SSD : OCZ est officiellement une filiale de Toshiba
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Le 23 janvier 2014 à 07h20
3 min
Économie
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C'est désormais officiel depuis cette semaine : l'Américain OCZ appartient à Toshiba. En proie à des difficultés financières importantes, le spécialiste des SSD s'est proposé au plus offrant en fin d'année dernière, et le Japonais s'est immédiatement aligné. L'acquisition étant officielle et approuvée par la justice américaine, OCZ en a profité pour modifier son logo.
En très mauvaise posture financière depuis plusieurs trimestres, la société californienne OCZ est depuis quelques semaines proche de la faillite. Afin de sauver ses activités et ses emplois, l'entreprise a fait le choix de se vendre à une société aux reins financiers plus importants.
Des liens avec Toshiba ont ainsi été rapidement réalisés, au point d'arriver à un accord. Le Japonais a notamment promis de racheter ses actifs, de sauvegarder les salariés et de développer l'activité. En attendant que le rachat soit officialisé par la justice, Toshiba a même assuré un capital suffisant pour qu'OCZ puisse survivre.
Un rachat gagnant-gagnant
Tout est désormais validé, et OCZ appartient officiellement et à 100 % à Toshiba. Les conséquences de cette acquisition sont nombreuses. La société fonctionnera « indépendamment » assure le groupe, ceci sous le nom d' « OCZ Storage Solutions ». Un nouveau logo a ainsi été créé pour l'occasion. Cela signifie donc que la marque OCZ continuera de survivre.
Pour Toshiba, ce rachat lui permettra de passer un nouveau cap dans le secteur des SSD, un marché très concurrentiel, avec pour principaux adversaires des sociétés comme Samsung, SanDisk ou encore Intel. Cela permettra aussi à l'entreprise nipponne d'élargir encore son champ d'action, alors que dans le secteur des disques durs, Seagate et Western Digital écrasent le marché. OCZ, pour sa part, compte bien entendu exploiter les puces de flash NAND de Toshiba pour développer ses produits.
Rappelons qu'à l'origine, OCZ était plutôt connu pour sa mémoire (DRAM). La société a toutefois décidé d'abandonner ce marché il y a un peu plus de deux ans afin de se concentrer exclusivement sur les SSD, marché bien plus porteur à ses yeux. Une politique qui a payé dans un premier temps, grâce à une diminution des dépenses auparavant dédiée à la mémoire, et à la forte croissance du marché des SSD. Mais la fête a été de courte durée. Malgré des revenus en hausse, la société a cumulé les pertes et n'a pas réussi à sortir du rouge.
Une question de fiabilité
Comment expliquer cette situation ? Bien entendu, la concurrence s'est accrue ces dernières années, avec des produits toujours plus rapides et moins onéreux. Mais un problème majeur a surtout touché la marque : le manque de fiabilité. Certains de ses SSD ont ainsi affiché des taux de retours aux alentours des 30 %, et certains même au-delà des 40 % (en savoir plus).
Si dans le secteur informatique, un taux de retour supérieur à 1 % n'est pas rare, et si plus de 5 % est déjà catastrophique, voir un produit revenir en magasin une fois sur deux ou sur trois n'est pas un simple problème, c'est un désastre. Non seulement cela engendre des coûts élevés, mais cela détruit surtout l'image d'une gamme de produits, voire d'une marque entière. Certains constructeurs de disques durs dans le passé savent ce qu'il en est. Reste maintenant à savoir si cette association permettra au nouvel ensemble de redresser les choses, et de redevenir l'un des acteurs majeurs de ce marché qui nous réserve encore bien des surprises.
SSD : OCZ est officiellement une filiale de Toshiba
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Un rachat gagnant-gagnant
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Une question de fiabilité
Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 23/01/2014 à 07h59
“Une question de fiabilité”
EXACTEMENT ce que je me disais !
Soit Toshiba adore les emmerdes SAV, soit ils vont apporter leurs compétences et améliorer la fiabilité de leur filiale.
Sans retour positif, je resterai non client depuis mon 1er SSD OCZ 90Go qui m’a lâché avant son anniversaire des 1 an. (suite à cela, j’ai découvert que je n’étais pas le seul malheureusement…)
Le 23/01/2014 à 08h06
Vu l’image de marque associée avec OCZ il aurait peut être été préférable pour Toshiba d’enterrer ce nom pour repartir sur “des bases neuves” (un peu comme la “transformation” Goldstar > LG qui a réussi à faire passer une marque renommée pour ses produits low cost merdiques au possible de merde pour une marque limite haut de gamme)
Cela dit Toshiba est coutumier du fait pour le rachat de boites fabriquant de la camelote, si je ne me goure pas c’est aussi eux qui avaient racheté la division disques durs d’IBM.
Le 23/01/2014 à 08h09
Ce rachat est une très bonne chose pour OCZ… et une encore meilleure pour Toshiba.
Toshiba faisant déjà des NAND depuis des dizaines d’années ça va leur permettre de faire le process de A à Z sans limitation d’études techniques.
Franchement je suis en attente des prochaines gammes, peut-être pas la première mais à partir de la deuxième vague de produits on devrait voir des choses interessantes.
Le 23/01/2014 à 08h16
Le 23/01/2014 à 09h48
Moi j’ai deux SSD OCZ qui sont dead, un sous windows et l’autre sous OSX. Et franchement pour un début dans le SSD c’est une très mauvaise experience. Donc, je ne souhaite pas du tout à cette marque une bonne chance pour la suite.
Le 23/01/2014 à 10h34
Le 23/01/2014 à 12h05
Avec le savoir faire de Toshiba OCZ sera enfin une marque fiable
Le 23/01/2014 à 12h14
Je vais enfin pouvoir regarder OCZ sous un autre oeil, les puces nand toshiba sont les dans les meilleures.
Le 23/01/2014 à 13h48
Le 23/01/2014 à 14h51
Dans mes souvenirs les HDD IBM étaient réputés, du moins à une époque très lointaine. Par contre debut 2000 j’ai vu passer un paquet de Seagate Cheetah 36go complètement cramés, pour la plupart hors garantie.
Enfin ma pire experience en matière de stockage ca reste de loin les Quantum Bigfoot en 5.25p. Des disques durs “low cost” qui avaient tout pour déplaire:
Des performances anémiques, due à une vitesse de 3600 rpm et une densité faible
Un bruit juste atroce, même neufs ils faisaient le même bruit qu’un disque à l’agonie
Un design carrément cheap et pas du tout engageant
Une taille de 5.25 pouces pas toujours pratique.
Et bien sur la fiabilité catastrophique.
Pour ne rien arranger on retrouvait souvent ces disques dans des machines premier prix à base de Cyrix, le genre de trucs qui ferait passer un atom pour une machine de gamer.
C’est le problème pour les marques qui font dans le stockage, il n’y a que très peu de droit à l’erreur et au moindre faux pas on est rapidement catalogué “produits de merde à fuir comme la peste”, et un fois qu’on s’en taillé ce genre de réputation c’est pas facile de faire machine arrière
C’est plus ou moins comme ca que la plupart des fabricants ont soit été rachetés ou ont coulé. Entre autres:
Quantum avec les Bigfoot
IBM avec le 75GXP
Iomega et le Zip
Excelstor qui n’a jamais décollé (qui serait assez fou pour acheter un disque dur chinois)
et bien sur Maxtor
Je dirait qu’en matière de stockage ce n’est pas très peu de droit à l’erreur, c’est pas de droit à la moindre erreur. A part pour les 2 géants actuels vu q’il n’y a plus vraiment d’alternative, mais toshiba a intérêt à ne pas se planter sous peine de se faire bouffer.
Le 23/01/2014 à 14h52
Le 23/01/2014 à 15h56
Le 24/01/2014 à 07h34
Le 24/01/2014 à 21h08
de l’avis de ceux qui en ont eu la meilleure utilisation qu’on pouvait en faire c’était comme presse livre, et en plus pour ça ils sont très fiables vu leur poids
Même pas, ils étaient volumineux mais pas bien solides , avec leur boîtier en espèce de fer blanc. le dernier a être passé entre mes mains (récupéré aux encombrants) a cassé net au premier coup de masse, même le métal est merdique