#Le brief du 29 novembre 2021

L’inscription sur Bloctel sera automatiquement reconduite à partir du 1er janvier 2022

L’inscription sur Bloctel sera automatiquement reconduite à partir du 1er janvier 2022

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Un décret publié hier au Journal officiel organise la reconduction tacite de l'inscription des consommateurs sur Bloctel, la liste d'opposition au démarchage téléphonique. Il détermine également les données essentielles de l'activité du gestionnaire de cette liste.

Le texte entrera en vigueur le 1er janvier 2022. À date, chaque numéro sera inscrit pour une durée de trois ans, elle-même reconductible pour la même période automatiquement. Les consommateurs, volontairement inscrits, seront informés au moins trois mois avant la date de reconduction tacite des modalités permettant de se désinscrire.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L’inscription sur Bloctel sera automatiquement reconduite à partir du 1er janvier 2022

Google et Apple épinglées par l’autorité de la concurrence italienne

Google et Apple épinglées par l’autorité de la concurrence italienne

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Elle sanctionne ces entreprises de 10 millions d’euros d’amende chacune. Le montant maximum, selon les règles applicables.  

« Tant Google qu'Apple n'avaient pas fourni d'informations claires et immédiates sur le recueil et l’utilisation des données des utilisateurs à des fins commerciales » indique l’autorité. Google se voit reprocher d’avoir omis des informations pertinentes lors de la création d’un compte. Même lacune reprochée chez Apple. 

Google est également épinglé pour avoir reparamétré par défaut des traitements commerciaux sur les données. Apple a, elle, oublié de présenter des choix alternatifs à ces traitements, explique en substance le gendarme de la concurrence italien.

Apple et Google ont décidé de faire appel, rapporte l’AFP.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Google et Apple épinglées par l’autorité de la concurrence italienne

Avalanche de recours contre trois fichiers sécuritaires du ministère de l’Intérieur

Avalanche de recours contre trois fichiers sécuritaires du ministère de l’Intérieur

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Le 3 décembre, le Conseil d’État examinera une pluie de requêtes visant les fichiers sécuritaire EASP (Enquêtes administratives liées à la sécurité publique), GIPASP (Gestion de l'information et prévention des atteintes à la sécurité publique) et PASP (Prévention des atteintes à la sécurité publique).

Trois fichiers qui permettent aux services de l’Intérieur de recueillir des informations sur les opinions des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, ou encore des données de santé, dans des finalités élargies.

Parmi les requérants, la Ligue des droits de l’Homme, la Confédération générale du Travail, la Quadrature du Net, le Conseil national des barreaux, ou encore la Collectivité de Corse. 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Avalanche de recours contre trois fichiers sécuritaires du ministère de l’Intérieur

Israël interdit la vente d’outils de piratage et de surveillance dans 65 pays

Israël interdit la vente d'outils de piratage et de surveillance dans 65 pays

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Le ministère israélien de la Défense a réduit le nombre de pays autorisés à importer des systèmes de cybersécurité israéliens de 102 à 37, révèle Calcalistech (CTech).

La nouvelle liste comprend principalement les pays d'Europe occidentale, les États-Unis et le Canada, et n'inclut plus des pays comme le Maroc, le Mexique, l'Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis, suspectés d'avoir acquis des cyber-outils offensifs de la société israélienne NSO. 

Le secteur israélien de la cybersécurité génère actuellement 10 milliards de dollars de revenus annuels, dont 10% dans les secteurs « offensifs » tels que NSO, souligne CTech. Quelque 13 % de toutes les entreprises de cybersécurité opèreraient depuis Israël, et 29 % de tous les investissements dans le secteur seraient dirigés vers des entreprises israéliennes.

Cette décision fait suite à l'ajout par le département américain du Commerce de NSO Group et de son concurrent Candiru à sa liste noire, souligne HackerNews.

« En commercialisant auprès [des adversaires des États-Unis/de l'OTAN], ces entreprises signalent qu'elles sont prêtes à accepter ou à ignorer le risque que leurs produits puissent renforcer les capacités de gouvernements autoritaires et/ou adversaires, qui peuvent utiliser leurs produits pour cibler les populations vulnérables au sein de leur pays ou mener plus efficacement l'espionnage à l'étranger », a déclaré l' Atlantic Council dans un rapport publié plus tôt ce mois-ci détaillant la prolifération de l'industrie de la cybersurveillance.

La liste mise à jour comprend l'Autriche, l'Italie, l'Islande, l'Irlande, l'Estonie, la Bulgarie, la Belgique, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, la Grèce, le Luxembourg, la Lettonie, la Lituanie, le Liechtenstein, Malte, la Norvège, la Slovénie, la Slovaquie, l'Espagne, le Portugal, la Finlande, la République tchèque, la France, la Croatie, Chypre, la Roumanie, la Suède, la Suisse, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, les États-Unis et le Canada.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Israël interdit la vente d’outils de piratage et de surveillance dans 65 pays

IoT : le gouvernement britannique veut interdire les mots de passe « par défaut »

IoT : le gouvernement britannique veut interdire les mots de passe « par défaut »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Le projet de loi sur la sécurité des produits et les infrastructures de télécommunications énonce trois nouvelles règles, résume la BBC :

  • les mots de passe préchargés « par défaut » et faciles à deviner sont interdits. Tous les produits ont désormais besoin de mots de passe uniques qui ne peuvent pas être réinitialisés aux paramètres d'usine par défaut ;
  • les clients doivent être informés lorsqu'ils achètent un appareil de la durée minimale pendant laquelle il recevra les mises à jour et correctifs de sécurité essentiels ;
  • les chercheurs en sécurité recevront un point de contact public pour signaler les failles et les bogues.

Sont inclus dans son champ d'application une gamme d'appareils allant des smartphones, routeurs, caméras de sécurité, consoles de jeux, appareils électroménagers et jouets connectés à Internet.

Le nouveau régime sera supervisé par un régulateur, qui aura le pouvoir d'infliger aux entreprises des amendes pouvant atteindre 10 millions de livres sterling ou 4 % de leur chiffre d'affaires mondial, ainsi que jusqu'à 20 000 livres sterling par jour pour les contraventions en cours.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

IoT : le gouvernement britannique veut interdire les mots de passe « par défaut »

Cyberespionnage : Nexa (ex-Amesys) a aussi tenté de contourner l’embargo de l’ONU

Cyberespionnage : Nexa (ex-Amesys) a aussi tenté de contourner l’embargo de l’ONU

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L'entreprise, dont les dirigeants avaient déjà été mis en examen pour « complicité d’actes de torture » pour avoir vendu un système de surveillance de masse de l'Internet à Kadhafi ainsi que, en octobre, au général égyptien al Sissi, a vendu un autre système de surveillance des communications à l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, révèle Libération.

Le système acquis par Haftar, « alpha max », permet d’écouter toutes les communications téléphoniques dans une zone, dont la taille dépend de l’antenne. « Une découverte stupéfiante : non seulement la petite entreprise française s’apprêtait à fournir à un acteur non étatique et non reconnu par la communauté internationale, du matériel de surveillance de pointe, mais elle devait pour ce faire contourner l’embargo instauré en 2011 par le Conseil de sécurité des Nations unies. »

« Les faits peuvent constituer l’infraction d’association de malfaiteurs en vue de commettre des tortures ou actes de barbarie », estiment les enquêteurs dans un rapport de synthèse dont Libération a eu connaissance.

De façon pour le moins surprenante, le Parquet national antiterroriste (Pnat), compétent pour les affaires de crime de guerre et crime contre l’humanité, a décidé ne pas ouvrir d’enquête sur ces faits nouveaux, ni d’élargir les investigations à ce nouveau contrat passé avec le maréchal Haftar. 

Il se contente de demander de continuer les investigations dans le cadre procédural existant, et de poursuivre pour des délits douaniers, autrement moins graves que « l’entente en vue de commettre des crimes de torture ». 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Cyberespionnage : Nexa (ex-Amesys) a aussi tenté de contourner l’embargo de l’ONU

Index mobile-first : Google ne fixe plus de date

Index mobile-first : Google ne fixe plus de date

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L'idée était au départ de migrer vers cette solution pour l'ensemble des sites dès le mois de mars, mais la pandémie a retardé ce calendrier. Désormais, le géant américain admet que certains sites ne sont pas prêts, parfois pour des questions légitimes, et laisse donc « le calendrier ouvert pour les prochaines étapes ».

Ainsi, l'indexation qui prend en compte la version mobile en priorité pour chaque site indexé est désormais un horizon et ne correspond plus à une date butoir. Une décision prise dans un contexte où les choix parfois arbitraires du moteur sont de plus en plus contestés.

Google renvoie toujours à sa search console pour plus de détails et à son espace communautaire pour d'éventuelles questions.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Index mobile-first : Google ne fixe plus de date

Solar Orbiter a réalisé sans encombre « le survol de la Terre le plus risqué de l’ESA »

Solar Orbiter a réalisé sans encombre « le survol de la Terre le plus risqué de l’ESA »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Lancée en février 2020 à bord d’une fusée Atlas V, les observations de la sonde ont déjà permis de publier de premiers résultats scientifiques quelques mois après son lancement.

Ce week-end, Solar Orbiter a survolé notre planète pour réduire l’énergie liée à sa vitesse : « le satellite d’observation sera ensuite prêt pour effectuer les prochains six survols de Vénus prévus au programme. Ces dernières assistances gravitationnelles affineront et inclineront l'orbite de Solar Orbiter, permettant à la sonde protégée de la chaleur de capturer les toutes premières images directes des pôles de notre étoile, et bien plus encore ».

Pour ce passage en rase-motte, la sonde est passée à 460 km de la surface de la Terre, soit à peine 30 km au-dessus de l’orbite de la Station spatiale internationale. Durant ce survol, elle a traversé « deux fois l’anneau géostationnaire à 36 000 km de la surface de la Terre ». Elle est même passée « sous le niveau de l’orbite terrestre basse, soit à moins de 2 000 km, deux zones encombrées de débris spatiaux ».

« La probabilité que Solar Orbiter de l’ESA rencontre des débris lors de son prochain survol de la Terre est vraiment très faible. Le risque n’est pas nul pour autant. Il est en tout cas nettement plus élevé que pour tous les survols jamais réalisés par l’ESA. Le simple fait que ce risque existe révèle clairement le désordre qui règne dans l’espace et la nécessité de prendre des mesures pour éliminer nos débris », explique l’Agence spatiale européenne.

Cette dernière a confirmé que le passage dans cette zone de possibles turbulences s’était déroulé sans encombre.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Solar Orbiter a réalisé sans encombre « le survol de la Terre le plus risqué de l’ESA »

« L’espace pour tous » validé par le Conseil européen

« L'espace pour tous » validé par le Conseil européen

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Les ministres « soulignent l'importance que revêt la participation de parties prenantes de tous les États membres dans le secteur spatial et le renforcement des liens entre les secteurs spatial et non spatial ».

Ils « insistent sur l'importance que revêt une participation plus équitable aux projets spatiaux par les différentes parties prenantes dans tous les États membres, laquelle permettra une croissance équilibrée et assurera la compétitivité de l'écosystème spatial ».

Il est aussi question « d'inclure les jeunes entreprises, les PME et les sociétés à moyenne capitalisation ».

Le 29 novembre 2021 à 09h02

« L’espace pour tous » validé par le Conseil européen

Jean-Michel Jarre vante l’émergence d’un « métavers à la française »

Jean-Michel Jarre vante l'émergence d'un « métavers à la française »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Dans une tribune publiée dans le JDD, le musicien connu pour ses positions engagées dans le domaine de la lutte contre le piratage, indique qu'il est « urgent d'acquérir notre autonomie dans les domaines de production et de diffusion des technologies immersives ».

Pour lui, « nous ne devons pas les abandonner à Mark Zuckerberg » dont la vision serait déjà « datée ». « Un métavers français et européen devrait regrouper un ensemble de plateformes et d'acteurs dans les domaines de la réalité virtuelle, augmentée ou étendue, de l'intelligence artificielle, et un cloud indépendant ». 

Un projet qui aurait déjà été financé à hauteur de 200 millions d'euros par le ministère de la culture se félicite-t-il, un « amorçage ». Ainsi, ces millions « bien répartis entre des acteurs pertinents et expérimentés du secteur des technologies et des productions immersives » doivent nous permettre de « devenir extrêmement compétitif dans le monde ». 

Bien entendu, il précise que ce métavers français devra « aussi prendre en compte les sujets de formation aux nouveaux métiers du son et de la musique, qui généreront des dizaines de milliers d'emplois. Ne l'oublions jamais, les oreilles ouvrent les yeux ». 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Jean-Michel Jarre vante l’émergence d’un « métavers à la française »

OVHcloud se lance sur Twitch et renforce son DBaaS

OVHcloud se lance sur Twitch et renforce son DBaaS

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L'hébergeur français donne rendez-vous sur la plateforme le 30 novembre pour un premier live : « Il s'agira d'une session Q&R. Nos spécialistes répondront à toutes vos questions ».

Il fait référence à un tweet qui annonce l'évènement, précisant que cette session qui se déroulera à partir de 15 h sera en anglais. Dans un tweet Bastien Vé indique que l'entreprise va expérimenter sur Twitch dans les mois à venir et demande à ceux qui le suivent ce qu'ils aimeraient y découvrir.

Il précise au passage que s'il y a de la demande pour des contenus en français, ils pourront être proposés. Enfin, et comme prévu, OpenSearch rejoint PostgreSQL, MySQL, Apache Kafka, et Redis dans les bêtas ouverte de l'offre DB-as-a-Service.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

OVHcloud se lance sur Twitch et renforce son DBaaS

Le patron de TIM (Telecom Italia) démissionne, l’opérateur va examiner l’offre de rachat de KKR

Le patron de TIM (Telecom Italia) démissionne, l’opérateur va examiner l’offre de rachat de KKR

Le 29 novembre 2021 à 09h02

« Plombé par de piètres résultats et des difficultés dans le numérique, l'opérateur Telecom Italia (Tim) a vu son patron Luigi Gubitosi démissionner vendredi à l'issue d'un long conseil d'administration », explique l’AFP.

Le CA extraordinaire a duré près de 5 h et, à son issue, on apprenait la démission de son patron Luigi Gubitosi. Il a été remplacé par Pietro Labriola, « qui dirigeait les activités brésiliennes de la société, tandis que le président du conseil d'administration Salvatore Rossi va prendre en charge une grande partie des fonctions de M. Gubitosi », ajoutent nos confrères.

Le Conseil annonce aussi la mise en place d’un « comité ad hoc pour étudier la proposition faite lundi par le fonds KKR ». Ce dernier a en effet mis 11 milliards d’euros sur la table afin de récupérer la totalité du capital de l’opérateur italien.

Vivendi détient 23,75% du capital de TIM et jugeait la semaine dernière l’offre sous-évaluée et affirmait n’avoir « aucune intention de céder sa participation ». Cette offre de rachat est dans tous les cas soumise à plusieurs conditions, notamment l’autorisation du gouvernement italien car « l'activité de Telecom Italia étant considérée comme un actif stratégique national » et des autorités compétentes. 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Le patron de TIM (Telecom Italia) démissionne, l’opérateur va examiner l’offre de rachat de KKR

Serge Abiteboul : « le Français qui a vu naître Google »

Serge Abiteboul : « le Français qui a vu naître Google »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

France Inter a invité ce membre du collège de l'Arcep, ancien directeur de recherche à INRIA connu (notamment) pour ses travaux sur les bases de données, qui « a vu Google avant même que Google naisse », lorsque le moteur n'était qu'à l'état d'embryon à Stanford.

« La grande chercheuse Shoshana Zuboff fait même de Google le pionnier du capitalisme de surveillance [...] c'est avec tout ça en tête, que j’ai demandé à Serge de venir me raconter cette histoire » ajoute l'animateur Xavier de La Porte.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Serge Abiteboul : « le Français qui a vu naître Google »

CronRAT : un malware qui se cache dans les tâches Cron du… 31 février

CronRAT : un malware qui se cache dans les tâches Cron du… 31 février

Le 29 novembre 2021 à 09h02

En se basant sur un rapport de Sansec, Bleeping Computer explique qu’il s’agit d’un Remote Access Trojan (RAT) qui cible « les boutiques en ligne et permet aux attaquants de voler des données de carte de paiement ».

Les développeurs du malware utilisent une nouvelle technique pour se cacher : des lignes syntaxiquement valides pour une tâche Cron (donc acceptées par le système), « mais qui généreraient une erreur lors de leur exécution.Cela n’arrive par contre jamais puisqu’elle devrait avoir lieu le 31 février », une date qui n’existe pas (durant les années bissextiles, février n’a que 29 jours).

Le code, caché sous plusieurs couches de compression et d’encodage, « inclut des commandes d’autodestruction, de synchronisation et un protocole personnalisé qui permet la communication avec un serveur distant ». Au final, le risque est élevé puisque les pirates peuvent exécuter à distance n’importe quelle commande sur le système compromis. 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

CronRAT : un malware qui se cache dans les tâches Cron du… 31 février

Une recommandation sur l’éthique de l’IA à l’UNESCO

Une recommandation sur l’éthique de l’IA à l’UNESCO

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Les 193 États membres de l’UNESCO ont adopté la première norme mondiale sur l’éthique de l’intelligence artificielle. « Ce texte historique énonce des valeurs et principes communs qui guideront la mise en place de l’infrastructure juridique nécessaire pour assurer un développement sain de l’IA » indique l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.

Si elle salue les « résultats remarquables » de l’IA dans « le dépistage du cancer et la création d'environnements inclusifs pour les personnes handicapées », la lutte contre « le changement climatique », « la faim dans le monde », la réduction de la pauvreté, c’est immédiatement pour en épingler « les nouveaux défis ».

« On assiste à une augmentation des préjugés sexistes et ethniques, des menaces qui pèsent sur la vie privée, la dignité et la capacité d’agir, des dangers de la surveillance de masse et de l'utilisation accrue de technologies de l’IA peu fiables dans l'application de la loi, pour ne citer que quelques exemples ». 

La recommandation sur l'éthique de l’IA « est une réponse forte », assure l’UNESCO. Le texte comprend plusieurs chapitres comme la protection des données (« tous les individus devraient pouvoir accéder aux enregistrements de leurs données personnelles, et même les effacer »), l’interdiction « de la notation sociale et de la surveillance de masse », ou encore la protection de l’environnement : « Les acteurs de l’IA devraient privilégier les méthodes d’IA économes en données, en énergie et en ressources qui contribueront à faire de l’IA un outil majeur dans la lutte contre le changement climatique et la résolution de problèmes environnementaux ». 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Une recommandation sur l’éthique de l’IA à l’UNESCO

L’Université Côte d’Azur va retirer les caméras des salles de classe des futurs enseignants

L’Université Côte d'Azur va retirer les caméras des salles de classe des futurs enseignants

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Une décision prise suite à une plainte auprès de la CNIL et après un article de Libération révélant la présence de ces deux caméras qui « avaient été installées début novembre dans deux salles de classe de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé) de l’académie de Nice (Alpes-Maritimes) » indique Ouest France

Elles avaient « pour objectif de surveiller les issues principales du site afin de sécuriser les intrusions potentielles conformément aux recommandations du plan Vigipirate. Les caméras sont donc uniquement tournées vers des points d’accès au site », précise l’université dans un communiqué adressé à nos confrères. 

« L’objectif n’a jamais été de pointer sur les salles de cours, mais de pointer uniquement sur les portes d’accès. Faisant suite aux retours des membres de la communauté, nous avons donc tout simplement décidé de retirer ces 2 caméras, chose que nous aurions faite de la même manière et avec la même célérité si la demande nous était arrivée par des remontées internes traditionnelles » ajoute l’établissement, qui assure que ces dispositifs n’avaient pas été mis en service. 

« Sauf circonstances exceptionnelles, un système de vidéosurveillance plaçant des élèves ou des salariés sous surveillance systématique et continue, dans leurs lieux de vie et de travail, est excessif » avait estimé la CNIL en décembre 2019.  Pour le cas présent, les enseignants n’avaient pas été avertis de la présence de ces yeux électroniques. Karine Lambert, maîtresse de conférences en histoire, indique à Libération que ces caméras, bientôt retirées, sont « au-dessus du bureau du prof ». 

Pour l’enseignante, « c’est une forme de mépris. C’est insupportable car on est dans des espaces d’enseignement où la liberté d’expression est quelque chose d’important, mais aussi pour ce qu’une caméra signifie en termes de surveillance. On donne des cours d’éthique scientifique aux étudiants, notamment sur les précautions à prendre en vidéo. Quand je filme des collègues sur Zoom, je demande un droit à l’image. Ça me met en porte-à-faux sur l’éthique.»

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L’Université Côte d’Azur va retirer les caméras des salles de classe des futurs enseignants

À l’UNESCO, des « normes internationales ambitieuses pour la science ouverte »

À l’UNESCO, des « normes internationales ambitieuses pour la science ouverte »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture explique que ce cadre a été adopté par les 193 pays participants à sa conférence générale. Le but est de rendre « la science plus transparente et plus accessible ».

Cette « Recommandation de l’UNESCO sur une science ouverte permettra à la science d’être plus équitable et plus inclusive ». « Les scientifiques et les ingénieurs emploient des licences ouvertes pour partager plus largement leurs publications, leurs données, leurs logiciels et même leur matériel. La science ouverte devrait donc renforcer la coopération scientifique internationale », ajoute l’Organisation.

Cette dernière dresse un constat plutôt encourageant : « L’accès à environ 70 % des publications scientifiques est payant. Cependant, ces deux dernières années, cette proportion a chuté pour atteindre environ 30 % pour les publications portant spécifiquement sur la COVID-19, ce qui montre que la science peut être plus ouverte ».

« Les États membres sont encouragés à donner la priorité à sept domaines dans leur mise en œuvre de la Recommandation », dont « la promotion d’une compréhension commune » et le « développement d’un environnement favorable », « l’investissement dans les infrastructures et les services », la formation, etc. 

Le 29 novembre 2021 à 09h02

À l’UNESCO, des « normes internationales ambitieuses pour la science ouverte »

Une coalition attaque Microsoft sur le terrain de la concurrence, réclamant des règles du jeu équitable

Une coalition attaque Microsoft sur le terrain de la concurrence, réclamant des règles du jeu équitable

Le 29 novembre 2021 à 09h02

En cause ? La présence de OneDrive ou encore de Teams, poussés partout par le géant américain, laissant peu de place aux solutions alternatives. « La situation est similaire à celle de la fin des années 90, quand Microsoft intégrait Internet Explorer à Windows pour concurrencer Netscape », indique le communiqué

La coalition réclame la fin des barrières d’entrée (et donc la préinstallation de ces solutions dans les services Microsoft) et des normes ouvertes et interopérables pour faciliter les migrations et offrir le choix aux clients finaux. Nextcloud GmbH rappelle avoir déposé une plainte auprès de la Direction générale de la concurrence de l'UE mais également devant les autorités allemandes chargées du secteur. Parmi les autres membres de la coalition, European Digital SME Alliance, The Document Foundation, Free Software Foundation Europe, Euclidia, Aquaray, Abilian, ECorp/Esolutions, Linagora, LinuxHotel, Open Project, ou encore Whaller. 

« En intégrant des services comme OneDrive, Teams ou des parties d'Office 365 dans Windows, Microsoft contraint les choix des clients et nuit donc à l'ensemble de l'écosystème informatique en Europe. Microsoft devrait rivaliser sur les mérites de ses solutions, pas en étranglant des utilisateurs avec des comportements anti-concurrentiels. Nous exhortons le législateur à mettre fin à ces pratiques », estime Gaël Duval, le fondateur et PDG d'ECorp/Esolutions.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Une coalition attaque Microsoft sur le terrain de la concurrence, réclamant des règles du jeu équitable

Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Il est question du « système français qui a raflé la mise lors de la récente 24e Computer Olympiad, une compétition mondiale multijeux pour intelligences artificielles ». Le système « a en effet battu tous ses concurrents à pas moins de 11 jeux de société – sur les 23 représentés – ce qui lui a valu autant de médailles d’or ! ».

« Habituellement, les meilleures équipes obtiennent 2 à 3 médailles d'or. C’est dire l’avancée que représentent ces travaux », indique Nicolas Jouandeau, directeur du Laboratoire d’informatique avancée de Saint-Denis (Lamsade).

Pour les chercheurs, Athénan dispose d’un atout : il « n’a besoin que d’un ordinateur “classique” équipé d’une carte graphique et d’un nombre normal de processeurs pour "bien" jouer ». À contrario, AlphaZero de DeepMind « nécessite généralement un super-calculateur équipé d’une centaine de cartes graphiques et d’une centaine de processeurs », affirme Quentin Cohen-Solal. 

Pour le CNRS, Athénan permet donc « de faire, au moins sur certains jeux, aussi bien que ce qui existe, mais avec moins de ressources ». Quentin Cohen-Solal (créateur de l’IA travaillant aussi à Lamsade) espère par la suite pouvoir mesurer son système à un champion humain… « ou une IA qui a surpassé un tel expert », par exemple les échecs : cela, « afin d’obtenir un résultat très fort, qui prouverait que notre logiciel peut atteindre un niveau surhumain ».

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Le Journal du CNRS revient sur Athénan, « une IA joueuse multi-championne »

Canal+ défend sa chronologie des médias

Canal+ défend sa chronologie des médias

Le 29 novembre 2021 à 09h02

La chaîne payante demande tout simplement l’annulation de l’article 28 de l’ordonnance du 21 décembre 2020.  Il demande aux organisations professionnelles et aux éditeurs de services de trouver un nouvel accord sur la chronologie des médias.

Canal+ réclame également l’annulation du décret du 26 janvier 2021 appelé par l’ordonnance.  Il fixe le délai au terme duquel un nouvel accord portant sur les délais applicables à l'exploitation d'une œuvre cinématographique sur les services de médias audiovisuels à la demande (SMAD) et sur les services de télévision doit être rendu obligatoire.

Dans une première procédure de référé, la filiale de Vivendi était repartie bredouille, faute d’avoir pu démontrer l'existence d'une situation d'urgence.

Le 29 novembre 2021 à 09h02

Canal+ défend sa chronologie des médias

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