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Razer Blade 15 : que permettent un Core i7 et une GeForce RTX 2070 dans un PC portable ?

De faire péter les watts !

Razer Blade 15 : que permettent un Core i7 et une GeForce RTX 2070 dans un PC portable ?

Le 20 janvier 2020 à 17h01

Razer est connu pour ses solutions visant les joueurs. Mais dans le domaine des PC portables, la société s'inspire plus facilement des MacBook Pro d'Apple que des monstres de LED à l'énorme système de refroidissement. Pour savoir de quoi il en retourne, nous avons testé son Blade 15 à base de GeForce RTX Max-Q. 

La tendance est aux PC « pour créateurs ». Peu de LED, un design blanc, des composants haut de gamme... emballez, c'est pesé. Avec son Blade 15, Razer est à l'opposé de ces clichés.

Il est pourtant certifié RTX Studio par NVIDIA puisqu'il en respecte l'ensemble des critères. Mais dans la pratique, qu'est-ce que cela apporte ? Une GeForce RTX dans un ordinateur portable pour faire autre chose que jouer, est-ce bien raisonnable ? Pour le savoir, nous avons demandé à NVIDIA de nous fournir une machine Max-Q.

La société nous a fait parvenir la version avancée du Blade 15 de Razer, avec Core i7-8750H, 16 Go de mémoire et une GeForce RTX 2070. Un petit monstre de performance facturé 2 400 euros, bénéficiant de l'offre permettant d'obtenir trois mois d'abonnement offerts à Creative Cloud d'Adobe.

De quoi assurer en toutes circonstances sans tomber dans l'excès ?

Razer Blade 15 au rapport

Que trouve-t-on au sein de cette machine, mise sur le marché il y a quelques mois. Son processeur Core i7-8750H (Coffee Lake) d'Intel est doté de 6 cœurs (12 threads) cadencés entre 2,2 et 4,1 GHz. Il est ici accompagné de 2x 8 Go de DDR4 Samsung cadencés à 2,67 GHz et d'un SSD de 512 Go (NVMe, PCIe 3.0 x4).

Ceux qui le souhaitent peuvent trouver une version avec seulement 256 Go mais aucune avec un HDD complémentaire. Cette possibilité est étrangement réservée au modèle « de base », doté d'un espace pour un périphérique 2,5" et non à la version « avancée » plus épaisse.

Dommage puisque cela limite grandement la capacité de stockage de la machine. Un point important, tant pour les fichiers de travail que les jeux qui peuvent nécessiter plusieurs dizaines de Go chacun. Surtout qu'il est impossible d'en ajouter un en ouvrant le capot de la machine.

Mais celui-ci donne accès aux barrettes de mémoire, laissant la possibilité de grimper à 64 Go, à la carte Wi-Fi ainsi qu'au SSD que l'on peut donc remplacer par le modèle de son choix. 

Razer Blade 15 RTX 2019

Pour le reste, il faudra se reposer sur la connectique externe, plutôt fournie. Si Razer s'inspire grandement du look des MacBook Pro d'Apple, avec une robe noire, il se différencie sur ce point, avec trois ports USB 3.0 Type-A (5 Gb/s, deux à gauche, un à droite), un Thunderbolt 3 (40 Gb/s) au format Type-C, un HDMI 2.0b et un DisplayPort 1.4. On trouve également un dispositif de sécurité Kensington.

Aucun port réseau n'est présent, contrairement à la version de base. La connectivité est plutôt classique, avec une puce Intel Bluetooth 5.0 et Wi-Fi 5 (AC9560) gérant tout de même les blocs de 160 MHz. De chaque côté du clavier, on trouve de larges enceintes au son et au niveau de basses plutôt correct, sans être exceptionnel.

La webcam (720p) intégrée est accompagnée d'un émetteur infrarouge. Elle est ainsi compatible Windows Hello et permet de déverrouiller l'accès à la machine avec votre visage même lorsqu'il fait sombre. De manière là encore assez étrange, Razer ne propose que Windows 10 dans son édition Famille avec cette machine.

Son écran comme véritable atout

La carte graphique est une GeForce RTX 2070 Max-Q. Cela signifie que sa conception a été spécifiquement validée par NVIDIA pour un certain niveau de performance et de gestion des nuisances sonores. La machine exploite bien entendu Optimus, utilisant la partie graphique intégrée du CPU Intel lorsque le la GeForce n'est pas jugée nécessaire.

Les fréquences de cette dernière sont réduites par rapport à un modèle classique : 1,08 GHz et jusqu'à 1,29 GHz en Boost pour la puce TU106. Elle est accompagnée de 8 Go de GDDR6 à 12 Gb/s (256 bits). On est donc sur un modèle intermédiaire, NVIDIA annonçant pour ses RTX 2070 Max-Q une fréquence de base de 885 à 1 215 MHz avec un Boost entre 1 185 et 1 440 MHz, pour un TDP entre 80 et 115 watts. 

L'écran intégré vise plutôt les utilisateurs exigeants puisqu'il s'agit d'une dalle IPS de 15,6" mate à bordures fines, gérant 100 % de l'espace sRGB, calibré d'usine. Nous avons mesuré des bordures de 5 mm de chaque côté, 10 mm sur la partie supérieure et de 22 mm sur le bas de l'écran.

Il s'agit d'un modèle Full HD (1080p), ce qui est préférable lorsque l'on compte jouer avec la machine et l'utiliser dans sa définition native sans trop pénaliser la carte graphique. Certains préféreront la version OLED 4K, bien plus coûteuse. Ce sera ici surtout une affaire de goût. 

La dalle peut grimper jusqu'à 144 Hz, une caractéristique dont on a du mal à se passer une fois que l'on y a goûté, tant cela apporte de la fluidité au quotidien, même sous Windows. Il n'est par contre pas question d'une compatibilité avec G-Sync, qui permettrait d'adapter la fréquence d'affichage de l'écran à la sortie de la carte graphique. Dommage.

Quoi qu'il en soit, le rendu est plutôt bon sous tous les angles. Le niveau de luminosité n'est pas précisé, mais peut fortement varier, permettant de s'adapter à des situations où l'on privilégie l'autonomie en gardant un bon confort de lecture, à d'autres où il faut lutter contre le soleil par exemple. 

Razer Blade 15 RTX 2019

Une machine le plus souvent silencieuse

Lors de nos essais, la machine est restée parfaitement silencieuse dans un usage classique, bureautique. Si vous sollicitez le CPU, les ventilateurs commencent à se faire entendre, mais cela reste léger. Ce n'est que si le GPU est actif qu'ils seront véritablement audibles. Le niveau de ventilation est alors élevé, sans être excessif.

Car il n'y a pas de magie : un TDP d'une centaine de watts implique que cette chaleur produite devra être évacuée d'une manière ou d'une autre. La performance n'a pas que des avantages. Bien entendu, cela dépendra aussi de vos réglages. Razer propose dans les paramètres de son outil de gestion Synapse un mode automatique ou manuel, selon différents profils privilégiant le CPU, le GPU ou un équilibre entre les deux.

NVIDIA permet également d'activer son Whipser Mode permettant de limiter les performances dans les jeux et d'optimiser les réglages de ces derniers pour favoriser un fonctionnement silencieux. Petit regret sur ce point : quitte à pousser un usage également dans des applications, il faudrait pouvoir limiter les performances de manière plus générale.

Pourquoi pas avec une limite de TDP accessible dans les pilotes par exemple. On pourrait ainsi décider de faire plafonner le GPU à 40 watts sur batterie ou lorsque l'on veut rester au calme par exemple. 

Le châssis étant en aluminium, il sera le reflet exact de la température de la machine. Assez chaud lorsqu'elle est fortement sollicitée, froid sinon. Les ventilateurs et le gros des prises d'air étant placés sous la machine veillez à toujours maintenir un espace suffisant sous celle-ci pour éviter les mauvaises surprises. Deux barres en caoutchouc sont présentes pour vous y aider, mais tout de même : gare aux couettes !

Dans tous les cas, c'est une évolution dans le bon sens pour le Blade 15, dont nous avions pu tester une version antérieure à la mise en place du design Max-Q, qui était une véritable turbine dès qu'on sollicitait le CPU ou le GPU. Avec cette nouvelle édition, c'est le jour et la nuit. Tant mieux. 

Razer Blade 15 2019 Intérieur

Jusqu'à 6 h d'autonomie

La batterie intégrée est un modèle de 80 Wh. Il se charge en 1h30 avec le chargeur fourni lorsque la machine est éteinte. Allumée et en usage bureautique, il nous a fallu deux heures environ.

La charge se fait de manière progressive. En débutant à 18 % de charge nous avons relevé 72 watts à la prise en début de charge, 38 watts une heure plus tard. L'autonomie dépendra bien entendu grandement de votre usage. Nous avons relevé jusqu'à 6 h en utilisation bureautique (avec navigation internet). 

Le connecteur d'alimentation n'est pas standard, on apprécie néanmoins qu'il soit réversible. Il ne pouvait de toute façon pas être en USB Type-C puisque la machine va bien au-delà des 100 watts que permet cette norme. Elle nécessite 25 watts au repos et jusqu'à 150 watts lorsque le CPU et le GPU sont sollicités.

L'adaptateur secteur est un modèle de 230 watts (19,5 V pour 11,8 A) mesurant 170 x 71 x 27 mm. Côté machine il est livré avec un cordon de deux mètres aux connecteurs coudés. Attention, l'épais câble est tressé, il faudra donc le manipuler avec précaution. Côté prise il utilise un connecteur IEC C13/C14, un câble étant fourni dans le bundle.

Le packaging de la bête est d'ailleurs plutôt soigneux. Ce n'est pas encore le niveau de finition d'Apple, mais c'est déjà assez appréciable. Comme chez la marque à la pomme, on regrette par contre l'absence d'une coque de protection, obligeant à l'achat d'accessoires pour protéger l'ordinateur. 

La machine affiche des dimensions raisonnables pour un produit de ce genre : 355 x 235 x 17,5 mm. Même chose pour son poids : 2,15 kg. Sa garantie est assurée pendant trois ans. Certifiée RTX Studio, elle est éligible au bundle Adobe permettant d'obtenir trois mois de Creative Cloud offert, bientôt disponible en France.  

Clavier Chroma : toujours le gros point noir de Razer

Il y a par contre un élément que l'on déteste toujours autant chez Razer, c'est son clavier Chroma. Ou tout du moins son rétroéclairage. En effet, l'espace consacré aux touches est large, la disposition et le frappé plutôt confortables pour ceux qui apprécient le « chiclet ». Mais il y a des choix qui ne passent pas.

Razer Blade 15 RTX 2019 Clavier Chroma

Celui de proposer un rétroéclairage RGB touche par touche configurable dans tous les sens... mais se focalisant sur le premier caractère en est un. Car de ce fait, les caractères secondaires sont presque invisibles puisque marqués en gris foncé. Cela empire lorsque le rétroéclairage est actif, complexifiant fortement la frappe.

On préférerait donc une touche entièrement éclairée, comme c'est le cas sur la version de base (voir ci-dessus). Tout comme des indications et possibilités supplémentaires. On regrette ainsi l'absence de page précédente/suivante, fin, la désactivation du pavé tactile, etc.

De son côté, la couche logicielle Synapse fait le job, proposant régulièrement des mises à jour et centralisant les différentes fonctionnalités propres à l'écosystème Razer, comme Synapse pour tout ce qui touche à la configuration de la machine : clavier, LED, macros, ventilation, performances, autonomie, etc. 

Razer SynapseRazer Cortex

Vous pouvez organiser vos réglages selon différents profils à charger lorsque vous le désirez ou uniquement avec certaines applications/jeux. On peut également aller plus loin en créant ses propres effets de LED avec Studio, ou en synchronisant l'ensemble avec des ampoules Philips Hue ou Nano Leaf par exemple.

L'application Cortex proposera aussi des optimisations des performances en activant des réglages spécifiques, parfois selon les applications, en libérant également la mémoire. 

Rendu 3D : quelles performances pour le CPU/GPU ?

Pour analyser les performances de la bête, commençons par un test plutôt classique : CineBench R20, qui permet de connaître le niveau du processeur quand il tourne à plein régime : 

Razer Blade 15 RTX 2070 Max-Q

On obtient 1 700 points environ sur l'ensemble des cœurs. Pour arriver à ce résultat, le CPU est tout d'abord cadencé dans les 2,73 GHz avant de se stabiliser aux alentours de 2,2/2,3 GHz. Sur batterie, chaque lancement du test nous coûte 3 % d'autonomie. Celui-ci durant trois minutes, on peut s'attendre à 1h30 d'autonomie dans le pire des cas.

Avec ce résultat, le Core i7-8750H se place au niveau d'un CPU de bureau 4C/8T d'entrée de gamme. Les Ryzen 5 2400G/3400G d'AMD obtiennent par exemple dans les 1 900 points. Dans une précédente analyse, nous relevions 2 000 points pour le Core i7-8809G du mini PC Hades Canyon d'Intel, déjà utilisé dans un environnement contraint.

S'il est plus à l'aise avec un seul cœur utilisé, grimpant à sa fréquence maximale, son résultat de 379 points le maintient toujours sous des puces d'entrée de gamme pour processeur de bureau. Les 2400G/3400G obtiennent en effet dans les 400 points à ce test. Un peu moins de 480 points pour l'i7-8809G.

Cela reste néanmoins de bons scores pour un processeur mobile. Mais on voit que pour garder une machine silencieuse, de gros compromis doivent être faits côté processeur. C'est sans doute là que l'accélération apportée par le GPU peut être intéressante. Pour le vérifier, nous avons utilisé Blender.

Depuis sa version 2.80, l'application de rendu 3D open source peut en effet tirer parti des GeForce RTX de NVIDIA en utilisant non plus CUDA, mais le moteur OptiX du constructeur. De quoi accélérer encore le traitement et profiter de la présence des RTX Cores au sein de la puce.

Voici nos résultats obtenus avec Blender 2.81a sur la classique scène BMW27, puis le dernier splash screen en date : The Junk Shop (ils sont disponibles par ici). Nous effectuons un test sur le CPU, CUDA et OptiX :

Razer Blade 15 RTX 2019 Blender

On voit ici l'importance d'utiliser différentes scènes pour de tels tests, puisque l'écart avec le GPU n'est pas du tout le même dans les deux que nous avons utilisées. Mais cela ne change rien au constat global : le Core i7-8750H est ici complètement dépassé par la GeForce RTX 2070 Max-Q. 

Cela se fait au prix d'une consommation plus importante de la machine : dans les 140 watts lorsque le GPU est utilisé, 55 à 70 watts lorsque c'est le CPU, selon sa fréquence. Mais utiliser CUDA permet de réduire de 3 à 4 fois le temps de calcul. Passer sur Optix permet de le réduire de 4 à 12 fois. Aucun de ces deux rendus n'a demandé plus d'1 minute en exploitant l'accélération RTX, là où il fallait 4 à 8 minutes sur le Core i7. 

L'énergie consommée sur l'ensemble du test sera donc réduite, même s'il faudra la dissiper plus rapidement. La ventilation est ainsi plus active, audible, sans être excessive. Si cela est un problème pour vous, vous pourrez décider de limiter les performances. Le GPU restera dans tous les cas devant le CPU. 

On constatera de tels avantages dans d'autres outils, comme le streaming vidéo où le moteur de (dé)compression NVENC peut être exploité via OBS, ShadowPlay ou XSplit. Il permet alors d'alléger le CPU ce qui n'est pas négligeable dans une phase de jeu, surtout lorsque celui-ci montre vite ses limites comme une machine portable.

Il est également pris en charge par différentes applications professionnelles, comme les fonctionnalités RTX ou CUDA, permettant d'accélérer divers traitements (voir la liste). Nous en reparlerons sous peu. Il y a néanmoins des activités où le processeur reste maître, comme la compilation logicielle ou de nombreuses applications qui n'ont pas été portées sur CUDA/OpenCL par exemple. Tout dépendra donc de vos besoins.

Jeux vidéo : une machine performante

Passons maintenant aux jeux via un premier test sous 3DMark :

Razer Blade 15 RTX 2070 Max-Q

Ici, il y a peu a dire, le résultat était attendu : on est dans les 7 000 points pour le score graphique là où une GeForce RTX 2070 de bureau s'approche plutôt des 9 000 points habituellement. La limitation de la fréquence et du TDP font ici leur effet, mais cela reste des scores assez élevés. 

Passons maintenant à des jeux, en commençant par Shadow of the Tomb Raider qui permet d'exploiter DirectX Raytracing pour le rendu des ombres et de la lumière, mais également l'anti-aliasing DLSS pour compenser la perte de performances (au prix d'un rendu de base réduit). 

Shadow of the Tomb Raider

  • 1080p - Bas - TAA : 90 ips
  • 1080p - Haut - TAA : 82 ips
  • 1080p - Haut - DLSS : 83 ips
  • 1080p - Haut - TAA - RTX Haut : 57 ips
  • 1080p - Haut - DLSS - RTX Haut : 62 ips

L'équilibre de la machine semble ici plutôt bon, puisque l'on tombe rarement sous les 70 ips même dans la phase la plus lourde du test. Tirer parti de la dalle 144 Hzz est possible, mais même en baissant la qualité de rendu, on a du mal à aller au-delà de 100/120 ips dès que la scène est un peu complexe avec ce titre.

L'activation du ray tracing nous fait ici tomber sous la barre des 60 ips, l'activation de DLSS permettant de compenser une légère partie de la perte engendrée. Ce sera donc à vous de voir quel mode de rendu vous convient le mieux et vos priorités en termes de rapport performances/qualité d'affichage.

Continuons avec Wolfenstein : Youngblood, qui exploite l'API Vulkan mais supporte le ray tracing depuis son patch 1.08 qui vient d'être mis en ligne. Son activation nécessite un redémarrage de la machine et n'a que peu d'impact sur les performances. Nous n'avons donc relevé que les performances dans ce mode, selon les différents réglages de DLSS. Notez que ce dernier nécessite de désactiver l'Adaptative Shading pour être fonctionnel.

Wolfenstein : Youngblood - Riverside

  • 1080p - Mein Leben !- RTX - TSSAA (8TX) : 76 ips
  • 1080p - Mein Leben !- RTX - DLSS Performance : 108 ips
  • 1080p - Mein Leben !- RTX - DLSS Qualité : 101 ips

Ici on voit que les résultats sont plus élevés, le rendu du jeu étant moins lourd malgré la multitude des fonctionnalités actives. Cela permet de mieux profiter des possibilités du GPU mais aussi de la dalle à 144 Hz. 

En résumé

De ce Blade 15 de Razer, que retenir ? Tout d'abord que la promesse d'avoir un PC qui reste dans un format compact tout en étant performant et autonome est bien là. On dispose d'une machine pouvant tenir la cadence lorsqu'il faut assurer plusieurs heures de prise de note, mais aussi effectuer des rendus 3D son CPU ou son GPU.

Ici, la promesse de NVIDIA de pouvoir exploiter les GeForce RTX est bien là. Dans les jeux vidéo évidemment, bien que le duo DLSS/Ray tracing s'exprime différemment selon les titres. Mais aussi dans des applications utilisées tant dans un environnement de loisir que de manière plus professionnelle. Le catalogue de solutions compatibles mérite bien entendu de s'étoffer, et l'on espère que NVIDIA y travaillera dans les mois à venir, mais c'est déjà un bon début.

On apprécie également la dalle mate à 144 Hz qui apporte un véritable confort de travail, même si on aurait préféré qu'elle gère le rafraichissement variable. Autre point positif : la connectique fournie, le Wi-Fi 6 étant de son côté disponible sur la version avec un Core de 9e génération pour ceux qui le souhaitent. 

On aurait bien entendu aimé pouvoir ajouter un disque dur de 2,5" ou une véritable évolution du rétroéclairage du clavier Chroma... ce sera sans doute pour une prochaine fois.

Commentaires (10)

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La tendance est aux PC « pour créateurs ». Peu de LED, un design blanc, des composants haut de gamme… emballez, c’est pesé. Avec son Blade 15, Razer est à l’opposé de ces clichés.


C’est officiel je suis paumé ahah.. !
Si la description était “beaucoup de LEDs, design agressif, massif”, (donc cliché PC gamer) là j’aurais bien compris la seconde phrase.
Si la description est vraiment “PC créateur”, donc “peu de LEDs, design sobre (blanc..? 🤔), composants HDG”, alors il n’est pas à l’opposé de ces clichés, au contraire il est en plein dans le cœur de la mode aux PC créateurs..!
…j’ai encore loupé un truc, c’est ça ?




Que trouve-t-on au sein de cette machine, mise sur le marché il y a quelques mois. Son processeur Core i7-8750H (Coffee Lake) d’Intel […]
J’ai cru à une coquille à la base, lisant que l’i7-8750H est sorti il y a quelque mois. On parle de la machine en fait..!
…ce qui au passage me fait me dire que c’est un peu triste de sortir une machine pareille avec si peu de mises à jours comparé à sa même version d’il y a 2 ans. ^^
Mais bon, ça me conforte dans l’idée que mon investissement du même style, il y a 1 an et demi, ne risque pas d’être dépassé bien vite… 😏


Triste qu’ils arrivent pas à mettre au moins un second port M.2, comme Gigabyte le fait, mais surtout que la version classique semble exempt de bon nombre de défauts de la version avancée ahah….

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DanLo a dit:



Opposé dans le sens où il ne se sert pas de ça comme d’arguments “pour créateurs”. D’ailleurs il a des LED et il est noir ;)



Pour le second M.2 c’est effectivement une solution, mais pas celle d’un gros besoin de stockage. Après ils ont fait le choix d’un modèle avancé plus fin comme expliqué dans l’article, forcément ça a des impacts : intégration d’un HDD et RJ45 en moins.

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C’est dommage ce choix d’un peu plus de finesse au détriment du rj45 et surtout d’un port M.2.



En “création” l’espace de stockage explose vite (pour tout ce qui est création 2d, 3d, retouche photo, vidéo…). Sans parler de la mémoire tampon qui déborde rapidement (coucou Photoshop).
Personnellement 512mo en espace de travail c’est insuffisant, alors 256…
Heureusement que ça reste correct avec un ssd en usb3 mais tout de même :/



Est-ce qu’un adaptateur usb/rj45 est fournit avec la version avancée ?

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Norde a dit:



Non, mais bon je pense que le pari c’est de se dire que le RJ45 n’est pas forcément le focus principal, surtout qu’on peut effectivement utiliser des adaptateurs qui ne coutent rien ou via Thunderbolt 3 par exemple :chinois:



Mais pour le stockage je suis d’accord, ça reste un des gros points noir d’un tel produit, même en version 512 Go.

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J’ai le 13” avec la 250, c’est un très bon laptop pour faire du graphisme léger et la finition est vraiment bonne, de même que l’écran, pris en 1080, 4K pour du 13 c’est pas super utile AMHA



Un pote vient de recevoir le 15” version quadro, pour le montage avec Da Vinci et graphisme c’est vraiment une super machine, aucuns MBP ne rivalise



Pour le stockage au final dans ce milieu on s’en fout, tout est externe NAS ou SSD, car on travail avec des projets souvent trop volumineux,

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misterB a dit:


J’ai le 13” avec la 250, c’est un très bon laptop pour faire du graphisme léger et la finition est vraiment bonne, de même que l’écran, pris en 1080, 4K pour du 13 c’est pas super utile AMHAUn pote vient de recevoir le 15” version quadro, pour le montage avec Da Vinci et graphisme c’est vraiment une super machine, aucuns MBP ne rivalisePour le stockage au final dans ce milieu on s’en fout, tout est externe NAS ou SSD, car on travail avec des projets souvent trop volumineux,


Non justement, on travaille en local (pour des raisons de performance) mais on sauvegarde/synchronise en disant.



Un ssd en usb3 ça passe mais pas via réseau sur un NAS.

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Un créatif est dans les nuages !
Pour eux, pas vraiment besoin de plus de d’espace de stockage ama. Pour la vidéo en général un pro bosse avec du shared storage genre nexis. Et le rendu 3d sur un laptop … :transpi: … faut vraiment le vouloir. Bref, ça devrait convenir à 90+% de la clientèle ‘créa’ …c’est les gamers qui vont bouder :craint:

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David_L a dit:


Non, mais bon je pense que le pari c’est de se dire que le RJ45 n’est pas forcément le focus principal, surtout qu’on peut effectivement utiliser des adaptateurs qui ne coutent rien ou via Thunderbolt 3 par exemple :chinois:Mais pour le stockage je suis d’accord, ça reste un des gros points noir d’un tel produit, même en version 512 Go.


Oui, enfin, les adaptateurs, c’est chiant à la longue (parce que ca s’oublie, se paume…) un adaptateur pour le projo (VGA encore très fréquent), un autre pour l’Ethernet… Upgrades souvent limitées, peu de connectique… C’est si dur que ca d’intégrer ces interfaces ? C’est un si gros drame de faire 1mm de plus d’épaisseur ? Non mais franchement, on dirait le concourt de “qui pisse le plus loin”, tellement c’est ridicule.

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DayWalker a dit:



Non mais ce n’est pas la demande, enfin pas souvent sur ce genre de machines. Tu peux ne pas avoir un besoin particulier et d’autres utilisateurs si. Un besoin n’est pas plus ridicule qu’un autre. Pour beaucoup, un port réseau n’a pas de sens sur un PC portable avec un bon Wi-Fi.



Après si on veut du full connnectique dont des un peu vieillotes pour s’adapter à toute situations, ce qui est parfois nécessaire en entreprise, il y a des constructeurs qui proposent des gammes pour ça (comme Dell & co).

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Norde a dit:


Non justement, on travaille en local (pour des raisons de performance) mais on sauvegarde/synchronise en disant.Un ssd en usb3 ça passe mais pas via réseau sur un NAS.


Parle pour toi, nous on travail pas en local, quand tu as des équipes réparti dans le monde entiers c’est plus pratique.



Alors oui ça peut ralentir en vidéo, mais photoshop chargeant le doc en mémoire, le seul ralentissement va être a l’enregistrement, Pareil avec Illustrator ou InDesign, si ce n’est que ce dernier va partir en sucette si on perd le réseau.

Razer Blade 15 : que permettent un Core i7 et une GeForce RTX 2070 dans un PC portable ?

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