La France peine encore en termes de transparence de l’action publique
Le 08 janvier 2021 à 09h20
2 min
Droit
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21 engagements, et seulement 5 tenus. C’est le bilan des efforts de l’État pour lever le voile sur son fonctionnement et son action et l'ouvrir aux citoyens, relève un rapport diffusé par la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) repéré par Acteurs Publics.
L’adhésion de la France au Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) en 2014 s’accompagne en effet du respect d’un certain nombre d’engagements en matière de transparence et de coconstruction, tant dans l’élaboration du plan d’action que dans son évaluation.
Malgré le lancement d’un deuxième plan d’action en 2018, la France présente en effet un bilan en demi-teinte pour les années 2018 - 2020, et s’en tire avec une conformité « partielle », faute d'être allée jusqu’au bout de la démarche.
Au terme de ces deux années, la DITP estime que la France a réalisé à 76 % ses engagements. Mais seules 5 actions sur les 21 prévues ont été complètement mises en œuvre.
À savoir : la création d’un laboratoire d’intelligence artificielle, niché au cœur d’Etalab ; le développement d’espaces d’échanges avec la société civile, avec les forums Open d’État (bien qu’une seule édition se soit tenue en 2019 et aucune en 2020) ; l’organisation d’un sommet des « gov tech » (2 éditions se sont tenues en 2018 et 2019) ; la mise en place d’un tableau de bord ouvert et contributif sur les démarches en ligne avec l’Observatoire de la qualité des démarches ; et la publication par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique du répertoire des activités de lobbying.
Toutes les autres actions atteignent un taux de réalisation dit « subtantiel », juste entre « achevé » et « limité », soit un total de 76 %.
Le 08 janvier 2021 à 09h20
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