Après avoir tenté de lutter contre le blocage des publicités, Wired se met au paywall
Le 01 décembre 2017 à 09h22
2 min
Internet
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Début 2016, la prestigieuse publication américaine Wired du groupe Condé Nast annonçait un changement dans son modèle économique.
Misant sur la publicité sur son site internet, elle allait commencer à afficher un message aux bloqueurs de publicité, et leur barrer l'accès. Cela n'a semble-t-il pas été aussi efficace qu'espéré, car une nouvelle stratégie vient d'être annoncée.
Le Wall Street Journal nous apprend en effet qu'un système de paywall sera mis en place à partir de janvier prochain. Comme son édition papier, la version numérique du site sera donc sur accès payant.
Le tarif n'a pas été précisé, mais il sera de moins de dix dollars par mois et poreux : il laissera passer les lecteurs qui pourront lire quelques articles par mois avant de devoir opter pour un accès payant. Une façon de faire souvent contournable, surtout par un public d'initiés comme celui de Wired.
Condé Nast semble vouloir pousser vers plus de contenu accessible à travers un paywall au sein de ses titres, tout du moins ceux où cela aura du sens. Pour rappel, le groupe possède également Ars Technica, qui propose un modèle payant et sans publicité depuis déjà de nombreuses années.
Cette tendance s'accentue ces dernières années, comme nous l'avions évoqué dès 2014. Récemment, c'est Business Insider (Groupe Axel Springer) qui a décidé de se lancer sur le créneau de l'abonnement et de l'offre Premium.
Le 01 décembre 2017 à 09h22
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 01/12/2017 à 09h21
“aller commencer à afficher” (donc non encore réalisé) me semble incompatible avec “n’a pas été aussi efficace” (retour d’expérience). Zarb, non ?
Une façon de faire qui est en général assez facilement contournable, surtout par un public d’initié comme celui qui peut lire Wired.
Quand même pas simplement les cookies, rassurez-moi ?
Le 01/12/2017 à 09h30
C’est bien qu’ils s’en rendent compte et ne s’obstinent pas dans la pub à tout pris " />
Le 01/12/2017 à 11h05
Mais est-ce qu’il y a un autre moyen que les cookies?
A moins de faire du fingerprinting détourné (et plus ou moins légal?) qui serait très mal vu, surtout vu le public ciblé.
Le 02/12/2017 à 07h38
Je pense qu’il y en a qui font par IP brutalement.
Parfois quand je regarde un article en provenance de Gogole News au boulot, je me fais bloquer direct par des journaux en ligne que je n’ai jamais consulté disant que j’ai déjà vu mon quota d’articles gratuits.
Traduction : le proxy a cramé le quota pour toute l’entreprise.