Brexit : la Commission européenne prévient de la mort des 317 000 « .eu » de Britanniques

Le 30 mars 2018 à 09h26
1 min
Internet
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Dans un communiqué, l'exécutif communautaire déclare la fin des noms de domaine en « .eu » détenus par des entreprises et ressortissants britanniques une fois le Royaume-Uni sorti de l'Union européenne.
La Commission prend les devants en cas de départ de l'UE sans accord sur ce point. Sans cela, à compter du 29 mars 2019 à minuit, les bureaux d'enregistrements ne seront plus tenus de traiter les enregistrements et renouvellements de noms de domaine en « .eu » de Britanniques. Les bureaux pourront aussi révoquer les noms de domaine sans se justifier.
Il semble tout de même probable (selon la rédaction de la Commission) qu'un ressortissant du Royaume-Uni puisse renouveler son nom de domaine juste avant la date fatidique, pour le conserver encore un temps. Selon The Register, 317 000 sites sont concernés.
Le 30 mars 2018 à 09h26
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 30/03/2018 à 08h35
Aïe, je viens de percuter que j’ai des .uk qui, je dois le craindre, pour des raisons similaires, risquent de m’être ôtés.
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Le 30/03/2018 à 09h48
Non, il n’y a pas de restriction territoriale sur le .uk, n’importe qui peut en ouvrir un, sans avoir le moindre lien avec le Royaume-Uni.
Donc à moins qu’ils fassent évoluer les règles pour exclure les ressortissants de l’UE (ce qui serait quand même tordu…), tu n’as rien à craindre.
Les anglais qui ont des .fr pourraient par contre être emmerdés, parce que pour le .fr il faut être ressortissant de l’UE, de l’Islande, de la Norvège ou de la Suisse. Mais on peut supposer que comme il y a déjà exception pour ces trois pays proches de l’UE, le RU sera également ajouté aux exceptions.
Le 30/03/2018 à 10h21
Merci, tu me rassures. Il apparaît que la limite est de disposer d’une adresse britannique postale, hors boîtes aux lettres.
Le 30/03/2018 à 18h22
Non, même pas besoin d’une adresse britannique :https://www.nominet.uk/domains/about-domain-names/
Il y a une validation automatisée qui s’appuie sur l’annuaire postal britannique (ainsi que les listes électorales) si le demandeur est un résident du Royaume-Uni, mais sinon ils utilisent les annuaires du pays du demandeur. Et si la validation automatique échoue, ils demandent des documents prouvant l’identité du demandeur (par exemple, carte d’identité