Bataille autour d’une probable arnaque aux crypto-monnaies
Le 08 mars 2018 à 10h22
2 min
Sciences et espace
Sciences
Le mois dernier, The Next Web révélait les pratiques de Skycoin, une société derrière une crypto-monnaie du même nom. Pour le magazine, elle présente tous les traits d'une arnaque, dont une importante réserve de monnaie non-distribuable (75 % du total, sûrement un record), et réclame un bitcoin pour obtenir un matériel de minage.
À environ 10 000 dollars pièce (en plus de 600 dollars de départ), le coût d'un mineur semble aussi être un record. L'entreprise le justifie par une forte demande, qui les amènerait à choisir les plus « motivés ». Le code de l'algorithme de minage a été publié, mais sans la partie prévenant le réseau de la fraude, « pour des raisons de clarté ». Un autre algorithme, séparé, doit vérifier régulièrement quels nœuds du réseau sont en accord avec la version de la chaine de blocs que traite chaque mineur.
Pour The Next Web, Skycoin et son réseau Skywire ont toutes les caractéristiques d'une arnaque, d'autant plus que rien n'existerait encore. Ces éléments ont été pour partie obtenus de Bradford Stephens, présenté comme directeur exécutif et contacté via le service presse de Skycoin.
Pourtant, ce matin, le magazine publie un nouvel e-mail, cette fois reçu de « Synth », qui dit être le fondateur de l'entreprise. Bradford Stephens serait un arnaqueur se faisant passer pour un employé, dans le but d'obtenir des devises de gens crédules. The Next Web bat en brèche cette défense, prouvant que Stephens travaille bien pour Skycoin. Conclusion du magazine : le projet est bien une arnaque. Ce à quoi la société n'a pas encore répondu.
Le 08 mars 2018 à 10h22
Commentaires (0)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vous