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Cybercriminalité : 1 000 suspects arrêtés dans 19 pays africains via Interpol et Afripol

Le 28 novembre à 10h56

Les autorités de 19 pays africains ont arrêté 1 006 suspects et démantelé 134 089 infrastructures et réseaux malveillants grâce à une opération conjointe d'INTERPOL et d'AFRIPOL contre la cybercriminalité.

L'Opération Serengeti, qui s'est étalée du 2 septembre au 31 octobre, a ciblé des délinquants recourant à des ransomwares, compromissions de courriers électroniques professionnels (BEC), extorsions numériques et escroqueries en ligne par marketing multi-niveaux ou à la carte de crédit, « à l'échelle industrielle », souligne Valdecy Urquiza, Secrétaire Général d'INTERPOL.

Huit personnes, dont cinq ressortissants chinois, ont été arrêtées au Sénégal pour une escroquerie de type pyramide de Ponzi en ligne d'une valeur de 6 millions dollars ayant fait 1 811 victimes. Les autorités nigérianes ont de leur côté arrêté un homme accusé d'avoir organisé des escroqueries à l'investissement en ligne par le biais de plateformes de messagerie avec de fausses promesses de rendements en crypto-monnaies.

Au Cameroun, les autorités ont arrêté un groupe soupçonné de trafiquer des victimes originaires de sept pays dans le cadre d'une escroquerie de marketing à plusieurs niveaux. Après avoir payé une « cotisation », les victimes se voyaient promettre des possibilités d'emploi ou de formation. Cependant, une fois au Cameroun, elles étaient retenues en captivité et obligées d'attirer d'autres personnes dans le système pour recouvrir leur liberté.

Les enquêteurs angolais ont pour leur part démantelé un groupe criminel international et arrêté 150 suspects. Ils exploitaient un casino virtuel ciblant principalement des joueurs brésiliens et nigérians, offrant un pourcentage des gains aux membres qui recrutaient de nouveaux abonnés.

Plus de 35 000 victimes ont en outre été identifiées, totalisant près de 193 millions de dollars de pertes financières dans le monde entier.

Enrique Hernandez Gonzalez, sous-directeur des opérations de lutte contre la cybercriminalité à Interpol, a déclaré à Associated Press que les résultats obtenus par Serengeti représentaient une « augmentation considérable » par rapport aux opérations menées par Interpol en Afrique les années précédentes. Elles n'avaient en effet abouti qu'à 25 arrestations au cours des deux dernières années.

« Nous nous concentrons désormais sur les menaces émergentes telles que les logiciels malveillants pilotés par l'IA et les techniques d'attaque avancées », a précisé l'ambassadeur Jalel Chelba, directeur exécutif d'AFRIPOL.

Interpol précise que l'opération Serengeti a été menée grâce au financement du ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du développement, du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères et du Conseil de l'Europe. Elle a en outre bénéficié de l'aide des fournisseurs d'accès à Internet et de sept entreprises de cybersécurité « partenaires » : Cybercrime Atlas, Fortinet, Group-IB, Kaspersky, Team Cymru, Trend Micro et Uppsala Security.

Le 28 novembre à 10h56

Commentaires (3)

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Cool, la fin de robert atteint d'un cancer qui veut nous leguer toute sa fortune où Emilie bloquer en afrique qui à besoin d'argent pour rentrer chez elle ?
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Tiens, grace à cet article l'apprends l'existence de AFRIPOL, pendant de EUROPOL.

J'ignore si ils ont ciblé également les "brouteurs" (arnaqueurs spécialisés sentiments).
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rien a voir, mais c'est depuis cette date que j'ai perdu contact avec le prince nigerien qui voulais m'offrir une partie de sa fortune... j'espère qu'il va bien :D

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