Adoption de la proposition de loi sur la Sécurité Globale : réprobation des uns, applaudissements des autres

Adoption de la proposition de loi sur la Sécurité Globale : réprobation des uns, applaudissements des autres

Adoption de la proposition de loi sur la Sécurité Globale : réprobation des uns, applaudissements des autres

« Ce texte, que vient donc d’adopter l’Assemblée nationale, c’est celui de la Technopolice. Celle que nous dénonçons depuis deux ans : une dystopie préparée par ceux qui prétendent nous gouverner, la mise sous coupe réglée de nos villes pour en faire une vaste entreprise de surveillance » commente la Quadrature du Net

Pour la députée Paula Forteza, qui a voté contre, « dangereuse pour les libertés publiques, cette loi n’apporte pas de réponse à la détérioration croissante des rapports entre la police et la population ».

« Bien au contraire, elle met en danger la liberté d’informer, organise le transfert des missions régaliennes de l’État vers la sécurité privée, et ouvre la porte à une surveillance de masse par exemple par drone, sans apporter de garanties pour les libertés publiques et la protection de la vie privée ».

Éric Bothorel (LREM) a également voté contre. Il s’en était longuement expliqué quelques heures avant dans le JDD, en concentrant ses critiques sur l’article 24 relatif aux images du visage des policiers et gendarmes. 

« Je ne vois pas en quoi il serait nécessaire d'avoir un régime dérogatoire pour les forces de police, auquel cas il aurait d'ailleurs fallu en avoir un pour les sapeurs-pompiers qui sont également victimes d'actes de nature à attenter à leur intégrité physique. Cet article est très embarrassant et sa rédaction ne me convient pas ».

Le ministre de l’Intérieur a salué au contraire une proposition de loi « largement adoptée par l'Assemblée nationale », relevant plusieurs points d’intérêts comme le renforcement des compétences des polices municipales et celui de la protection des forces de l’ordre.

Du côté des députés LREM, ceux-ci saluent la décision du Premier ministre de saisir le Conseil constitutionnel. Une manière « de lever les doutes et les inquiétudes, si certains devaient perdurer ».

« Demain comme aujourd’hui, journalistes et citoyens pourront filmer les forces de sécurité en intervention et diffuser ces images » a assuré Jean-Michel Fauvergue, co-rapporteur du texte. 

Commentaires (1)


Ah voilà, enfin les relations forces de l’ordre / citoyens vont revenir au beau fixe !



Il n’y a plus aucune raison de craindre les hommes en bleu/noir, ce sont vos amis :devil:
(n’oubliez pas de signaler toute personne non empreinte d’amour pour l’ordre à votre commissariat le plus proche )


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