Résultats trimestriels : Alphabet, Apple et Microsoft sortent d’un printemps compliqué
Le 29 juillet 2022 à 06h19
2 min
Économie
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Les trois grandes entreprises ont traversé un trimestre que les analystes prévoyaient bien complexe. Si les résultats sont « moins pires » que prévu, on note quand même un recul des bénéfices chez deux d’entre eux.
C’est le cas d’Alphabet. Le chiffre d’affaires de 69,7 milliards de dollars est en hausse de 13 % par rapport à l’année dernière, mais les bénéfices de 16 milliards sont en recul de 13 %. La publicité a représenté comme d’habitude la majorité des revenus avec 40,7 milliards de dollars. L’activité cloud a rapporté 6,2 milliards et la publicité sur YouTube 7,3 milliards.
Chez Apple, l’insolent chiffre d’affaires est de 83 milliards de dollars, en hausse de 1,87 % sur un an. En revanche, les bénéfices subissent une petite claque de - 10,59 %. Les ventes d’iPhone ont légèrement progressé en un an avec 40,665 milliards de revenus (+ 2,77 %), mais les ventes d’iPad et de Mac ont reculé, avec respectivement 7,224 milliards de dollars (- 1,95 %) et 7,382 milliards (- 10,36 %). Les services sont en progression avant 19,604 milliards (+ 12,11 %).
C’est Microsoft qui s’en tire le mieux, avec un chiffre d’affaires de 51,9 milliards de dollars (+ 12 % sur un an) et un bénéfice net de 16,7 milliards, soit une progression de 2 %. Les ventes de licences Windows aux OEM ont chuté de 2 %, mais les ventes de Surface ont augmenté de 10 %, dans un marché du PC en retrait après la période de la pandémie.
La branche Productivity and Business a rapporté 16,6 milliards (+ 13 %), tandis que la branche Cloud affiche toujours une croissance à deux chiffres trimestre après trimestre, avec 20,9 milliards de dollars (+ 20 %).
Le 29 juillet 2022 à 06h19
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 29/07/2022 à 08h32
Pas grave, ils vont augmenter leurs tarifs…
Le 29/07/2022 à 11h32
Si j’étais mauvaise langue, plutôt une meilleur optimisation fiscal qui permet de diminuer le bénéfice et donc les impôts calculés dessus.
Le 29/07/2022 à 12h29
Les optimisations fiscales sont tellement poussées que cela en devient un danger pour nos démocraties.
Le 29/07/2022 à 13h14
J’aurai dit que c’est un danger depuis longtemps
Le 29/07/2022 à 13h24
Oui bien d’accord.
On a de “beaux restes” qui jusqu’ici ont amortis ces “optimisations légales”.
Le truc c’est que j’ai l’impression qu’on arrive au bout : Plus de personnels hospitalier (sauf pour les administratifs dans les ARS :( ), plus de prof, pas assez attractif, moins d’assurance chaumage, moins de service public, moins de petite ligne de train du quotidiens etc.
A un moment ça va mal finir (si la crise climatique s’en est pas occupée avant).
Le 31/07/2022 à 17h03
“A un moment ça va mal finir (si la crise climatique s’en est pas occupée avant).”
Un prof de Stanford a démontré que, hors catastrophe majeure, les 0,1% et 1% les plus riches voient leur richesse s’accroître au détriment du reste de la population. Depuis toujours et partout. Donc la situation est “normale” et seule une catastrophe climatique aurait le format pour changer la donne, id est l’extraction de la plus value.