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Identité numérique : le marché de reconnaissance faciale biométrique fait flop

Identité numérique : le marché de reconnaissance faciale biométrique fait flop

Le 19 mai 2021 à 07h52

Acteurs Publics a appris que le ministère de l'Intérieur avait choisi les trois prestataires qui l’aideront à développer le système de gestion de l’identité numérique sécurisée (SGIN) : Sopra Steria, Atos et un groupement entre Idémia et Idakto. Par contre, le lot relatif au service de vérification d’identité à distance par reconnaissance faciale n’a pas été attribué. Le coût total du marché « est estimé à 32 millions d’euros et doit aboutir, en principe, début 2022 ».

Atos emporte le lot le plus important, relatif au développement et à la maintenance du SGIN et des applications mobiles et web qui permettront aux français de s’identifier de façon sûre aux services en ligne, publics, « mais pas seulement », précise Acteurs Publics, à mesure que « certains acteurs privés peuvent désormais utiliser FranceConnect, mais [que] le modèle économique de l’identité numérique reste encore à définir ».

Le groupement Idémia/Idakto fournira de son côté le logiciel permettant de lire les informations des titres d’identité électroniques (titres de séjour, passeports, nouvelles cartes d’identités électroniques). 

Sopra Steria remporte pour sa part le premier lot du marché, « relatif aux prestations d’assistance dans le pilotage des différents lots par la direction de programme », qu'il s'agisse des « questions d’architecture technique que de sécurité », de la « qualité de l’expérience utilisateurs des applications » ou de la « mise en oeuvre des méthodes agiles dans la conduite de projets ».

Le troisième lot du marché, qui devrait permettre de trouver un prestataire de vérification d’identité à distance par reconnaissance faciale, n'a pas encore été attribué, « dans l’attente d’un arbitrage sur cette question », précise Acteurs Publics. Il avait « finalement été réduit à un usage marginal après les polémiques suscitées par l’emploi de cette technologie controversée » autour du prototype de l'application mobile Alicem

Le ministère de l’Intérieur « entend désormais éviter au maximum d'y recourir et capitaliser sur la phase de délivrance en mairie des nouvelles cartes d’identités électroniques à partir de cet été pour procéder à la vérification d’identité en face à face », conclue l'article. « C’est à cette occasion que les Français devraient se voir remettre un code PIN à six chiffres pour prouver leur identité lorsqu’ils se connectent à un service en ligne ».

Le 19 mai 2021 à 07h52

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