Geek Inc : huit ans d’évolution du podcast vidéo et de son financement
Bientôt Geek SARL pour la #FrenchTech
Le 11 octobre 2016 à 15h10
14 min
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De Dailymotion à Twitch en passant par YouTube et la télévision, du tournage dans un salon à un studio dédié, Geek Inc est une émission qui a connu de nombreux chamboulements dans sa production. Au fil des années et des opportunités, chronique d'une évolution lente du podcast vidéo sur le Net.
Huit ans sur Internet, c'est long. Le paysage des médias en ligne a beaucoup changé, avec l'avènement de médias payants comme Mediapart depuis cette époque. Dans le même temps, de rares podcasts affichent leur santé depuis toutes ces années, en adaptant leur production et leur financement à leur époque. C'est le cas de Geek Inc, une série d'émissions vidéo « amateur » dédiées aux nouvelles technologies et aux séries, qui a un peu tout essayé pour produire ses épisodes, de la publicité au participatif, à la mutualisation via feu NoWatch.
À l'époque de la création de la première émission, Geek Inc, son fondateur bordelais Cédric Bonnet tenait un blog et produisait des vidéos pour son employeur, The Phone House. Des contenus publiés sur iTunes depuis 2003, qui l'ont encouragé à élargir son horizon. « J'avais aussi envie de parler de séries geek, de jeux, de la culture de mon quotidien. Donc pas uniquement les téléphones » nous explique-t-il. Le but : importer le modèle des podcasts américains Diggnation et Totally Rad Show. « On a un peu mélangé les deux avec notre émission, en se demandant surtout ce qu'on voudrait voir qui n'est pas encore à la télé ou sur Internet en France » détaille-t-il.
Depuis, ont été créés Café Séries et Geek Inc Bits, dédiés à des aspects plus techniques du numérique que Geek Inc, censé rester généraliste. Surtout, l'équipe a beaucoup expérimenté sur le financement, que ce soit via des partenariats ou la contribution récurrente par des spectateurs, qui permet de maintenir le studio de tournage. Cela sans oublier un passage chez jeuxvideo.com (Webedia) et sur le tournage en direct, considéré comme l'avenir du format par l'équipe.
Un renouveau du podcast, en trompe-l'œil ?
Le secteur aussi évolue. Encore largement dominé par les émissions radio en différé, le domaine s'est peu à peu enrichi de productions web, et de nouveaux acteurs arrivent sur ce format. C'est notamment le cas de Binge Audio et de Slate, inspirés par le succès de réseaux de podcasts américains, qui veulent professionnaliser l'activité, avec une qualité de production proche de la radio. Certains en viennent même directement. De l'autre côté, quelques rares acteurs du podcast uniquement sur Internet, comme Patrick Beja, arrivent à financer leur activité (voir notre entretien).
Pour Cédric Bonnet, ces nouveaux acteurs du podcast ne sont pas tant attachés au format podcast qu'à la visibilité qu'il offre. Une logique à laquelle il dit ne pas adhérer. « Je fais un produit web pour le web, qui ne marcherait pas à la télé ou à la radio ; et c'est le cas, ça ne marche pas ! Parce que la radio ou la télévision ont un format minuté [difficile à tenir], avec un langage châtié. On a une liberté que je n'ai pas l'impression de voir du côté de groupes comme France Télévisions, qui doivent rendre des comptes à des annonceurs » détaille-t-il. « La radio et la télévision n'est pas une fin en soi. »
De renouveau du podcast, il y aurait surtout un regain d'intérêt, notamment médiatique. Comme nous l'ont affirmé plusieurs acteurs du domaine, dont la régie TargetSpot (voir notre entretien), le podcast a connu une progression lente et constante de sa consommation sur la dernière décennie, au-delà des effets de mode. Une explosion récente reste encore à prouver.
La rencontre de Geek Inc avec iTunes
Parmi les émissions françaises dédiées au numérique, Geek Inc est l'une des rares à être depuis de nombreuses années en vidéo. D'abord diffusée sur iTunes et Dailymotion, elle l'est désormais sur la plateforme d'Apple et YouTube, même si cette dernière rapporte peu de spectateurs, et encore moins de revenus.
Au tout début, il y a huit ans, les premiers mois de l'émission laissaient penser à l'équipe qu'elle comptait une centaine de spectateurs sur Dailymotion. « On n'était pas très satisfaits du résultat, mais cela avait le mérite d'exister. On était deux à la produire à l'époque, puis trois quand ma compagne nous a rejoints » se souvient Bonnet. Après quatre mois, sans statistiques de la part d'iTunes, ils ont compris le succès de l'émission en voyant la charge constante sur le serveur du blog de The Phone House, qui l'hébergeait.
« L'hébergeur nous envoyait plein d'alertes sur un trafic sortant toujours au taquet, en faisant tomber le serveur mutualisé à chaque sortie d'épisode. C'était le début de l'iPod vidéo et de l'iPhone, mais les chiffres explosaient. On se rendait compte qu'on avait déjà plus de 50 000 téléchargements sur l'iTunes Store par épisode » explique le fondateur de l'émission, qui avait recoupé le nombre d'accès aux fichiers avec le volume téléchargé. L'émission est depuis passée sur un serveur dédié puis, pendant deux ans, sur NoWatch. De quoi réduire les frais d'hébergement.
Les téléchargements viennent en fait à plus de 80 % d'iTunes, calculent les Bordelais, régulièrement mis en avant par la plateforme. La première fois, « cela a été l'hécatombe, avec notre pochette orange sur le Store, on ne voyait que cela ! En plus, cela changeait des émissions TV et radio habituellement diffusées sur la plateforme. On était pile en phase avec notre public, au bon moment, au bon endroit » déclare Cédric Bonnet.
Une diffusion sur trois canaux, dont Twitch
Les audiences, à une époque d'environ 200 000 spectateurs, ont largement fluctué depuis. Les trois émissions principales comptent respectivement de 30 à 40 000 téléchargement pour Café Séries, environ 50 000 pour Geek Inc Bits et environ 90 000 pour le Geek Inc classique. Cela en plus d'une matinale produite les quatre premiers matins de la semaine, le vendredi contenant déjà l'émission principale le soir.
« Pour pouvoir produire autant, on enregistre dans les conditions du direct. Le seul montage est la coupure des éventuelles pauses entre les parties des émissions » et un montage en régie, en direct, explique Bonnet. Chaque tournage est diffusé directement sur Twitch, pour 200 personnes en moyenne, puis coupée pour être proposée en replay sur iTunes et YouTube. Comme beaucoup d'émissions « high tech », les pics de visionnages viennent avec des événements, comme les keynotes Apple.
Sur ces plateformes, la question de la publicité n'est pas très importante pour ses fondateurs, qui ont quitté Dailymotion pour des raisons techniques, et par manque de choix sur la publicité. « On met toujours des publicités passables, parce qu'on sait que les gens s'en fichent. Je n'incite pas les gens à prendre un bloqueur de publicité, mais s'ils en ont, je leur dis que ce n'est pas grave. Ce n'est pas notre voie de financement » indique Bonnet. Surtout que chaque émission compte entre 2 500 et 3 000 vues en moyenne. « On ne fait pas trop d'efforts sur le référencement sur YouTube et notre format n'est peut-être pas adapté : regarder plus d'une heure d'émission en streaming, cela concerne 2 500 personnes, pas plus » pense-t-il.
La TV, très peu pour Geek Inc aujourd'hui
En voulant faire « différent » sur la couverture des cultures geek il y a huit ans, Geek Inc marchait en parallèle de la chaine Nolife, qui venait d'être fondée. S'ils ont discuté, rien n'a émergé. En fait, leur seule expérience TV était une diffusion sur KZTV le vendredi soir, « une très mauvaise expérience » qui les a refroidis. En plus d'un format imposé d'une heure, l'équipe n'avait pas la garantie que son émission soit effectivement diffusée.
« On tournait l'émission suivante alors que la précédente n'avait pas été diffusée. Elle pouvait donc périmer » affirme Bonnet, qui ne pouvait pas la diffuser sur Internet avant sa diffusion télé, et dit ne pas avoir été payé par la chaine. De quoi convaincre ces « amateurs » de rester sur Internet.
De même, fournir l'émission en audio, comme la plupart des podcasts longs, n'est pas à l'ordre du jour. Si c'est beaucoup demandé, « surtout pour les transports », les producteurs affirment être dans un style trop visuel pour être transposé dans ce format. « On est passionnés par ce qu'on présente, et on a vraiment envie de le montrer » résument-ils.
Aujourd'hui, leur réel objectif est d'encore s'adapter à la production en direct. « C'est ça la vraie nouveauté, et c'est à mon avis vers ça que des émissions comme Geek Inc vont devoir aller. Cela apporte une interactivité qui manque au podcast en général » estiment-ils. S'ils ont bien envisagé des formats plus courts, voire un découpage des émissions pour YouTube, ils préfèrent privilégier des formats longs, avec une mise en scène minime. « Petit à petit, on arrive à avoir un rendu vidéo qui est propre, avec notre studio, quelques éclairages et deux caméras prêtées. On essaie de s'améliorer mais on est restés amateurs. »
Un financement divers, surtout par les internautes
Ces « amateurs » sont d'ailleurs bénévoles, et renvoient la quasi-totalité des revenus vers l'association, qui sert à financer la production. Une première campagne Ulule en 2013 a permis à l'équipe de maintenir son si coûteux hébergement pour l'année, de supprimer la publicité sur le site et d'améliorer quelque peu le matériel de tournage. Sachant que l'activité coûte environ un millier d'euros par mois.
Un an plus tard, après que Patrick Beja se soit jeté à l'eau (voir notre entretien), Geek Inc a lancé sa campagne de contribution récurrente sur Patreon. Les objectifs étaient d'ouvrir un studio de tournage, pour sortir du salon de Cédric Bonnet, et de produire plus d'émissions, pilotes à l'appui. Contrairement à Beja, qui est financé à chaque épisode du Rendez-vous tech, l'équipe derrière Geek Inc a opté pour un financement mensuel, pour éviter d'avoir à tenir des objectifs trop contraignants, surtout vu le poids de la production vidéo.
« Ils sont 255 à nous avoir suivi. Mis bout à bout, on doit être à 1 150 dollars par mois commission enlevée. Cela nous paie largement le studio, même le café ! C'est une solution pérenne, qui tient depuis deux ans, qui nous offre une meilleure qualité de production et un meilleur décor » résume le co-fondateur de l'association, dont les membres contribuent eux-mêmes à la campagne Patreon.
Dans le même temps, Jeff Quaderi anime l'émission matinale quatre fois par semaine, Good Morning Zombies. La particularité : elle est payée par Materiel.net (via sa boutique Manatori), à raison de 2 000 euros par mois. Pour ce projet, renouvelé jusqu'à la fin de l'année, il a d'ailleurs quitté son travail et monté une autoentreprise. En échange, la diffusion sur Twitch débute par une publicité pour l'entreprise, « sans ingérence éditoriale », selon Bonnet. La chaine Twitch conserve également les anciens épisodes, disponibles sur abonnement.
Webedia et la publicité sur Twitch
L'association se nourrit aussi de collaborations, comme avec le blogueur Korben pour une série de vidéos pour QNAP. Seul le producteur, une nouvelle fois Jeff Quaderi, est payé pour ces réalisations, affirme Geek Inc. QNAP a aussi fourni un produit à faire gagner par l'émission, mais dans un cadre totalement différent, affirme l'association. Celle-ci déclare rendre ou faire gagner la plupart des produits reçus en essai. Ils sont revendus dans de rares cas, comme des radiateurs de 27 kg que l'expéditeur n'a pas voulu reprendre.
Toujours via Twitch, Geek Inc était diffusé en 2014 sur une chaine de Gaming Live, sur jeuxvideo.com, propriété de Webedia. « On était payé au CPM [coût pour mille] de la publicité qui passait pendant les pauses. Et on n'avait jamais fait de live sur Twitch, donc c'était l'occasion de le tester » affirme Bonnet. De quoi mettre le pied à l'étrier de l'équipe sur le direct, même après la fin de la collaboration sur jeuxvideo.com. Depuis, Webedia est resté leur régie publicitaire sur leurs directs, même si aucune publicité n'est affichée certains mois.
Une collaboration qui n'a pas eu d'incidence sur le contenu, affirme l'équipe, qui jouait de ce rapprochement avec un grand groupe de médias Internet, quelques mois après le lancement de sa campagne Patreon.
Souvenirs de l'aventure NoWatch
En matière de rapprochement, la principale expérience de Geek Inc reste NoWatch, cofondé avec plusieurs podcasteurs, dont Patrick Beja. De 2011 à 2013, ils ont tenté de monter un réseau viable financièrement, avant tout alimenté par la publicité. Cela à une époque où la bannière sur les sites était encore le standard, incompatible avec les audiences réduites des podcasts, comme nous l'expliquait Beja.
Depuis, ce dernier dit ne plus pouvoir passer par la publicité. Pour Cédric Bonnet, aussi impliqué dans le collectif, le projet « aurait pu explorer d'autres pistes plutôt que la fermeture. Après, on était tous fatigués. Cela faisait deux ans qu'on se battait tous les mois avec les factures. Quand on est dans une situation de survie, on ne réfléchit peut-être pas clairement ». Pour lui, ils auraient dû « s'asseoir sur certains principes », en s'éloignant de la publicité pour « appartenir au public ». Las, les modifications structurelles nécessaires n'ont pas été faites, et le projet s'est arrêté après deux ans d'activité.
« On avait un problème de modèle économique et la publicité n'était pas suffisante. Parfois, j'ai le sentiment d'être passé à côté de quelque chose, qui aurait pu changer nos vies. En même temps, je ne regrette pas. Cela a été une super aventure, je me suis éclaté à le faire, on a rencontré des gens géniaux » résume-t-il encore.
Et pourquoi pas vivre du podcast ?
Comme Patrick Beja, Cédric Bonnet fait figure d'historique du podcast français. Geek Inc a bien réfléchi à des pistes pour en vivre, mais cela demanderait de gagner plusieurs fois ce qu'engrange mensuellement Beja, qui peine lui-même à embaucher une personne pour contribuer à ses productions. Cette somme, « on ne la réunira jamais » auprès des internautes, pense Bonnet. « On a de quoi faire vivre une personne à la technique, qui est à son compte [via des partenariats]. Mais si un jour l'opportunité se présente, on y réfléchira. J'adorerais faire ça à plein temps ! » complète-t-il.
Dans le cas du financement participatif, il faut apporter une plus-value supplémentaire pour convaincre les internautes de contribuer plus, ou élargir sa base de spectateurs. « Si demain Patrick dit qu'il veut produire de la vidéo, donc payer un régisseur, il aurait peut-être de quoi » estime Bonnet. Pour d'autres personnes qui débarqueraient sur les émissions audio et vidéo sur Internet, un marché « ultra saturé », il ne faudrait clairement pas attendre un retour financier rapide. « Lancer un podcast aujourd'hui pour gagner rapidement de l'argent, c'est se tromper. »
Reste que ce n'est pas le but de la plupart des podcasts qui se lancent aujourd'hui, ou de réseaux comme RadioKawa, résolument affirmés comme amateurs. Un contraste fort avec la production vidéo habituelle sur YouTube, de Cyprien à Norman, dont se détache résolument Geek Inc, qui affiche encore haut et fort la passion du numérique de ses débuts.
Notre dossier sur l'économie des podcasts :
- Avec ses podcasts, Slate compte combler les manques de la radio
- TargetSpot (Radionomy) nous parle de la monétisation des podcasts et de l'avenir de Winamp
- Patrick Beja : peut-on développer ses podcasts en restant indépendant ?
- Pour Gamekult, les podcasts luttent contre un web « aseptisé »
- Binge Audio veut professionnaliser le podcast en France
- ZQSD : des journalistes financent l'avenir de leur podcast sur le jeu vidéo via Patreon
- Les défis de Podcast Addict, porte d'entrée des podcasts sur Android
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Commentaires (14)
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Abonnez-vousLe 11/10/2016 à 16h14
Très bon article sur une bande que je connais bien.
Seul bémol, c’est bizarre de voir écrit “Bonnet” partout comme si il avait perdu son prénom.
La production vidéo a beaucoup + d’inconvénients que l’audio (un micro, un pc pour enregistrer et c’est parti).
Pour la vidéo, il faut une caméra HD, de l’éclairage, un micro pro, un endroit pour accueillir plusieurs personnes, la bande passante pour les émissions (taille x10), le passage d’extrait de films/séries est interdit sur youtube, …
Donc avoir une si longue existence n’est pas dû au hasard et ça montre la passion de cette équipe qui a refusé certains partenariats pour rester libre dans leur parole.
Longue vie à Geek inc !
Petit changement depuis l’interview, Amazon a lancé Twitch prime qui permet à tout abonné Amazon Premium de soutenir la chaine Twitch GL_geekinc gratuitement. Du coup, leur chaine twitch a doublé son nombre d’abonné et ça leur permet d’obtenir une rentrée d’argent supplémentaire pour créer d’autres contenus.
Le 11/10/2016 à 16h18
J’aime bien Geek inc, je regardais au temps de No Watch, ça rajeunit l’esprit, c’est bordelais, c’est plein de critiques “j’aime, j’aime pas”.
Le 11/10/2016 à 16h22
@joma74fr : ils ne sont jamais payé par une marque pour parler d’un produit (à part Qnap via Korben mais ce n’est pas l’association qui a touché l’argent. )
C’est justement ce choix de rester libre des marques qui fait qu’ils ne peuvent pas en vivre.
C’est tentant d’accepter comme certains youtubeurs tech des voyages presse ou des produits à tester et garder en échange d’un “gentil” test. Mais ils n’ont pas fait ce choix et c’est respectable !
Le 11/10/2016 à 16h31
Je dis ça en rapport au passage de l’article où il est question des rapports entre les émissions de France Télévisions qui seraient calibrées par les annonceurs.
Pour tout dire, je me souviens d’un partenariat de Geek inc avec Windows mobile. Ce n’était pas forcément un mal, ce partenariat était bien expliqué. D’ailleurs, j’appréciais cette transparence et ce ton décalé par rapport à l’adoubement de iOS habituel à cette époque. Une époque un peu lointaine maintenant.
Le 11/10/2016 à 16h34
En parlant de Korben (HS) c’est l’antithèse de NXI. C’est un publicitaire, rien de plus.
Mais il a le droit de manger (autre chose bien sûr que ses news).
Le 11/10/2016 à 16h39
Ah oui mais c’était assez ancien et pas payé de mémoire.
Et puis Cédric l’avait dit et croyait au produit Windows Phone (et ça ne les a pas aidé …).
Le 11/10/2016 à 16h42
Korben est un blogueur pas un site de news. Donc la comparaison n’est pas possible.
Il n’a pas à avoir la rigueur d’un journaliste et parle de ce qu’il aime.
Je ne suis pas sûr que les partenariats lui rapportent beaucoup.
Le 11/10/2016 à 16h44
Que je sache, il vit de son “blog” (2 ou 2500 boules).
Maintenant, si ce sont les pubs 100% CPU qu’il y a sur le blog qui rapportent ça, alors chapeau.
Le 11/10/2016 à 16h47
où as-tu lu ce chiffre ?
Il a une société de conseil, il fait partie de bountyfactory, il y a également RemixJobs, …
Et vu le trafic de son blog, je pense que les pubs doivent bien rapporter malgré les adblocks !
Le 11/10/2016 à 16h48
Korben, Matthieu Blanco, voilà des blogueurs qui sont des influenceurs mais à force d’influencer, on en devient prescripteur (comme la TV). C’est un comble " />
Le 11/10/2016 à 16h50
Le 11/10/2016 à 16h52
Ceci dit, tu n’es pas abonné NextInpact donc tu ne soutiens pas ce site …
Ce n’est donc pas toi qui fait vivre les personnes qui écrivent ici.
Le 11/10/2016 à 16h54
Pour en revenir au sujet, c’est dommage de ne pas citer les autres membres de l’équipe de Geek inc :
Timothée, Audrey, Sophie, Kevin, Jeff, Valérie, Hugues, Christophe et Stéphane.
Le 11/10/2016 à 16h55
Je suis un expert et je pirate l’accès de NXI en ce moment en postant sur une news abonnés. Je vais toucher un tas de pognon pour avoir trouvé la faille " />