Le géant américain vient de l'annoncer dans une mise à jour de sa publication initiale, évoquant des « échanges constructifs » avec plusieurs responsables politiques. 

Après plusieurs jours de pression, Facebook aurait ainsi obtenu des changements et reçu des garanties concernant la capacité à nouer des accords commerciaux « qui reconnaissent la valeur que notre plateforme apporte aux éditeurs par rapport à celle qu'ils nous fournissent ». 

Campbell Brown, vice-président en charge des partenariats dans le domaine des contenus de presse, ajoute que le réseau social va pouvoir « soutenir les éditeurs de son choix », précisant qu'il peut s'agir de petits médias et journaux locaux, mais les critères exacts de sélection n'ont pas été détaillés. 

« Le gouvernement a clarifié le fait que nous gardons la possibilité de décider si un contenu apparaît ou non sur Facebook, de manière à ce que nous ne soyons pas entraînés dans une négociation forcée ». Ceux qui n'accepteront pas les termes ou ne rentrant pas dans le cadre fixé par Facebook seront donc priés d'aller voir ailleurs.

Il faut s'attendre à des accords similaires à ceux signés par Google, localement ou de manière plus globale. D'ici là, la capacité de partager des contenus d'éditeurs australiens sur Facebook va être restaurée.