Les pirates ont récupéré des informations personnelles de patients s'étant rendu dans des établissements SingHealth entre le 1er mai 2015 et le 4 juillet 2018. Les nom, numéro de carte d'identité, adresse, appartenance ethnique et date de naissance sont concernés.
Des informations sur les prescriptions de 160 000 personnes sont également dans la nature. « Aucun autre dossier patient, tel que les diagnostics, les résultats d'analyses ou les notes des médecins, n'a été volé » affirme le groupe hospitalier. Les personnes concernées sont évidemment contactées.
Selon l'enquête de l'Agence de cybersécurité de Singapour, cette « cyberattaque est délibérée, ciblée et bien planifiée ». Pour la mener à bien, les pirates n'ont eu besoin que d'infiltrer un seul poste de travail. Ils ont ensuite récupéré des identifiants leur permettant d'accéder à la base de données.
« Spécifiquement et à plusieurs reprises », le premier ministre Lee Hsien Loong était la cible des pirates.
Commentaires (1)
#1
A noter la communication du gouvernement partout sur la faille : j’ai même reçu une nouvelle CB.
C’est assez cocasse la com’ car on sait que cela provient de la Chine mais on ne la cité pas.
Incroyable les transports et les services publics, on a l’impression de vivre au XXIIème siècle. Vive Singapour !🇸🇬🇸🇬