Au CNNum, une longue étude sur l’interopérabilité des réseaux sociaux
Le 07 juillet 2020 à 08h55
1 min
Internet
« Parfois présentée comme une solution miracle, l’interopérabilité ne va pas de soi », explique le Conseil National du Numérique : « Il faut déterminer quels seraient ses objectifs et sur quel(s) marché(s) elle devrait être mise en œuvre ».
« Au regard des risques que l’interopérabilité pourrait faire peser sur les réseaux sociaux et les utilisateurs, le Conseil estime qu’il serait préférable d’examiner, dans un premier temps, les effets de la mise en œuvre du droit à la portabilité des données, permettant aux utilisateurs de transférer leurs données d’un réseau social à un autre ».
Selon le CNNum, « si le Gouvernement souhaitait introduire une obligation d’interopérabilité, le Conseil estime que cette initiative devrait s’inscrire dans le cadre d’une réforme plus globale de la régulation des plateformes numériques ».
Le 07 juillet 2020 à 08h55
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 07/07/2020 à 08h09
#1
Quels risque l’interopérabilité fait-elle peser sur les RS et les utilisateurs ? Ça augmenterait le risque de vol de données en facilitant les exports ?
Le 07/07/2020 à 10h05
#2
D’après le rapport, les deux points retenus sont :
proviennent de l’exploitation des données personnelles (si le contenu
est interopérable, se pose la question du partage des revenus
publicitaire et du montant, vu que le contenu sera accessible partout).
Le CCNUM recommande donc soit de limiter l’interopérabilité au
maintiens de contacts (liste d’amis) et à la messagerie (pas de partage
de contenus). Et si interopérabilité de contenu il doit y avoir, ce doit
être accompagné de solide garantie pour la vie privée et donc d’une
législation adapté à l’échelle européenne.
Le 07/07/2020 à 12h23
#3
Déjà ca:
droit à la portabilité des données, permettant aux utilisateurs de transférer leurs données d’un réseau social à un autre ».
Donc :