Stockage de données sur ADN synthétique : le CNRS entre espoirs et limitations techniques
Le 29 septembre 2020 à 08h21
2 min
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Dans son Journal, le Centre national de la recherche scientifique revient sur ce support « en théorie inégalé en termes de densité d’information et de longévité, mais qui souffre encore de limitations techniques à surmonter ».
Le CNRS commence par remettre les choses en contexte : « un seul gramme peut théoriquement contenir jusqu’à 455 exabits d’informations, soit 455 milliards de milliards de bits. Toutes les données du monde tiendraient alors dans une boîte à chaussures ».
Pour détailler les enjeux, le CNRS a interviewé Marc Antonini, directeur de recherche au laboratoire d’Informatique, signaux et systèmes de Sophia Antipolis (I3S). Celui-ci travaille sur OligoArchive, « un projet de trois ans financé à hauteur de trois millions d’euros par la Commission européenne ».
Le CNRS n’est pas la seule institution à s’intéresser au stockage d’informations dans l’ADN, loin de là. Nous en avions parlé dans les évolutions attendues du numériques et de l’informatique. Microsoft a publié une vidéo explicative il y a quelques mois.
Le 29 septembre 2020 à 08h21
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 29/09/2020 à 09h35
3 millions ? quand on voit le prix d’un séquenceur et encore plus d’un synthétiseur c’est pas grand chose. Je me demande bien quels sont réellement les contours du projet.
Au delà de ça faut pas espérer avoir ce genre de technologie en dehors de très (très) gros pro, voir meme uniquement au niveau d’archive d’état : synthétiser/séquencer du vivant c’est pas la meme chose que de l’électronique. On a fait de gros progrès côté lecture d’info mais la création au delà de quelques 100aine de nucléotide reste compliqué.
Sans compter des possibles risques biologiques
Le 29/09/2020 à 10h39
Les archives fiscales de la France, virus mortel pour les pangolins? :P
Le 29/09/2020 à 16h14
L’article ne précise pas si l’interface est S-ATA ou NVME, ni même le débit, la latence et le DWPD.