#Le brief du 25 avril 2023

Orange va construire un nouveau câble sous-marin entre la France et la Tunisie

Orange va construire un nouveau câble sous-marin entre la France et la Tunisie

Le 25 avril 2023 à 05h22

Il reliera la Tunisie (Bizerte) et la France (Marseille) et sera cofinancé par la Commission européenne dans le cadre du programme « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe » (MIE).

Le câble mesurera 1 050 km de long et proposera une capacité de 20 Tb/s. La mise en service est prévue pour fin 2025.

Le 25 avril 2023 à 05h22

Orange va construire un nouveau câble sous-marin entre la France et la Tunisie

Orange contre Arcep : le Conseil d’État ne transmet pas la QPC et valide la décision du régulateur

Orange contre Arcep : le Conseil d’État ne transmet pas la QPC et valide la décision du régulateur

Le 25 avril 2023 à 05h22

Le gendarme des télécoms se félicite évidemment de cette décision :

« Par sa décision du 21 avril 2023, le Conseil d’État décide de ne pas transmettre la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Il rejette également le recours de la société Orange contre la décision de l’Arcep, mettant en demeure Orange de respecter ses engagements de déploiement de la fibre dans des zones moyennement denses ».

Pour l’Arcep, cette décision « conforte l’organisation de son collège ainsi que la démarche et l’analyse qu’elle a mené sur le contrôle des engagements d’Orange ».

Ce n’était pas la première fois qu’Orange déposait une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État au sujet du pouvoir de sanction de l'Arcep. Patrick Chaize, sénateur de l'Ain et vice-président de la commission de l'aménagement du territoire, comparait alors l’action d’Orange à une déclaration de guerre : « Ce dépôt de QPC aura de toute façon un effet, même si Orange la retire aujourd'hui. Ça donne à Orange le poids de dire : j'ai l'arme nucléaire ».

Le 25 avril 2023 à 05h22

Orange contre Arcep : le Conseil d’État ne transmet pas la QPC et valide la décision du régulateur

Une start-up derrière l’escroquerie aux IMSI-catchers baladés en voiture dans Paris

Une start-up derrière l'escroquerie aux IMSI-catchers baladés en voiture dans Paris

Le 25 avril 2023 à 05h22

Libé revient sur « les dessous d'une escroquerie dernier cri » et inédite, « avec des centaines de milliers de cibles bombardées de messages attribués à l’assurance maladie ou contactées par de faux conseillers bancaires » grâce à des IMSI catchers baladés en voiture dans Paris et ses banlieues huppées : 

« Théoriquement réservé aux services de renseignement et aux unités spécialisées de police ou de gendarmerie, cet outil permet d’aspirer les numéros de tous les téléphones portables dans un rayon d’environ 200 mètres. Le boîtier simule une fausse antenne relais et s’intercale entre l’appareil et les antennes relais de l’opérateur téléphonique classique. » 

Après avoir identifié puis aspiré les numéros des téléphones environnants sur la fréquence 4G, « l’Imsi-catcher basculait sur la fréquence 2G, moins sécurisée », explique Libé, afin de leur envoyer des SMS frauduleux attribués à l’assurance maladie et proposant de « mettre à jour leur carte vitale, puis d’entrer leurs coordonnées bancaires ».

SMiShing : cinq escrocs mis en examen pour 424 000 SMS envoyés via des IMSI-catchers

Plus de 240 000 clients d'Orange auraient été ciblés entre septembre et février, sans que l'on comprenne pourquoi les autres opérateurs auraient été épargnés. Reste que l'exploitation d'un téléphone qui servait de télécommande à l'un des IMSI-catchers a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à une start-up se revendiquant du « marketing digital » et de « l'envoi de SMS de masse », Scion Data Agency, sise à Neuilly-sur-Seine.

Ses deux fondateurs, de 27 et 31 ans, ont expliqué qu'il ne s'agissait pas d'IMSI-catchers, mais de « cell broadcasters », les premiers servant à intercepter, les seconds à envoyer des données, notamment lors de situations de crise, afin d'alerter la population.

Libé rappelle que l'acquisition et l'utilisation d'IMSI-catchers est « extrêmement encadrée », et que leur nombre « est d’ailleurs contingenté par ministère : 70 pour l’Intérieur, 20 pour la Défense, 5 pour Bercy et 5 pour la chancellerie ». 

Les deux start-uppers auraient acheté leur matériel 18 430 euros auprès d'un vendeur chinois qui « propose aussi des armes de guerre, en particulier des robots tueurs, des drones d’attaque et des missiles sol-sol ».

Mis en examen pour une dizaine d’infractions, dont « escroquerie en bande organisée », « détention non autorisée d’un dispositif technique ayant pour objet la captation de données informatiques » et « introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé », ils ont été placés en détention provisoire.

Le 25 avril 2023 à 05h22

Une start-up derrière l’escroquerie aux IMSI-catchers baladés en voiture dans Paris

L’Europe s’oppose à la Chine et la Russie au sujet de la lutte contre la cybercriminalité

L'Europe s'oppose à la Chine et la Russie au sujet de la lutte contre la cybercriminalité

Le 25 avril 2023 à 05h22

Le projet de convention des Nations unies sur la cybercriminalité est devenu « un champ de bataille entre l'UE et d'autres pays occidentaux d'une part, et la Chine, la Russie et d'autres régimes autoritaires d'autre part », relève Euractiv.

Fin 2017, la Russie avait en effet proposé au secrétaire général de l'ONU un nouveau projet de convention sur la lutte contre la cybercriminalité, rappelle Euractiv. Deux ans plus tard, son projet de résolution, soutenu par la Biélorussie, le Cambodge, la Chine, la Corée du Nord, le Myanmar, le Nicaragua et le Venezuela, était adopté malgré l'opposition des pays de l'UE, des États-Unis et d'autres démocraties.

Sa version consolidée, en cours de discussion, vise à poursuivre les cybercrimes qui « sapent les institutions et les valeurs démocratiques, ainsi que la justice, et portent atteinte à l'État de droit et à la vulnérabilité croissante des États face à ce type de criminalité ».

Ce qui recouvre donc des questions particulièrement sensibles « telles que le transfert de données à caractère personnel, l'extradition, l'entraide judiciaire, les enquêtes conjointes, l'accès transfrontalier et les techniques spéciales d'enquête » ainsi que « l'assistance dans les enquêtes criminelles », souligne Euractiv.

Or, la Russie et la Chine veulent supprimer la proposition européenne d'y ajouter des références au respect des libertés fondamentales et à la protection des droits humains : 

« Pékin s'oppose également à une clause qui exempterait l'obligation d'extradition ou d'entraide judiciaire lorsqu'il existe des "motifs sérieux" indiquant que les accusations sont fondées sur le sexe, la race, la religion, la nationalité, l'origine ethnique et les opinions politiques, ou s'il y a un risque de peine de mort. »

La Russie, de son côté, s'opposerait à la mention du « droit à la protection de la loi contre les immixtions arbitraires ou illégales dans la vie privée », ainsi qu'au « droit à un procès équitable ».

Le 25 avril 2023 à 05h22

L’Europe s’oppose à la Chine et la Russie au sujet de la lutte contre la cybercriminalité

Elsevier : Le comité éditorial d’une revue scientifique démissionne

Elsevier : Le comité éditorial d'une revue scientifique démissionne

Le 25 avril 2023 à 05h22

Suite à la volonté de l'éditeur Elsevier d'augmenter les frais de publication des articles (APC, article processing charge) de la revue scientifique NeuroImage, la totalité de son comité éditorial a démissionné. Elsevier voulait passer les frais de publication des articles en openaccess de cette revue spécialisée en neuroimagerie de 3 300 dollars (en 2021) à 3 450 dollars, mais cette augmentation était celle de trop pour les membres du comité éditorial.

Dans leur communiqué [PDF], les éditeurs annoncent non seulement leur démission, mais aussi la création d'une nouvelle revue, Imaging Neuroscience, en accès ouvert et « non-profit ». Ils expliquent travailler déjà avec MIT Press pour l'édition de cette nouvelle revue et espèrent être prêts très bientôt pour les soumissions d'articles. Les APC de la nouvelle revue devraient être « aussi bas que possible », le communiqué parlant de moins de la moitié de ceux de NeuroImage.

Ils s'engagent « à ce que Imaging Neuroscience soit non seulement la meilleure revue dans notre domaine, mais aussi à ce qu'elle montre la voie à suivre en matière d'édition à but non lucratif ».

Enfin, le communiqué tacle les multinationales de l'édition « Bien que nous comprenions que les éditeurs commerciaux doivent faire des bénéfices, nous pensons que l'ère des niveaux extrêmes de bénéfices réalisés par certains éditeurs touche à sa fin. »

Sur le site de la revue, Elsevier indique son regret du départ des responsables actuels de la revue «  d'autant plus que nous nous sommes engagés de manière constructive avec eux au cours des deux dernières années, depuis que nous avons pris la décision de faire de NeuroImage une revue en libre accès. Conformément à notre politique consistant à fixer nos frais de publication d'articles à un niveau compétitif inférieur à la moyenne du marché en termes de qualité, les frais fixés pour NeuroImage en libre accès sont inférieurs à ceux de la revue comparable la plus proche dans son domaine ».

Le 25 avril 2023 à 05h22

Elsevier : Le comité éditorial d’une revue scientifique démissionne

Virgin Orbit : le problème venait bien du décrochage d’un filtre

Virgin Orbit : le problème venait bien du décrochage d’un filtre

Le 25 avril 2023 à 05h22

Selon l'enquête de Virgin Orbit, l'échec de sa mission « Start me up » en début d'année est bien dû à un filtre à carburant qui se serait décroché du système de propulsion et qui se serait retrouvé dans le Moteur Newton 4 du deuxième étage de la fusée, explique Space News.

La conclusion de l'enquête confirme ce qu'avait déjà annoncé le Directeur général de Virgin Orbit, Dan Hart en février dernier. Pour s'en assurer, l'entreprise a effectué des tests au sol à l'Aéroport et port spatial de Mojave, en Californie qui ont « démontré le délogement et le déplacement ultérieur du filtre dans le moteur Newton-4 » de LauncherOne. Lors de ces essais, l'entreprise a aussi testé et approuvé les performances d'un nouveau filtre à carburant pour éviter que le problème ne se reproduise.

Les tests auraient continué même après le dépôt de bilan de l'entreprise, les dirigeants espérant encore une éventuelle reprise par d'autres groupes.

Le 25 avril 2023 à 05h22

Virgin Orbit : le problème venait bien du décrochage d’un filtre

Comment LAION a créé un jeu d’images d’entraînement à partir de zéro

Comment LAION a créé un jeu d’images d’entraînement à partir de zéro

Le 25 avril 2023 à 05h22

LAION, pour Large-scale Artificial Intelligence Open Network, tel est le nom du projet lancé par le professeur de lycée allemand Christoph Schuhmann. 

Deux ans après avoir commencé à traîner sur des forums Discord d’adeptes de l’IA, alors que la première version de Dall-E, le modèle d’OpenAI dédié à la génération d’image, est dévoilée au public, cet enseignant de physique et d’informatique décide de créer une banque de données d’entraînement gratuite et ouverte.

Avec un petit groupe d’autres bénévoles, ils réunissent trois millions de couples images-textes en quelques semaines, rapporte Bloomberg. Au bout de trois mois, ils publient un jeu de 400 millions de paires, un nombre qui a depuis grimpé à 5 milliards, ce qui fait de LAION le jeu d’images d’entraînement gratuit le plus gros du monde.

Le projet a grossi sans financement, si ce n’est une donation ponctuelle de la start-up Hugging Face, en 2021, puis le don d’un ancien gestionnaire de fonds d’investissement, Emad Mostaque, qui avait déclaré vouloir son propre business d’IA générative.

Mostaque a depuis créé Stable Diffusion, que LAION a permis d’entraîner. Difficile de savoir qui d’autres l’a utilisé, sauf quand les constructeurs des modèles concernés le disent ouvertement : Google a par exemple déclaré s’être servi de LAION pour entraîner ses modèles Imagen et Parti AI.

Même si elle est ouverte, LAION pose une série de questions et d’enjeux éthiques et juridiques, la majeure partie de son contenu ayant été scrappée depuis le web et ses constructeurs ayant fait des choix comme celui de ne pas supprimer les contenus violents, au motif qu’ils pourraient servir à entraîner des algorithmes de détection de ce type d’images.

Les plaintes pour violation des droits d’auteurs qui visent Stable Diffusion et MidJourney pourraient, par extension, toucher le jeu de données.

Pour la plupart des experts interrogés par Bloomberg, cela dit, ce ne sont pas les données d’entraînement qui devraient être régulées, mais plutôt les usages finaux et/ou les activités des constructeurs de modèles.

Le 25 avril 2023 à 05h22

Comment LAION a créé un jeu d’images d’entraînement à partir de zéro

Twitter accepte un audit « à blanc » pour s’adapter aux règles européennes

Twitter accepte un audit « à blanc » pour s’adapter aux règles européennes

Le 25 avril 2023 à 05h22

Invité dans l’émission Questions politiques sur France Inter, le commissaire européen Thierry Breton a affirmé qu’Elon Musk avait accepté un audit « à blanc » de Twitter par la Commission européenne. Cela devrait permettre à la société de s’adapter avant l’entrée en vigueur des règles plus contraignantes que l’Union a mis en place avec le règlement sur les services numériques.

Entre autres sujets, le commissaire a expliqué que l’Europe vérifierait « ce qui se passe dans leurs algorithmes », « combien ils ont de modérateurs, si les modérateurs sont bien dans chacune des langues de l’Union », etc.

Thierry Breton a par ailleurs déclaré qu’il donnerait les noms des « 19 à 25 » plateformes « dites systémiques », qui seront soumises à une série d’obligations spécifiques, dans le courant de la semaine.

Il a aussi expliqué que la Commission est en cours de recrutement d’une centaine de spécialistes du numérique et des algorithmes, qui seront en charge de réaliser les audits des plateformes concernées.

Les règlements sur les marchés et les services numériques expliqués :

Le 25 avril 2023 à 05h22

Twitter accepte un audit « à blanc » pour s’adapter aux règles européennes

Des téléphones chiffrés pour infiltrer des réseaux criminels

Des téléphones chiffrés pour infiltrer des réseaux criminels

Le 25 avril 2023 à 05h22

La police a toujours fait en sorte d’écouter les criminels, tandis que ces derniers ont toujours cherché à communiquer de manière sécurisée. Résultat, raconte the New Yorker, dans les dernières années, de nombreux réseaux de malfaiteurs se sont tournés vers des téléphones chiffrés.

Trafiquants d’armes, de drogues, d’êtres humains, blanchisseurs d’argent et tueurs à gage ont pris le tournant technologique et se sont équipés de Blackphones ou d’autres téléphones « étanches » similaires. Mal leur en a pris : certaines des sociétés qui construisent ces outils sont infiltrées, voire contrôlées par des informateurs ou des policiers.

Le New Yorker rapporte ainsi plusieurs affaires dans lesquelles les forces de l’ordre ont, par cet intermédiaire, réussi à pénétrer divers réseaux – EncroChat, qui comptait quelque soixante mille utilisateurs dans le monde, dont la moitié au Royaume-Uni, ou encore Sky ECC et sa centaine de milliers d’utilisateurs, principalement installés aux États-Unis.

Et de souligner le faux sentiment de sécurité qu’ont apporté les technologies de chiffrement à leurs utilisateurs… mais aussi les enjeux juridiques et éthiques que ces tactiques d’infiltration déployées par des polices du monde posent.

Le 25 avril 2023 à 05h22

Des téléphones chiffrés pour infiltrer des réseaux criminels

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