#Le brief du 13 janvier 2025

La nouvelle numérotation des chaînes de la TNT entrera en vigueur le 6 juin

Le 13 janvier 2025 à 17h28

L'Arcom a adopté le 9 janvier dernier la délibération qui fixe la future numérotation des chaînes de TV à portée nationale diffusée au travers de la TNT. Cette nouvelle grille fait suite à la disparition programmée des chaînes Canal+, C8 et NRJ12. Elle consacre également les débuts des services CMI TV et OFTV, autorisés le 11 décembre dernier.

La grande gagnante de ce jeu de chaise musicale sera sans doute France 4. Elle va récupérer le numéro 4, historiquement attribué à Canal+, « afin que France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent de manière logique », explique l'Arcom.

Le numéro 8, exploité par C8, sera quant à lui attribué à la Chaîne parlementaire (réunion des programmes de l'Assemblée nationale et de Public Sénat). « Le service est donc placé juste après le service Arte dès lors que ces services offrent des programmations proches et qui se complètent », justifie le régulateur.

Gulli, ciblant la jeunesse, se voit attribuer le numéro 12, « après le service TFX qui vise également pour partie un jeune public ».

Les chaînes d'information en continu sont quant à elles réunies au sein d'un bloc, qui va de 13 à 16 avec, dans un ordre relatif maintenu par rapport à l'existant, BFMTV, CNEWS, LCI et Franceinfo.

Les deux nouveaux entrants héritent quant à eux du canal 18 pour CMI TV (propriété du groupe CMI France, détenu par le milliardaire Daniel Kretinsky, diffusée à partir du 6 juin) et 19 pour OFTV, la chaîne créée par le groupe Ouest France (lancée le 1er septembre prochain).

« Dans un objectif de simplicité, cette numérotation sera mise en place en une seule fois dès l’arrêt de la diffusion de Canal+ sur la TNT, soit le 6 juin 2025 », signale enfin l'Arcom.

Le 13 janvier 2025 à 17h28

La nouvelle numérotation des chaînes de la TNT entrera en vigueur le 6 juin

RGPD : Les CNIL ne peuvent refuser des plaintes à cause de trop d’envois similaires ou de surcharge

Le 13 janvier 2025 à 16h43

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) vient de juger ce 9 janvier que les plaintes concernant le RGPD ne peuvent être rejetées par les autorités chargées de la protection des données comme la CNIL, au seul motif de leur nombre ou de la charge qu’elles font peser sur elles, a repéré Contexte dans sa newsletter.

Drapeaux de l’Union européenne

En effet, la CJUE a été saisi à propos d'un conflit entre l'Autorité de la protection des données autrichienne (Datenschutzbehörde, DSB) et une « personne physique » anonymisée dans la décision avec les initiales FR. La DSB a refusé de donner suite à une de ses réclamations concernant la « violation alléguée du droit d’accès de F R à ses données à caractère personnel » en s'appuyant sur l'article 57 du RGPD qui affirme :

« Lorsque les demandes sont manifestement infondées ou excessives, en raison, notamment, de leur caractère répétitif, l'autorité de contrôle peut exiger le paiement de frais raisonnables basés sur les coûts administratifs ou refuser de donner suite à la demande. Il incombe à l'autorité de contrôle de démontrer le caractère manifestement infondé ou excessif de la demande ».

La DSB « a notamment relevé que l’intéressé lui avait adressé, dans un intervalle d’environ 20 mois, 77 réclamations similaires contre différents responsables du traitement. En outre, F R aurait contacté régulièrement la DSB par téléphone afin d’exposer des faits supplémentaires et de formuler des demandes additionnelles », explique la CJUE.

Mais, pour la Cour, « permettre aux autorités de contrôle de constater le caractère excessif de réclamations au seul motif que leur nombre est important serait de nature à compromettre la réalisation » de l'objectif d' « assurer un niveau cohérent et élevé de protection des personnes au sein de l’Union ainsi qu’à renforcer et à préciser les droits de ces personnes au sens des considérants 10 et 11 dudit règlement ». Car, « un nombre important de réclamations peut être la conséquence directe d’un nombre élevé d’absences de réponse ou de refus de faire droit, de la part d’un ou de plusieurs responsables du traitement, à des demandes d’accès formulées par une personne afin de protéger ses droits ».

Pour refuser des plaintes en utilisant ce motif, la DSB et autres CNIL doivent prouver « l’existence d’une intention abusive de la part de la personne ayant introduit ces demandes » de saturer de demandes l'autorité avec « d’autres éléments tels que le contenu de ces réclamations » que le nombre seul de demandes.

Le simple constat de surcharge n'est pas non plus une excuse valable pour refuser des plaintes explique la CJUE qui rappelle qu'« il incombe aux États membres de fournir aux autorités de contrôle les moyens adaptés au traitement de toutes les réclamations dont elles sont saisies ».

Le 13 janvier 2025 à 16h43

RGPD : Les CNIL ne peuvent refuser des plaintes à cause de trop d’envois similaires ou de surcharge

Le Royaume-Uni veut mener la course à l’IA en ouvrant ses données de santé

Le 13 janvier 2025 à 12h23

Le premier ministre du Royaume-Uni Keir Starmer présente aujourd’hui une stratégie nationale pour faire du Royaume-Uni un leader en matière d’intelligence artificielle.

D’après son gouvernement travailliste, l’IA sera « déployée » dans l’ensemble du pays, soutenue par l’administration. Dans un communiqué, M. Starmer a déclaré de son côté que l’intelligence artificielle serait « à l’origine de changements incroyables dans [le] pays », citant des exemples d’applications dans l’enseignement, la comptabilité des petites entreprises ou encore l’organisation.

Au sein de ce plan, The Times relève le projet d’ouvrir les données de santé détenues par la NHS, le système de santé publique du pays.

À côté d'une patiente âgée, un médecin observe une radio dentaire.

Les scanners, données biologiques et dossiers de patients « anonymisés » devront être rendus accessibles pour entraîner des modèles d’IA. 
Un projet qui n’a pas manqué de susciter des interrogations sur les risques encourus – ce à quoi le secrétaire d'État à la science et aux technologies Peter Kyle a répondu : le NHS et le gouvernement seront « toujours au contrôle des données, de la manière dont elles sont utilisées et des personnes qui y ont accès ».

Pour lancer le plan ministériel, cinq premiers jeux de données doivent être « identifiés rapidement » et mis à la disposition des chercheurs et entrepreneurs de l’IA. D’après les sources du journal, cette ouverture devrait ensuite être étendue aux données du NHS, une fois satisfaites les préoccupations en matière de protection de la vie privée.

Le 13 janvier 2025 à 12h23

Le Royaume-Uni veut mener la course à l’IA en ouvrant ses données de santé

[MàJ] Nouveau report pour New Glenn, le lanceur réutilisable de Blue Origin

Le 13 janvier 2025 à 10h59

Mise à jour du 14 janvier, à 10h50 : Blue Origin a annoncé une nouvelle fenêtre de lancement, programmée le jeudi 16 janvier dans la nuit. Cette fenêtre de trois heures s'ouvrira à 1 heure du matin, heure de Cap Canaveral, soit 7 heures du matin à Paris.

Article initial :

Pendant trois heures, les annonces de décollage se sont succédé. Jusqu'à ce que finalement, le couperet tombe : « Nous avons annulé le lancement prévu aujourd'hui pour résoudre un problème de sous-système du véhicule qui nous ferait dépasser notre fenêtre de lancement », a annoncé Blue Origin vers 9 heures ce matin (heure de Paris).

L'entreprise devait pour mémoire procéder au vol inaugural de New Glenn, son immense lanceur (98 mètres de haut, 7 mètres de diamètre au niveau de la coiffe) au premier étage réutilisable, dont la gestation est annoncée depuis 2016.

New Glenn sur son pas de tir, à Cap Canaveral - crédit Blue Origin

Attendue et espérée par l'entreprise de Jeff Bezos jusqu'aux dernières heures de 2024, la mission NG-1 avait finalement été programmée pour le 10 janvier dernier, sur une fenêtre de trois heures. Le lancement avait ensuite été reporté au 12 janvier, puis au 13 janvier, en raison de mauvaises conditions climatiques au niveau de l'océan Atlantique et du site prévisionnel de récupération du premier étage.

Cette fois, c'est un retard sine die qu'annonce l'entreprise. « Nous étudions les possibilités de notre prochaine tentative de lancement », se contente d'indiquer Blue Origin.

L'entreprise, qui cherche à positionner New Glenn comme une alternative au Falcon 9 de SpaceX ou à Ariane 6, rappelait cette nuit les objectifs immédiats associés à ce vol inaugural. « Notre objectif principal aujourd'hui est d'atteindre l'orbite en toute sécurité. Tout ce qui va au-delà ne sera que la cerise sur le gâteau. Nous savons que l'atterrissage du propulseur lors de notre première tentative au large de l'Atlantique est ambitieux, mais nous y allons à fond. Quoi qu'il arrive, nous apprendrons, affinerons et appliquerons ces connaissances à notre prochain lancement ».

Le 13 janvier 2025 à 10h59

[MàJ] Nouveau report pour New Glenn, le lanceur réutilisable de Blue Origin

WordPress : Mullenweg désactive les contributeurs qui appellent à une nouvelle gouvernance

Le 13 janvier 2025 à 09h50

Dans un billet très sarcastique publié sur le blog de la fondation Wordpress ce samedi 11 janvier et repéré par TechCrunch, Matt Mullenweg, co-fondateur du logiciel libre mais aussi de l'entreprise Automattic, a annoncé avoir désactivé les comptes de cinq contributeurs du logiciel : Joost de Valk, Karim Marucchi, Se Reed, Heather Burns et Morten Rand-Hendriksen.

WordPress PostEdit

Matt Mullenweg vise notamment les deux premiers qui ont tous les deux publié des billets de blog (ici et ) appelant à modifier la gouvernance de Wordpress. Joost de Valk proposait notamment la mise en place de dépôts fédérés et indépendants de WordPress.org.

Le 10 janvier, Joost de Valk a proposé sur X de prendre la responsabilité de la publication des prochaines versions de Wordpress à Matt Mullenweg, suite à l'annonce d'Automattic de baisser drastiquement sa contribution au code libre.

Dans son billet, Matt Mullenweg a présenté ces différentes prises de positions comme la volonté de créer un fork du logiciel. Karim Marucchi a réfuté cette explication : « Soyons clairs : Joost de Valk et moi avons demandé et proposé des changements à l'intérieur du projet WordPress. Nous n'avons pas parlé d'un fork ».

Matt Mullenweg n'explique pas ce qu'il reproche exactement aux trois autres.

Le 13 janvier 2025 à 09h50

WordPress : Mullenweg désactive les contributeurs qui appellent à une nouvelle gouvernance

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