Alphabet : 3 milliards de pertes avec le Tax Break de Trump
Le 02 février 2018 à 09h23
1 min
Économie
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Sans grande surprise, Alphabet, la maison mère de Google, a une fois de plus affiché une solide croissance de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2017. Le géant américain a enregistré 32,323 milliards de dollars de recettes sur les trois derniers mois, soit 24 % de mieux que l'an passé.
Il n'est par contre pas question de bénéfices cette fois-ci, puisqu'Alphabet a décidé, comme bon nombre d'autres entreprises américaines, de profiter de l'U.S. Tax Cuts and Jobs Act pour rapatrier une partie de ses fonds off-shore aux États-Unis. Une opération qui coûtera 9,9 milliards de dollars au groupe, et justifie les 3 milliards de dollars de pertes nettes annoncées.
En bourse, le cours de l'action Alphabet a chuté de 2 % après ces annonces, portant la valorisation du géant américain à 799 milliards de dollars, soit tout de même 44 % de mieux qu'il y a un an.
Le 02 février 2018 à 09h23
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 02/02/2018 à 09h54
Avec tout ces millions et milliard payé en taxe suite au rapatriement, ça va être une excellente année pour le fisc américain 😮. Vivement les chiffres !
Le 02/02/2018 à 10h28
Si je ne m’abuse, il s’agit presque du vol des taxes europennes non ? Car il me semble que les fonds off-shore sont aussi ceux generes par leurs activites en europe. J’espere que l’UE va pour une fois faire quelque chose d’utile et se bouger le derch pour pratiquer une vraie politique offensive.
Le 02/02/2018 à 10h36
Rien à voir.
Des taxes ont été payées en Europe sur ces sommes. Peu parce que certains pays de l’Union font du dumping (Bisous l’Irlande ! ), mais quand même.
Le 02/02/2018 à 10h59
Ok j’ai rien dit en effet j’avais oublie que l’UE avait legalise le vol intra-europe.
Du coup la question qui me vient a l’esprit est d’ou viennent ces sommes off-shore ?
Le 02/02/2018 à 11h02
D’Europe, d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Afrique… de partout où ils ont des activités.
Off-shore ce n’est pas forcément synonyme de paradis fiscal, ça veut dire “extra-territorial”, et c’est dans ce sens là que je l’utilise dans cette brève.
Le 02/02/2018 à 11h07
D’accord merci pour ces precisions :)
Le 02/02/2018 à 11h15
Ce sont les fonds emmagasinés dans le monde entier (dont l’europe) après paiement (ou contournement optimisation) des taxes et des impots.
En gros t’achète des pubs chez google Irlande, qui renvoie quasi tout au pays-bas qui renvoie quasi tout en Irlande ou aux bermudes, mais jusque la y’avait pas la possibilité de rapatrier ca au delaware, paradis fiscal américain où est situé alphabet. Donc l’argent était bloqué et ne pouvait être réinvesti aux US.
Mais ca permet à Google de ne payer que 6% d’impôts au lieu de 30⁄40 généralement .
La, Trump a accordé un retour des fonds pour 10% au lieu de 35% donc tout le monde se prépare à rapatrier l’argent au plus vite dans le delaware.
Le 02/02/2018 à 13h44
Finalement ils en sont très content et fier de Trump, la Silicon Valley va le faire réélire comme le génie W Bush à l’époque
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