Conférence sur l’avenir de l’Europe : construire avec les citoyens « une Europe plus résiliente »
Le 11 mars 2021 à 08h54
1 min
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Des représentants du Parlement, le Conseil et la Commission européenne ont signé cette déclaration commune. Elle « ouvre la voie au lancement d'une série de débats et de discussions qui permettront aux citoyens de l'Europe entière de partager leurs idées pour contribuer à façonner l'Europe de demain ».
La Commission espère ainsi donner aux citoyens européens « un rôle de premier plan dans l'élaboration des politiques et la détermination du degré d'ambition de l'UE, en renforçant la résilience de l'Union face aux crises, qu'elles soient liées à l'économie ou à la santé ».
Un comité exécutif tripartite doit maintenant être mis en place, dans lequel les parlements nationaux auront le statut d’observateurs. Il sera chargé de superviser les travaux de la conférence, de préparer les réunions avec les contributions des citoyens, dont le Comité assurera le suivi.
Le 11 mars 2021 à 08h54
Commentaires (7)
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Abonnez-vousLe 11/03/2021 à 10h24
On a bien compris le fonctionnement insidieux : les citoyens sont présélectionnés (on dit « tirés au sort ») selon les « bons » critères, puis répartit par groupes managés par un leader à la botte (on dit « animateur ») qui active ou recentre les débats selon des orientations prédéterminées.
Le sujet est inévitablement ces crises qu’on invente ou fabrique pour justifier l’existence de ces conférences et donc des chevaliers blancs de la technocratie qui vont nous en sauver.
Dans ces réunions supervisées (style GIEC ou CCC), le principe est de ne surtout jamais laisser réfléchir seuls les personnes : désindividuation et biais d’effet groupe garantis.
Le résultat (manipulé) final est que les organisateurs obtiennent ce qu’ils ont prévus dès l’origine mais avec une façade de participation démocratique : les citoyens ont contribué qu’on vous dit !!!
Le 15/03/2021 à 06h30
La démocratie des uns nuit à la démocratie des autres. Et alors ?
Le 15/03/2021 à 08h02
Une minorité non élue nuit à la majorité des autres.
Revoie tes définitions.
Le 15/03/2021 à 16h05
Les autres sont ils élus pour autant ? Ne pas confondre le processus majoritaire avec l’opinion majoritaire… en théorie (grèce) ce sont les intellectuels qui semblent légitimes à être élus de fait (légitimité par synthèse des opinions).
Le 15/03/2021 à 18h32
Une situation où « les autres » (= la majorité) subissent les décisions/délires/inepties d’une minorité est l’opposé de la démocratie, surtout quand elle se targue d’être représentative : ergo, le processus ayant conduit à cette situation n’est PAS démocratique.
Le 15/03/2021 à 19h19
On peut subir la démocratie et cela ne signifie nullement que le processus n’est pas démocratique !!
C’est même le but du jeu de la démocratie dite représentative : admettre qu’au delà du processus ou en deça il y a une impossibilité à exprimer certaines opinions. D’où que le processus démocratique se résume à un vote… de fait (psychologie) ou de suffrage compté cela ne change rien !
Le 16/03/2021 à 07h32
Seulement dans le cas où ceux qui subissent sont minoritaires. Sinon le système ne peut pas par définition être qualifié de démocratique. Ou alors les prétendus « bien commun », « intérêt général » sont juste des attrapes-nigauds.
Oh wait…