#Le brief du 31 juillet 2023

Path of Exile 2 : une bêta fermée le 7 juin 2024

Path of Exile 2 : une bêta fermée le 7 juin 2024

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Le premier Path of Exile a été durablement marqué par Diablo 2 qui l’avait précédé. Le second prend son temps, et la récente ExileCon 2023 montre encore à quel point : une bêta fermée débutera le 7 juin 2024, soit dans presque un an.

Le titre avait été annoncé en 2019 et plusieurs vidéos ont été diffusées depuis. Avec la dernière ExileCon, une troisième vidéo de gameplay est apparue, le jeu s’annonçant prolifique dans son contenu, avec une centaine d’environnements, 600 monstres, 100 boss, 6 nouvelles classes (sorcière, moine, chasseuse, mercenaire, guerrier et druide), etc.

On a également appris que le titre ne sera pas une mise à jour de l’actuel, comme initialement prévu. Il s’agira bien d’un jeu à part, pouvant être utilisé aux côtés du premier. Path of Exile 2 sur PC, Mac, Xbox Series X et PlayStation 5.

La sortie est d’autant plus attendue par les joueurs que Path of Exile 2 aura face à lui un Diablo 4 qui, s’il ne tient pas vraiment ses promesses pour l’instant (voir notre article), aura déjà une longue série de mises à jour et de saisons à l’arrivée de son concurrent.

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Path of Exile 2 : une bêta fermée le 7 juin 2024

Sur l’App Store d’Apple, l’utilisation de certaines API va exiger des explications

Sur l’App Store d’Apple, l’utilisation de certaines API va exiger des explications

Le 31 juillet 2023 à 06h52

À compter d’iOS 17, macOS Sonoma, tvOS 17 et watchOS 10, une nouvelle règle entre en piste pour les développeurs tiers. Certaines API deviennent en effet qualifiées de « Required Reason ». Lors du processus de révision de l’App Store, il faudra en justifier l’utilisation.

Sur son site, l’entreprise donne la raison de ce changement : « Pour éviter l'utilisation abusive de certaines API qui peuvent être utilisées pour collecter des données sur les appareils des utilisateurs par le biais du fingerprinting, vous devrez déclarer les raisons de l'utilisation de ces API dans le manifeste de confidentialité de votre application. Cela permettra de s'assurer que les applications n'utilisent ces API que dans le but pour lequel elles ont été conçues ».

Les développeurs doivent ainsi se préparer à recevoir des emails, certaines API courantes étant qualifiées de « Required Reason », comme UserDefaults. Selon certains développeurs ayant discuté avec 9to5mac, cette API est souvent utilisée pour stocker les préférences des utilisateurs. Il pourrait donc y avoir plus de rejets lors du processus de révision.

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Sur l’App Store d’Apple, l’utilisation de certaines API va exiger des explications

Le ministère de l’Intérieur britannique accusé d’appuyer le lobbying d’une entreprise de reconnaissance faciale

Le ministère de l'Intérieur britannique accusé d'appuyer le lobbying d'une entreprise de reconnaissance faciale

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Selon The Observer (la version du week-end du Guardian), Chris Philp, le ministre de l'Intérieur britannique, aurait participé à une réunion à huis clos le 8 mars dernier entre son équipe et l'entreprise Facewatch, qui se décrit comme le leader des systèmes de sécurité à reconnaissance faciale du Royaume-Uni sur son site internet.

Au cours de cette réunion, les fonctionnaires du ministère auraient accepté d'écrire à l'Information Commissioner's Office (ICO), la CNIL britannique, pour défendre la technologie de reconnaissance faciale dans la lutte contre la criminalité dans le commerce de détail. L'idée est de pousser à l'adoption de caméras de reconnaissance faciale dans les petits magasins et grandes surfaces du pays alors que les caméras de Facewatch font face à une vive opposition outre-Manche.

Dans le compte rendu de la réunion, il est inscrit que « les fonctionnaires rédigeront une lettre à l'ICO exposant les effets de la criminalité dans le commerce de détail » mais le ministre y rappelle aussi l'indépendance de l'ICO « et qu'il ne peut pas essayer de changer ses décisions ou son opinion ».

Mark Johnson, de l'association Big Brother Watch, considère que « le ministère de l'Intérieur doit répondre de toute urgence aux questions concernant cette réunion, qui semble avoir conduit les fonctionnaires à s'appuyer sur l'ICO pour favoriser une entreprise qui vend une technologie de reconnaissance faciale très invasive ».

Un projet de loi britannique en cours sur la protection des données et l'information propose, lui, la création d'un code de bonnes pratiques pour les caméras de surveillance ainsi que la suppression du rôle de commissaire aux caméras de surveillance nommé par le gouvernement.

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Le ministère de l’Intérieur britannique accusé d’appuyer le lobbying d’une entreprise de reconnaissance faciale

L’EFF célèbre la fondatrice de Sci-Hub, le Library Freedom Project et la Signal Foundation

L'EFF célèbre la fondatrice de Sci-Hub, le Library Freedom Project et la Signal Foundation

Le 31 juillet 2023 à 06h52

L'Electronic Frontier Foundation remettra le 14 septembre prochain ses prix annuels à Alexandra Elbakyan, la fondatrice de Sci-Hub, au Library Freedom Project et à la Signal Foundation.

L'ONG pionnière de la défense des libertés numériques rappelle que ses Awards « récompensent des contributions techniques, sociales, économiques ou culturelles spécifiques et substantielles dans divers domaines, notamment le journalisme, l'art, l'accès numérique, la législation, le développement technologique et le droit ».

La neuroscientifique kazakhe Alexandra Elbakyan se verra décerner le Prix EFF pour l'accès à la connaissance scientifique pour avoir « fondé Sci-Hub en 2011 afin de fournir un accès libre et gratuit à toutes les connaissances scientifiques » :

« Lancé comme un outil permettant un accès rapide aux articles des revues scientifiques, Sci-Hub a développé une base de données de plus de 88,3 millions d'articles de recherche et de livres librement accessibles à tous pour lecture et téléchargement ; une grande partie de ces connaissances serait autrement cachée derrière des murs payants. »

L'EFF souligne qu'Alexandra Elbakyan a pour cela fait l'objet de nombreuses poursuites judiciaires et actions gouvernementales, que son site est bloqué dans certains pays, mais également que « certains professionnels de la santé ont déclaré que Sci-Hub contribuait à sauver des vies humaines », et que « certains étudiants ont dit qu'ils ne pourraient pas terminer leurs études sans l'aide de Sci-Hub ».

Apprenant que l'EFF avait prévu de lui décerner le prix « au nom de Sci-Hub », Alexandra Elbakyan avait d'abord protesté, rappelant qu'il ne s'agissait pas d'une organisation, qu'il n'y avait jamais eu d'équipe, que « Sci-Hub est ma seule création », et que l'EFF avait décerné son prix à Linus Torvalds, pas Linux. L'EFF lui a depuis remis le prix en personne, ce dont elle s'est félicité.

Le Library Freedom Project recevra pour sa part le Prix EFF pour la démocratie de l'information, pour avoir « repensé radicalement l'organisation professionnelle des bibliothèques en créant un réseau de bibliothécaires-activistes » sensibles aux questions de vie privée, de surveillance, de liberté intellectuelle, de droits du travail, de pouvoir, de technologie, de justice sociale, féministe et antiraciste.

La Signal Foundation recevra le Prix EFF pour la confidentialité des communications au motif que l'application et le protocole Signal « ont changé la donne », en offrant une technologie facile à utiliser qui refuse le modèle commercial de surveillance sur lequel l'industrie technologique est bâtie.

Lancés en 1992, les EFF Awards ont notamment été décernés à Vinton Cerf, Philip Zimmermann (le créateur de PGP), Richard Stallman, Hedy Lamarr, Jon Postel, Tim Berners-Lee, Eben Moglen, Cory Doctorow, Bruce Schneier, Jérémie Zimmerman, The Tor project, Aaron Swartz, The Citizen Lab, Max Schrems, Chelsea Manning, danah boyd, William Gibson, ainsi que des chercheuses spécialisées en éthique de l'intelligence artificielle  Joy Buolamwini, Timnit Gebru et Deborah Raji, de l'Algorithmic Justice League.

Le 31 juillet 2023 à 06h52

L’EFF célèbre la fondatrice de Sci-Hub, le Library Freedom Project et la Signal Foundation

Les exercices de gestion de crise cyber se généralisent dans les établissements de santé

Les exercices de gestion de crise cyber se généralisent dans les établissements de santé

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Plus de 500 établissements de santé ont réalisé « au moins un premier exercice de gestion de crise cyber », se félicite l'Agence du numérique en santé, qui avait contribué à élaborer des « kits d'exercice de crise cybersécurité prêts à l'emploi » pour faciliter l’organisation d’exercices au sein des structures de santé :  

« Pour s’adapter au plus grand nombre de contextes, ces kits ont été éprouvés in situ dans des établissements de santé et structures médico-sociales informatisées de tailles et d’organisations différentes. Ces kits sont adaptés à différents niveaux de maturité (débutant, intermédiaire et confirmé) mesurés grâce à une grille d’autoévaluation qui permet à tout établissement de sélectionner le niveau de kit approprié à son contexte. »

Ces exercices sont devenus obligatoires pour les établissements et réalisés de façon régulière, le ministère de la Santé ayant fixé un objectif de 50 % des établissements ayant fait leur premier exercice d'ici décembre 2023.

Des exercices de crise régionaux sont par ailleurs en cours de déploiement dans l’ensemble du territoire, « notamment dans les régions qui accueilleront les jeux olympiques de 2024 », permettant de tester la capacité de réponse des acteurs régionaux à des cyberattaques de grande ampleur. 

Ces actions s’inscrivent dans le programme « Cyber accélération et résilience des établissements » (CaRE), prévu dans la feuille de route du numérique en santé 2023 - 2027, et d’ores et déjà financé à hauteur de 175 millions d’euros.

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Les exercices de gestion de crise cyber se généralisent dans les établissements de santé

L’Italie valide le blocage par DNS des sites d’IPTV et des amendes de 5 000 € pour leurs utilisateurs

L'Italie valide le blocage par DNS des sites d'IPTV et des amendes de 5 000 € pour leurs utilisateurs

Le 31 juillet 2023 à 06h52

Approuvée à l'unanimité par la Chambre des députés en mars dernier puis par le Sénat au début du mois, la nouvelle loi italienne contre le piratage vient d'être approuvée, là encore « à l'unanimité », relève TorrentFreak, par l'autorité de régulation des télécommunications, l'AGCOM.

La nouvelle loi, qui entrera en vigueur le 8 août, autorise le blocage des événements en direct par les fournisseurs d'accès Internet, et permet à l'État d'infliger des amendes « pouvant aller jusqu'à 5 000 euros » aux utilisateurs de flux pirates :

« Grâce à ces mesures, il sera possible de désactiver l'accès aux contenus piratés dans les 30 premières minutes de la diffusion de l'événement en bloquant la résolution DNS des noms de domaine et en bloquant l'acheminement du trafic réseau vers des adresses IP destinées exclusivement à des activités illicites. »

Le non-respect des instructions de l'AGCOM entraînera une amende administrative de 10 620 à 265 000 euros. Les personnes impliquées dans la fourniture ou la distribution de flux en infraction risqueront désormais jusqu'à trois ans d'emprisonnement et une amende pouvant atteindre 15 000 euros.

TorrentFreak souligne que des recherches menées par IPSOS au cours des dernières années ont révélé qu'environ 25 % de la population adulte consomme des flux IPTV piratés en Italie. L’AGCOM, elle, se félicite d'être « à l'avant-garde de la scène européenne dans la lutte contre le piratage en ligne ».

Le 31 juillet 2023 à 06h52

L’Italie valide le blocage par DNS des sites d’IPTV et des amendes de 5 000 € pour leurs utilisateurs

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