Avalanche de recours contre trois fichiers sécuritaires du ministère de l’Intérieur
Le 29 novembre 2021 à 09h02
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Droit
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Le 3 décembre, le Conseil d’État examinera une pluie de requêtes visant les fichiers sécuritaire EASP (Enquêtes administratives liées à la sécurité publique), GIPASP (Gestion de l'information et prévention des atteintes à la sécurité publique) et PASP (Prévention des atteintes à la sécurité publique).
Trois fichiers qui permettent aux services de l’Intérieur de recueillir des informations sur les opinions des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, ou encore des données de santé, dans des finalités élargies.
Parmi les requérants, la Ligue des droits de l’Homme, la Confédération générale du Travail, la Quadrature du Net, le Conseil national des barreaux, ou encore la Collectivité de Corse.
Le 29 novembre 2021 à 09h02
Commentaires (4)
Le 29/11/2021 à 15h45
C’est triste que ce sujet ne préoccupe que des groupes spécialisés (en excluant la collectivité de Corse qui veut protéger ses indépendantistes) et pas le grand public.
Le fichage ne dérange personne :/
Le 30/11/2021 à 13h52
Perso je suis effaré , scandalisé , même si j’ai rien écrit sur ce fil.
D’autant que ces fichiers c’est la 1ère fois que j’en entends parler - après il est vrai que je n’écoute plus les média des boomers.
Après à part un don à LQDN je vois pas trop ce que je peux faire hormis déménager ou essayer d’élire un autre gouvernement en avril prochain.
Le 30/11/2021 à 15h33
C’est largement inconnu du grand public.
Heureusement qu’on a des journaux comme NXI et des associations comme LQDN pour le savoir.
Je pense que les médias ont une part de responsabilité de ne pas traiter ce genre de sujets.
Concernant les élections je ne me fais pas d’illusion, une large majorité des candidats n’a pas l’intention de cesser ce genre de fichage.
De façon plus large, le grand public ne voit généralement pas le problème.
Le 30/11/2021 à 21h11
Pendant que les media montrent le doigt (d’honneur) de Zémmour à outrance, le peuple ne voit pas les fichiers cachés de la Police Nationale.