pas un cadeau, c’est un pot-de-vin.

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C’est exactement la même chose, le terme lobbying a juste été inventé pour être utilisé comme “synonyme-bisounours” parceque corruption a une connotation trop négative mais accepter des cadeau de quelque ordre que ce soit en échange de décision favorables c’est du trafic d’influence, donc de la corruption.

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Officiellement, en lobbying, tu informes le décisionnaire, tu l’éclaires sur des aspects qu’il n’avait peut-être pas vus par lui-même, tu réfutes les arguments des autres lobbys concurrents, mais ça s’arrête là. Il n’y a pas de cadeau perso, pas de pot-de-vin, pas de financement de campagne ou de don au parti en échange. Je dis bien : officiellement.

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