Connexion
Abonnez-vous

Affaire Cambridge Analytica : le Parlement britannique met la pression sur Mark Zuckerberg

Affaire Cambridge Analytica : le Parlement britannique met la pression sur Mark Zuckerberg

Le 02 mai 2018 à 09h34

Il avait convié le patron de Facebook à venir s'expliquer sur cette douloureuse histoire. Le patron de Facebook avait de son côté expliqué qu'il pouvait envoyer un de ses adjoints, mais visiblement il ne souhaitait pas se déplacer lui-même.

Mike Schroepfer s'était ainsi présenté devant les parlementaires, qui n'ont pas été entièrement satisfaits de ses réponses : « La commission estime que les informations apportées manquent des détails importants dont nous avons besoin. Nous relançons par conséquent notre invitation à Mark Zuckerberg » explique le député Damian Collins, comme le rapporte l'AFP.

« Nous espérons qu'il répondra positivement à notre requête, mais s'il ne le fait pas, la commission lui adressera une convocation officielle » la prochaine fois qu'il se rendra au Royaume-Uni ajoute-t-il.

Mark Zuckerberg est pour rappel invité au Parlement européen fin mai, mais sa venue n'est pas encore confirmée. « Nous sommes optimistes » assure un porte-parole de la Commission. Le Royaume-Uni invite donc le PDG de Facebook à faire un détour sur l'île le 24 mai.

Le 02 mai 2018 à 09h34

Commentaires (7)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Un tel mépris du gars envers le parlement britannique, ça me sidère. Et pour la commission…

votre avatar







Oliewan a écrit :



Un tel mépris du gars envers le parlement britannique, ça me sidère. Et pour la commission…





Il a eu le même envers le congrès américain. Il a esquivé à peu près toutes les questions avec son “mes équipes reviendront vers vous pour plus d’informations”. La seule façon d’obtenir des réponses ça serait une action en justice… Et ça, ça fait des années que ça en parle en UE, mais toujours rien à l’horizon, c’est dommage !


votre avatar

Dans le fond, qu’est-ce qu’il peut bien en avoir à foutre d’un gouvernement étranger ? (Ceci est une véritable question)

votre avatar







Nozalys a écrit :



Dans le fond, qu’est-ce qu’il peut bien en avoir à foutre d’un gouvernement étranger ? (Ceci est une véritable question)





Ah, je ne savais pas que Facebook était accessible uniquement aux États-Unis.


votre avatar

En tant que citoyens francais, toi et moi on en a rien à foutre, c’est clair. Mais lui il ne devrait pas. Ce type est à la tête du réseau social le plus influent de la planete, Facebook compte 2 miliard d’utilisateurs réguliers et est diffusé dans le monde entier. C’est dire son poids en matiere de brassage d’infos, vraies ou fausses. De ce fait il a des responsabilités, et pas qu’aux US. Si il venait aux parlementaires GB de mettre en place une loi anti facebook (qui a dit RGPD ?), l’impact en terme de business serait non négligeable, sans compter l’impact sur le comonwealth.

votre avatar

Tout ça je comprends bien, mais justement, la puissance de cette entreprise (image, financier, publicitaire, etc.) mise face à un seul gouvernement, ça me paraît démesurément inégal. Si un gouvernement occidental vient à bloquer Facebook, le réseau social se démerdera sans trop de peine pour crier au scandale de la censure, ça aura pour effet de mettre les citoyens/utilisateurs de leur côté, et de mettre en défaut ledit gouvernement. Edit: Et si ce jour arrive, on se rendra compte que finalement, les Internautes lambdas peuvent se montrer débrouillard. Quand il s’agit d’envoyer des pokes aux copains virtuels, je suis convaincu qu’ils apprendront ce qu’est un VPN.



Je crois que malheureusement les GAFAM ont atteint une telle puissance qu’ils ne peuvent plus être maîtrisés par un gouvernement quel-qu’il soit.

votre avatar

je ne pensais pas aux coupures mais bien une sanction financiere. Ca fait autrement plus mal. A condition que le gouvernement ait assez de c*uilles pour appliquer la loi…

Affaire Cambridge Analytica : le Parlement britannique met la pression sur Mark Zuckerberg

Fermer