Un amendement pour renforcer la transparence sur Parcoursup
Le 18 juin 2019 à 09h25
1 min
Droit
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Alors que le Conseil d’État vient tout juste de s’opposer à la communication des « algorithmes locaux » de Parcoursup (voir notre article), les députés LFI vont tenter d’épauler les futurs bacheliers en quête de transparence et de compréhension de la sélection opérée à leur égard.
Profitant de l’examen de la proposition de loi de lutte contre la haine sur Internet (ça ne s’invente pas...), le groupe de Jean-Luc Mélenchon vient de déposer un amendement qui obligerait l’administration à rendre publique « l’ensemble des documents permettant de prouver que les algorithmes utilisés n’ont pas pour conséquence, intentionnelle ou non, directement ou indirectement, un traitement défavorable des personnes candidates », par exemple « en raison de leur origine », ou « de leur situation de famille ».
Au regard des forces politiques en présence, cet amendement n’a quasiment aucune chance d’être adopté.
Le 18 juin 2019 à 09h25
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 18/06/2019 à 08h32
Les députés LREM et MODEM vont encore sortir un blabla en disant que c’est déjà écrit dans la loi, etc….
Comme d’hab. " />
Le 18/06/2019 à 08h43
« Renforcer » ? S’il vous plaît, vous mettez pas vous aussi à reprendre les éléments de langages mensongers de ces gens… Parcoursup est plus proche d’une brique que d’un verre d’eau, en terme d’opacité. « Renforcer » ça indiquerait qu’il y a déjà le minimum de fait de ce côté là, alors que ce n’est pas le cas.
Le 18/06/2019 à 08h48
En même temps, vu le projet de loi, cet amendement n’a rien à faire là à mon avis.
Mais d’un point de vue éthique, étant donné que ce sont des établissements publiques qui en font usage, il est clair que les “algorithmes locaux” devraient être accessibles à tous. Le fait qu’ils ne le soient pas renforce un peu plus la méfiance et l’opacité, et permet l’installation de théories alternatives : j’ose espérer que ce n’est pas un moyen pour limiter le nombre d’étudiant dans l’enseignement supérieur et ainsi diminuer les couts …
Si un tel système avait été en place lorsque je suis entré à l’université en 2000, je ne serais pas ingénieur de recherche à l’heure actuelle …. A mon avis on flingue les chances de certains moins favorisés, etc etc, alors qu’ils pourraient vraiment se révéler quelques années plus tard.