Une plainte contre la fourniture par l’UE de technologies de surveillance hors UE
Le 20 octobre 2021 à 07h38
2 min
Droit
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Privacy International (PI) et une coalition de groupes de défense des droits de l'homme ont demandé au Médiateur européen, l'organe de surveillance de l'UE, d'enquêter sur la fourniture de technologies de surveillance par des agences de l'UE à des pays non-européens.
Les preuves, compilées à partir des rapports internes de l'UE, de la correspondance avec les organes et agences de l'UE, ainsi que des documents obtenus grâce à des demandes d'accès aux documents, détaillent comment ces outils numériques de surveillance ont été et continueront probablement d'être utilisés par les autorités de ces pays pour contourner les libertés des individus et violer leur vie privée, ainsi que d'autres droits fondamentaux.
Certains fonds ont ainsi été utilisés pour former la police en Afrique du Nord aux écoutes téléphoniques, à la surveillance des utilisateurs des médias sociaux et au décryptage du contenu Internet intercepté.
Dans les Balkans, des fonds similaires ont été alloués pour fournir aux autorités des équipements d'écoute électronique et pour construire des systèmes d'identification biométrique.
Le 20 octobre 2021 à 07h38
Commentaires (3)
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Abonnez-vousLe 20/10/2021 à 08h07
et ?
Le 20/10/2021 à 13h03
Affaire à suivre ! Ce serait intéressant de savoir quels pays sont le plus concernés.
Pour la France il y a Nexa/Amesys, je ne connais pas trop pour les autres pays de l’UE (un pays de l’Est pour les Balkans ?)
Le 20/10/2021 à 14h26
Ce n’est pas Alliot-Marie, alors ministre des Affaires étrangères, qui avait proposé “ le savoir-faire français” à la police tunisienne, lors des révolutions arabes ?