Accord entre Airbus et Renault sur l’électrique (et les batteries)
Le 02 décembre 2022 à 06h13
1 min
Sciences et espace
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Les leaders de l'aéronautique et de l'automobile Airbus et Renault ont signé un accord de recherche et développement pour faire émerger la future génération de batteries. Selon le communiqué de presse d'Airbus, la coopération portera notamment sur l'optimisation de la gestion de l'énergie et l'amélioration du poids des batteries.
Les deux entreprises planifient de collaborer sur la conception de batteries solides qui permettraient de doubler la densité énergétique par rapport aux batteries lithium-ion actuelles d'ici 2030. Si du côté de Renault, l'idée est de pouvoir améliorer le tout électrique de ses véhicules, chez Airbus, ce sont certaines fonctions de l'avion qui pourraient petit à petit passer sur batteries.
Le 02 décembre 2022 à 06h13
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 02/12/2022 à 09h50
Enfin un progrès sensible à envisager dans ce domaine.
Nous avons juste un demi-siècle de retard : le premier choc pétrolier remonte à 1973.
Et avec quoi roulons-nous, volons-nous, naviguons-nous ? Au pétrole !
C’est comme l’isolation des habitations : sous prétexte de ne pas porter atteinte au droit de propriété, aucune obligation à isoler par l’extérieur. Seule l’évolution des normes de constructions a été possible pour les constructions à venir. Résultat des courses : des millions de passoires thermiques, en maisons individuelles ou en en copropriétés…
Le 05/12/2022 à 05h56
pour l’exterieur la France est englué dans les règlements concernant la modification d’apparence des façade, et si tu a un site classé a moins de 1km interviennent les architecte des bâtiments de France.
on a du patrimoine de plusieurs siècle ce serais dommage de tous couvrir avec du polystyrène :)
Le 05/12/2022 à 17h35
Oui, mais là il va falloir faire dans le pragmatique. Et ça commence à devenir urgent, non ?
Le 02/12/2022 à 13h39
Le communiqué (qui a déjà 2 jours) se contente de parler d’hybrides.
L’inertie est assez proche puisque la même cause (disponnibilité) produit systématiquement le même effet : l’effacement des questions fondamendales au profit de solutions lucratives à court terme.
(cas pratique : payer une facture d’énergie élevée plutôt qu’une mensualité bancaire élevée. (tautologie d’actualité depuis l’invention de la cheminée)
cas pratique n2 : faire produire de l’énergie polluante en amont pour se parer de vert en aval avec au passage la promesse de diminuer le coût de maintenance des turboréacteurs pour faire grimper celui des chaudières au charbon (tautologie cette fois prédictible par l’algèbre).
Le 02/12/2022 à 16h21
Comme les camions Renault alors les Airbus auront une autonomie de 200km ;-).
Boing devra plus se méfier des Chinois que des Européens dans le futur
J’ai adoré les moqueries de Renault face à Tesla. Renault se vantait de permettre les précommande à partir du 1er décembre en Europe alors que Tesla ne l’a pas fait.
Mais un camion Tesla fait 4 fois plus de km et avec une toute autre charge que les camions Renault.
Le 02/12/2022 à 17h39
« chez Airbus, ce sont certaines fonctions de l’avion qui pourraient petit à petit passer sur batteries » :
il est question, pas seulement chez Airbus, de remplacer le roulage à l’aide des réacteurs par des moteurs électriques dans les trains d’atterrissage, apparemment le roulage consomme une quantité pas si faible de carburant (le rendement est mauvais).
Peut-être à terme également remplacer l’APU (le mini-réacteur situé en queue et qui sert de générateur de courant et qui sert à démarrer les réacteurs) par des batteries.
Quel retard ? Les progrès dans les batteries sont constants et ne datent pas d’hier, et on connaît le potentiel maximal des batteries (selon la technique et les matériaux considérés), qui longtemps n’a pas encouragé de se lancer dans cette voie pour la propulsion. Si en 2022 on n’a toujours pas de batteries qui permettent de faire 600 km avec une voiture et un “plein” en quelques minutes, c’est bien que ce n’est pas trivial (et il faut voir le poids supplémentaire que ça implique).
C’est aussi et surtout parce que quand on fait les calculs, la rentabilité d’une bonne isolation est très longue à venir (de mémoire c’est facilement 15 à 20 ans). Certes, avec l’augmentation du prix de l’énergie, qui est bon marché jusqu’à présent, ça va changer la donne du retour sur investissement.