Débrayage chez Google suite aux affaires de harcèlement sexuel réglées à l’amiable
Le 02 novembre 2018 à 09h43
1 min
Économie
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Des milliers de personnes ont manifesté hier près de plusieurs bureaux de Google dans le monde, dont des employés du groupe, rapporte le New York Times.
La semaine dernière, le quotidien révélait que plusieurs cadres de Google avaient été remerciés avec un large parachute après des accusations de harcèlement ou d'agression sexuelle. Andy Rubin, le fondateur d'Android, a reçu 90 millions de dollars à son départ, via des paiements étalés sur quatre ans.
Google a répondu avoir licencié 48 personnes pour harcèlement sexuel, pour prouver qu'elle agit.
Le 31 octobre, le NYT estimait à 1 500 le nombre de personnes prévoyant de débrayer. À New York, plus de 3 000 personnes ont manifesté, selon le journal. Des manifestations auraient aussi eu lieu à Berlin, Hyderabad (en Inde), Londres, Singapour ou encore Zurich.
Parmi leurs demandes, figurent la fin de l'arbitrage interne de ces affaires, la publication d'un rapport public sur le harcèlement sexuel, une plus grande transparence dans les salaires et primes, la nomination d'un représentant des employés au conseil d'administration et un poste de responsable de la diversité.
Le 02 novembre 2018 à 09h43
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 03/11/2018 à 11h01
Responsable de la diversité ????
La communautarisation de la société américaine me fait très peur… Espérons que çe genre de conneries arrive le plus tard possible chez nous….
Le 03/11/2018 à 11h41
Bien d’accord avec toi. Cette attitude condescendante envers les “minorités” est plus que détestable.
Le 03/11/2018 à 20h53
Le 05/11/2018 à 10h03
En soi, le vivre ensemble est tout à fait louable.
Le problème c’est qu’on cherche à nous le forcer à l’envers : on demande à ce qu’on s’adapte aux nouveaux arrivants, alors que c’est eux qui devraient s’adapter à nous.
Un autre gros problème, l’idéologie tournée vers l’individualisme à l’extrême :
“Chacun est libre de faire ce qu’il veut”.
==> Ok, donc je suis par exemple libre ne pas respecter les valeurs du pays dans lequel je suis. C’est bien constaté dans les faits, la police n’a plus d’autorité, et l’Etat non plus (il ne la mérite plus, ne respectant pas ses propres valeurs et règles).
Tout ça contribue au communautarisme, et au vivre “ensemble”, mais séparément avec ses propres règles.
Et tout ce qui irait à l’encontre de l’idéologie de ce type de vivre ensemble, est systématiquement qualifié de *phobe, facho, extrêmiste, etc. Une seule voix compte, tout le reste doit être diabolisé.
==> On s’étonne ensuite de voir l’Italie ou le Brésil voter pour des hommes forts. Mais quand un État est faible, ça devient une question de survie.