#Le brief du 18 novembre 2024

Deux ans de découvertes avec le télescope James Webb

Le 18 novembre 2024 à 14h53

Lancé fin 2021 (avec plusieurs années de retard) à bord d’une fusée Ariane 5, le James Webb Telescope est arrivé à destination début 2022. Il est en service pour les opérations scientifiques depuis l’été 2022, avec de premiers résultats dans la foulée. Le Journal du CNRS a décidé de donner un coup d’œil dans le rétro des découvertes scientifiques, « de la naissance des planètes à celle des premières galaxies jusqu’à la composition de l’atmosphère des exoplanètes ».

Ainsi, « le télescope est parvenu à repérer tout un ensemble de galaxies parmi les plus anciennes jamais observées jusqu’ici », notamment JADE-z14-0 qui « existait déjà il y a 13,57 milliards d’années ». Toujours dans l’Univers lointain, le télescope a permis de confirmer « l'existence d’un grand nombre de trous noirs supermassifs dont la masse équivaut à plusieurs millions de fois celle du Soleil ».

Sur l’analyse des systèmes planétaires en cours de formation, les scientifiques sont remontés « aux origines de la complexité chimique ayant abouti à la naissance de notre propre Système solaire ». Dans la nébuleuse d’Orion (1 350 années-lumière de la Terre), le spectromètre Miri a détecté la signature infrarouge du méthylium… une découverte majeure pour cet élément chimique dont l’existence avait été prédite dans les années 1970, « mais sa détection dans les disques protoplanétaires est inattendue ».

Pour rappel, nous avions consacré un dossier à Miri, un des quatre instruments majeurs du télescope spatial dont nous avions pu voir un jumeau au CEA. Il fonctionne pour rappel avec une roue à filtres pour multiplier les possibilités et augmenter la résilience en cas de problème avec un des filtres.

Sachez enfin que la NASA propose un site pour suivre en direct la position et certaines données du télescope James Webb.

Le 18 novembre 2024 à 14h53

Deux ans de découvertes avec le télescope James Webb

En plein exode de X, le CNNum appelle à une meilleure interopérabilité des réseaux sociaux

En plein exode de X, le CNNum appelle à une meilleure interopérabilité des réseaux sociauxSumaid pal Singh Bakshi Unsplash Plus

Le 18 novembre 2024 à 12h09

Le 18 novembre 2024 à 12h09

En plein exode de X, le CNNum appelle à une meilleure interopérabilité des réseaux sociaux

Trump prévoit de nommer le critique de la tech Brendan Carr à la tête de la FCC

Le 18 novembre 2024 à 11h28

Donald Trump a indiqué prévoir de nommer Brendan Carr, qu'il qualifie de « guerrier de la liberté d’expression », à la tête de la Federal Communications Commission (FCC), l’agence en charge de la régulation des télécommunications aux États-Unis.

Critique de l’administration Biden, Brendan Carr a notamment dénoncé la décision de la FCC de ne pas finaliser l’octroi de près de 900 millions de dollars de subventions à la société d’Elon Musk Space X, pour son activité d’internet par satellite Starlink.

Brendan Carr à la Conservative Political Action Conference (CPAC), en 2018 @ Gage Skidmore CC BY 2.0

Carr a récemment écrit à Meta, Google, Apple et Microsoft pour critiquer ce qu'il appelle leur « cartel de la censure ». Il a déclaré que la FCC devait « restaurer la liberté d’expression pour les Américains de tous les jours ».

Carr a critiqué la chaîne NBC pour avoir permis à la candidate démocrate Kamala Harris de participer à l’émission Saturday Night Live avant les élections. Donald Trump a lui-même critiqué plusieurs chaînes de télévisions pour différents motifs, suggérant qu’ils pourraient perdre leurs licences auprès de la FCC.

Au cours de son premier mandat, rappelle le Guardian, le président républicain avait appelé la FCC à révoquer plusieurs licences de radiodiffusion. Le président de l’institution de l’époque, Ajit Par, avait rejeté ce projet, déclarant que « la FCC n'a pas le pouvoir de révoquer la licence d'une station de radiodiffusion sur la base de son contenu ».

Brendan Carr travaille à la FCC depuis 2012. Il en a été nommé commissaire sous le premier gouvernement de Donald Trump. Il est aussi l'auteur du chapitre dédié aux télécoms dans le « projet 2025 », document de près de 900 pages rédigé par le think tank conservateur Heritage Foundation. Il y liste quatre objectifs pour la FCC : « reprendre le contrôle des Big Tech, promouvoir la sécurité nationale, libérer la prospérité économique et garantir la responsabilité et la bonne gouvernance de la FCC ».

Le 18 novembre 2024 à 11h28

Trump prévoit de nommer le critique de la tech Brendan Carr à la tête de la FCC

Le noyau Linux 6.12 est disponible avec ses premiers éléments dédiés au temps réel

Le 18 novembre 2024 à 10h01

Nouvelle version pour le noyau Linux, officialisée hier par Linus Torvalds. Elle contient de nombreuses nouveautés, dont une longue liste d’améliorations pour le support du matériel, particulièrement celui de l’architecture RDNA4 d’AMD et le passage en version stable du support de Xe2 d’Intel.

Cette version 6.12, disponible sur kernel.org, se distingue par ses premières capacités dédiées au temps réel, avec l’arrivée de PREEMPT_RT, après pas loin de deux décennies de travail. En temps réel, un système doit non seulement fournir le résultat attendu, mais il doit le faire dans les délais imposés. Sur Wikipedia, on trouve des exemples simples : industrie de production, salles de marché, systèmes de pilotage dans l’aéronautique ou encore dans le monde de l’automobile.

Photographie retouchée de Long Ma pour Unsplash
Long Ma pour Unsplash

Ce qui ne signifie pas que ces capacités étaient inexistantes dans le monde Linux jusqu’à présent. Chez Canonical, par exemple, PREEMPT_RT est disponible via Ubuntu Pro depuis février 2023. Chez MontaVista Software, le composant est même disponible depuis les premiers développements, il y a une vingtaine d’années. Le noyau 6.12 officialise simplement l’intégration de PREEMPT_RT et sa disponibilité générale.

Parmi les autres changements apportés par la nouvelle version, on note l’arrivée des liens SWIG pour libcpupower, un chargement simplifié des correctifs de microcode pour les processeurs AMD Zen, l'énumération des contrôleurs d'interruption basés sur ACPI sur RISC-V, la possibilité de créer des zones thermiques fictives et de les contrôler via debugfs, le support de l'exécution en tant qu'invité protégé sur Android ou encore celui de Device Memory TCP.

Comme d’habitude, l’obtention du nouveau noyau dépend du type de distribution que vous utilisez. Sur des systèmes classiques comme Debian, Ubuntu, Fedora, il faut parfois attendre la mouture suivante, particulièrement sur des variantes LTS. Sur les rolling releases, elles arrivent généralement vite.

Le 18 novembre 2024 à 10h01

Le noyau Linux 6.12 est disponible avec ses premiers éléments dédiés au temps réel

Le statut de contrôleur d’accès s’impose pleinement à Booking

Le 18 novembre 2024 à 09h39

La Commission européenne a désigné le 13 mai dernier Booking comme contrôleur d'accès au sens du DMA. Comme six autres entreprises (Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta et Microsoft), le site de réservation d'hôtels est donc maintenant tenu à des obligations plus importantes en Europe.

Mais un délai de six mois entre la désignation et l'effectivité est prévu dans le texte européen. C'est donc depuis hier, jeudi 14 novembre, que Booking doit pleinement respecter ses nouvelles obligations.

Drapeaux de l’Union européenne

La Commission rappelle dans un communiqué de presse que Booking ne peut plus imposer de clauses dites de « parité » qui imposerait un prix à l'extérieur de son site. « Les hôtels, les loueurs de voitures et les autres prestataires de services utilisant Booking.com sont désormais libres d'offrir des prix et des conditions différents (y compris meilleurs) sur leur propre site Web ou sur d'autres canaux que sur Booking.com », explique la Commission.

L'entreprise ne peut plus non plus ajouter des mesures similaires comme augmenter sa commission lors de la réservation ou retirer les offres si elles existent à des prix plus bas ailleurs. Booking doit maintenant fournir un accès en temps réel et continu aux données que les entreprises et leurs clients génèrent sur son site et faciliter leur transfert vers d'autres plateformes.

Enfin, Booking, comme les autres contrôleurs d'accès, doit fournir à la Commission des informations complètes pour montrer sa conformité avec son nouveau statut.

Le 18 novembre 2024 à 09h39

Le statut de contrôleur d’accès s’impose pleinement à Booking

Thomas E. Kurtz, co-créateur du BASIC, est mort à 96 ans

Le 18 novembre 2024 à 08h47

Le chercheur en mathématiques et en informatique, Thomas E. Kurtz, est décédé mardi 12 novembre à Lebanon dans le New Hampshire à l'âge de 96 ans, suite à des complications venant d'une septicémie, explique le New York Times.

Licence Creative Commons by-sa Niels Heidenreich from Hannover, Germany

Thomas E. Kurtz est, avec son collègue John G. Kemeny, le co-créateur du langage BASIC en 1964. Comme son nom (Beginners' All-purpose Symbolic Instruction Code) l'indique, ce langage a été inventé pour permettre aux étudiants de commencer à programmer, quand les langages de l'époque (assembleur, mais aussi les langages de plus haut niveau Fortran et COBOL, par exemple) étaient difficiles à prendre en main.

Dans un documentaire publié en 2014 par l'université Dartmouth et cité par le New York Times, Thomas E. Kurtz, explique : « nous avons eu l'idée folle que nos étudiants, nos étudiants de premier cycle, qui ne travailleraient pas dans les secteurs techniques plus tard – les étudiants en sciences humaines et sociales – devraient apprendre à utiliser l'ordinateur. Une idée complètement folle ».

Les deux collègues ont aussi inventé l'un des premiers systèmes intégrant l'approche du pseudo-parallélisme, le Dartmouth Time-Sharing System.

Le 18 novembre 2024 à 08h47

Thomas E. Kurtz, co-créateur du BASIC, est mort à 96 ans

iFixit démonte la PS5 Pro : pile CMOS (enfin) accessible et 2 Go supplémentaires de DDR5

Le 18 novembre 2024 à 08h33

Dans son analyse, iFixit explique que « la plus grande nouveauté en matière de réparabilité dans la PS5 Pro est que vous pouvez changer la pile CMOS en retirant une seule vis », alors que cette opération nécessitait de nombreuses étapes et était « pénible » auparavant.

En effet, dans les PS5 et PS5 Slim, il fallait « presque tout démonter pour la changer ». Après le Mac mini, c’est la seconde fois en quelques jours que nos confrères découvrent une telle fonctionnalité, et ils aimeraient la voir se généraliser.

Ceci est une révolution (ou pas)

iFixit attribue un bon point aux « panneaux facilement amovibles », comme c’était le cas sur la PS5. Sur la carte mère, à côté des 16 Go de GDDR6, on découvre une puce de 2 Go de DDR5. Cette mémoire supplémentaire est prévue pour le système d’exploitation afin de laisser la GDDR6, bien plus rapide, pour les jeux.

La plus grosse nouveauté reste une partie GPU largement renforcée puisqu’elle passe de 36 à 60 Compute Units, tandis que la bande passante grimpe de 448 à 574 Gb/s. Sony annonce une puissance de calcul de 16,7 TFLOPS, contre 10,28 TFLOPS pour la PS5, soit 63 % de plus.

Pas de note de réparabilité puisque, pour rappel, iFixit n’en donne pas (encore ?) aux consoles de jeux.

Le 18 novembre 2024 à 08h33

iFixit démonte la PS5 Pro : pile CMOS (enfin) accessible et 2 Go supplémentaires de DDR5

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