Comme prévu, depuis le 1er janvier 2014 le taux normal de TVA est passé de 19,6 % à 20 % tout rond. Une plus grande facilité pour la calculer, mais aussi une hausse pour le consommateur, que nous avons décidé de prendre à notre charge pour ce qui est de nos abonnements.

Comme nous l'avons évoqué lors de l'anniversaire de nos abonnements, cela fait 4 ans que nous n'avons pas augmenté nos tarif d'un seul centime, et ce, malgré la hausse de notre effectif et la baisse de certaines de nos autres recettes. Nous avons au contraire décidé en 2012 de revoir notre offre afin de proposer un premier palier plus accessible, dès 2,5 € par mois ou 25 € par an.

Avec 2014, est arrivé un nouveau taux normal de TVA à 20 %, contre 19,6 % auparavant. Une différence que nous avons décidé de prendre à notre charge. Ainsi, le montant TTC de nos offres n'a pas été modifié alors que le montant HT a été légèrement revu à la baisse. Pour rappel, la presse en ligne se voit appliquer de manière assez injuste un taux de TVA différent de celui de la presse papier, qui profite pour sa part d'un taux super réduit à 2,1 % – en plus des autres aides directes – qui est d'ailleurs aussi mis en place sur les offres hybrides « Papier / Numérique ».

Si le gouvernement s'est récemment dit favorable à un traitement enfin identique pour l'ensemble de la presse sans distinction suivant le mode de diffusion, en accord avec l'Allemagne et de nombreux pays qui pratiquent déjà cette parité, il n'y a pour le moment aucun avancement concret sur la question. Au contraire, certains de nos confrères membres du SPIIL qui avaient décidé d'appliquer le taux super-réduit sont actuellement en litige avec les services de Bercy (voir notre analyse), ce qui pourrait bien coûter assez cher à certains comme Arrêt sur images ou encore Mediapart.

Pour un exercice comme celui de l'année 2013, l'application de ce taux de TVA constitue une différence de 20 000 à 30 000 € pour une société comme PC INpact, ce qui pourrait bien être, cette année, ce qui nous sépare de la rentabilité. Nous attendons donc avec impatience la rencontre qui doit avoir lieu ce mois-ci afin de disposer d'une meilleure visibilité sur le calendrier.

En fonction de cette décision, nous étudierons alors les mesures à prendre dans le courant de l'année 2014.