#Le brief du 26 septembre 2022

Pas de lancement d’Artemis demain à cause de la météo

Pas de lancement d’Artemis demain à cause de la météo

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Cette première étape du retour des humains sur la Lune subit un nouveau retard. Après une fuite d’hydrogène liquide, c’est désormais la météo qui vient mettre son grain de sel, et plus précisément la tempête tropicale Ian. 

Reste une question en suspens : la NASA va-t-elle faire rentrer la fusée SLS dans son hangar ou la laisser sur son pas de tir. La décision devrait être prise très rapidement. L’avantage de rester sur la rampe est de laisser la fenêtre du 2 octobre ouverte pour un lancement. 

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Pas de lancement d’Artemis demain à cause de la météo

TikTok déploie un bouton Dislike

TikTok déploie un bouton Dislike

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Il y a quelques mois, TikTok avait lancé un test auprès d’un petit échantillon d'utilisateurs. Dans l’idée de lutter contre les commentaires désagréables, voire toxiques, un bouton « Dislike » (« Je n’aime pas ») était apparu.

Cette fonction est désormais en cours de déploiement pour l’ensemble des utilisateurs. À droite du petit cœur habituel aux côtés de chaque commentaire, un pouce pointant vers le bas apparait. Si votre compte est compatible, vous pourrez ainsi signaler votre mécontentement.

TikTok indique dans une série de tweets qu’il s’agira d’une forme de retours directs de la communauté, qui permettra de lutter contre la toxicité qui survient parfois. Selon le service, il s’agit de promouvoir la bonne ambiance… en pointant ceux responsables de la mauvaise, si cela a un sens.

Pour éviter les débordements, TikTok n’affichera pas le nombre de « dislikes » qu’un commentaire aura collecté. En outre, en cas de changement d’avis, on pourra enlever ce vilain pouce en rappuyant dessus, voire le remplacer par un cœur. Les dislikes ne sont pas non plus visibles pour la personne à l’origine de la publication. Il n’y aura donc pas de notification.

Le 26 septembre 2022 à 05h00

TikTok déploie un bouton Dislike

Clearview AI propose (aussi) désormais d’aider les avocats à innocenter leurs clients

Clearview AI propose (aussi) désormais d'aider les avocats à innocenter leurs clients

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Accusée d'avoir illégalement téléchargé 20 milliards de photos sur des médias sociaux, tels que Facebook, LinkedIn et Instagram, entre autres, afin d'aider les autorités à identifier des suspects, la très controversée société de reconnaissance biométrique faciale Clearview AI vient d'aider un avocat à innocenter un Américain injustement accusé d'homicide, rapporte le New York Times.

En 2017, Andrew Grantt Conlyn était victime d'un accident de voiture après que l'un de ses amis, qui la conduisait, en état d'ébriété et en excès de vitesse, ait fait une embardée.

Coincé dans la voiture par sa ceinture de sécurité, il n'eut la vie sauve que grâce à un inconnu qui parvint à l'extraire du véhicule en feu. Le conducteur, éjecté de la voiture, était mort. 

En 2019, Conlyn fut accusé d'avoir conduit la voiture : il risquait jusqu'à 15 ans de prison. La police avait certes parlé avec son sauveur, et enregistré leur conversation avec leurs caméras corporelles, mais pas noté son identité ni ses coordonnées.

Après avoir passé des centaines d'heures à le rechercher, son avocat implora Hoan Ton-That, le directeur général de Clearview AI, à tenter de les aider à l'identifier : 

« Je suis conscient que votre entreprise ne fournit son logiciel de reconnaissance faciale qu'aux forces de l'ordre. Que se passe-t-il si ces mêmes agences refusent d'utiliser Clearview AI pour identifier un témoin oculaire autrement non identifié qui pourrait innocenter une personne innocente ? »

Autorisé à utiliser Clearview parce qu’il avait été commis d’office, et donc mandaté et rétribué par les autorités, son avocat parvint, « en deux secondes », à retrouver une photo du bon samaritain, confirmant par ses tatouages qu'il s'agissait bien de lui. 

Après avoir passé des années à raconter cette mésaventure, ce dernier explique avoir été choqué de découvrir comment il a été identifié, alors que la police n'avait pas pris la peine de relever son identité : « il avait entendu parler de la technologie de reconnaissance faciale, mais pensait qu'elle n'était utilisée que pour trouver des criminels », explique le New York Times : 

« Je suis reconnaissant qu'ils m'aient trouvé. Je ne voulais pas qu'un innocent soit envoyé en prison pendant 15 ans pour quelque chose qu'il n'a pas fait. »

Clearview AI propose donc désormais aux avocats de clients « indigents » et commis d’office « des essais gratuits de 30 jours, comme elle le fait pour ses clients des forces de l'ordre ».

« Cela met vraiment tout le monde sur un pied d'égalité », explique Hoan Ton-That. « Les gens verraient la technologie d'un tout autre œil si les avocats commis d'office y avaient également accès », ajoutant que cet accès « renforcerait la confiance dans le système ».

Kashmir Hill, la journaliste du New York Times autrice de l'article, constate de son côté que la moitié des mentions, sur Twitter, « capture vraiment la nuance et la complexité inhérentes à une technologie capable à la fois du bien et du mal », mais que l'autre moitié la traite d'« imbécile propagandiste », concluant que « c'est pour ça que j'aime Twitter ».

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Clearview AI propose (aussi) désormais d’aider les avocats à innocenter leurs clients

Reflets.info poursuivi au tribunal de commerce pour ses articles sur Altice

Reflets.info poursuivi au tribunal de commerce pour ses articles sur Altice

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Le groupe Altice vient d'assigner en référé notre confrère Rebuild.sh (la société qui édite Reflets.info) devant le tribunal de commerce, afin qu'il supprime, « sous astreinte de 500 euros par jour de retard », trois articles consacrés aux données mises en ligne fin août par le groupe de rançongiciel HIVE :

« En nous assignant devant le tribunal de commerce, Altice tente de contourner le droit de la presse et nous attaque sur la base de la nouvelle loi sur le secret des affaires qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque de son vote. »

« Derrière une telle plainte se profile une lourde attaque contre la démocratie et son exercice par les citoyens », précise Reflets, qui a d'ailleurs reçu le « soutien total » du SNJ, le premier syndicat de journalistes, ainsi que du collectif Informer n'est pas un délit, qui déplore l'augmentation de ce type de « procédures baillons » :  

« Ce que nous redoutions depuis des années commence à devenir la règle. Des entreprises attaquent désormais des journalistes et leur média devant le tribunal de commerce, contournant la loi de 1881 sur la liberté de la presse. [...] Ce genre d’attaque montre une volonté de nuire au nom du secret des affaires contre lequel nous nous sommes battus depuis 2015. Il est une grave atteinte à la liberté d’informer. »

« Si Reflets perd le procès bâillon intenté par #Altice, on ne pourra plus parler de fuites de données comme les Macronleaks, les Luxkeaks... », alerte Antoine Champagne, le rédacteur en chef de Reflets.

L’audience est fixée ce mardi 27 septembre au tribunal de commerce de Nanterre. Reflets, qui est par ailleurs également attaqué, tout comme Arrêt sur images, Mediapart et Next INpact, par Avisa Partners, vient d'ouvrir une cagnotte en ligne afin de régler les frais de procédure, et rappelle qu'il est également possible de lui faire un don déductible des impôts via J'aime l'info.

Le 26 septembre 2022 à 05h00

Reflets.info poursuivi au tribunal de commerce pour ses articles sur Altice

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