#Le brief du 23 novembre 2023

Ce soir, un test important pour Ariane 6 : huit minutes de mise à feu

Ce soir, un test important pour Ariane 6 : huit minutes de mise à feuRetrait portique – ELA 4, le 23/10/2023.

Le 23 novembre 2023 à 07h20

Après de nombreux retards à l’allumage, Ariane 6 est dans la dernière ligne droite. Ce soir, à partir de 21h30, se déroulera la « répétition grandeur nature de la nouvelle fusée européenne Ariane 6 en vue de son premier vol ».

La fusée va donc allumer son moteur Vulcain 2.1 et le laisser tourner pendant 470 secondes afin de couvrir toute la phase de décollage. Les booster ne seront pas mis en marche, la fusée ne décollera donc pas pour de vrai.

Le modèle Ariane 6 installé sur le pas de tir n’est pas prévu pour le vol, c’est un modèle de démonstration. Si tout se passe bien, le premier vol d’Ariane 6 est prévu pour l’année prochaine. L’Europe pourrait alors retrouver une certaine autonomie, alors qu’elle dépend pour le moment de ses partenaires. Il n’y a plus d’Ariane 5 à lancer et Vega-C est clouée au sol après avoir explosé en vol.

Un live sera proposé sur la web TV de l’ESA et débutera 20 minutes avant la mise à feu.

Le 23 novembre 2023 à 07h20

Ce soir, un test important pour Ariane 6 : huit minutes de mise à feu

L’ANSSI inaugure son antenne à Rennes, jusqu’à 200 agents attendus

L’ANSSI inaugure son antenne à Rennes, jusqu’à 200 agents attendus

Le 23 novembre 2023 à 07h08

« Le bâtiment "ArteFact", dans lequel l’ANSSI s’est installée, incarne l’alliance entre une expertise de pointe et l’innovation au cœur d’un quartier, La Courrouze, en pleine expansion. À l’horizon 2025, il accueillera jusqu’à 200 agents, une cinquantaine actuellement, dédiés à des missions de détection, de supervision des réseaux, de recherche […] et de connaissance de la menace », explique l’Agence dans un communiqué.

L’ANSSI est pour rappel déjà présente sur deux sites à Paris (l’Hôtel national des Invalides et Tour Mercure) et, depuis 2022 au Campus Cyber de La Défense. Via cette présence rennaise, elle « pourra compter sur un territoire dynamique et sur un vivier d’experts, alors que les besoins en recrutement dans le domaine de la cybersécurité s’accentueront dans les années qui viennent ».

Le 23 novembre 2023 à 07h08

L’ANSSI inaugure son antenne à Rennes, jusqu’à 200 agents attendus

Des mineurs employés à l’entraînement des modèles d’IA

Des mineurs employés à l’entraînement des modèles d’IA

Le 23 novembre 2023 à 06h54

Certaines des entreprises qui sous-traitent aux géants du numérique l’étiquetage des jeux d’entraînement de leurs modèles d’intelligence artificielle (IA) emploient des mineurs.

Wired rapporte par exemple le cas d'Hassan, 18 ans aujourd’hui, qui a commencé à étiqueter des données via la plateforme de crowdsourcing Toloka lorsqu’il n’en avait que 15.

Pendant les confinements, cette activité a paru au jeune Pakistanais être un bon moyen de gagner un peu d’argent.

Wired raconte aussi comment travailler pour Appen, une autre plateforme de travail crowdsourcé, a pu devenir une activité discutée dans les cours d’écoles kényanes, les élèves récupérant les cartes d’identité de leurs parents pour passer outre les vérifications d’âges implémentées.

Parmi les tâches qu’ils se retrouvent à effectuer : de l’étiquetage, du partage de données parfois sensibles, ou de la modération - Hassan raconte ainsi avoir dû trier des récits de viols, des discours de haine et des images sexualisées de mineurs pour la plateforme UHRS, autant de tâches qui touchent négativement sa santé mentale.

Le 23 novembre 2023 à 06h54

Des mineurs employés à l’entraînement des modèles d’IA

Aux États-Unis, le danger des arrestations sur la seule foi d’un résultat algorithmique

Aux États-Unis, le danger des arrestations sur la seule foi d’un résultat algorithmiqueMirror B – Comuzi – Better Images of AI

Le 23 novembre 2023 à 06h52

Cet automne, un homme nommé Randal Quran Reid a été arrêté pour deux fraudes à la carte bancaire qu’il n’avait pas commise. Le mandat n’indiquait pas qu’il était devenu suspect sur la foi d’une recherche par reconnaissance faciale, via le contrat de la police de Louisiane avec Clearview AI.

Reid ne l’a compris qu’une fois six jours passés en prison, et des milliers de dollars dépensés en frais d’avocat : c’est l’avocat en question qui a entendu un officier évoquer une « correspondance positive » avec le voleur, et compris l’erreur d’identification.

En 2019, une étude du National Institute of Standards and Technology, une agence fédérale américaine, constatait que les systèmes de reconnaissance faciale faisaient des erreurs d'identification des visages noirs et asiatiques 10 à 100 fois plus souvent qu’avec les visages caucasiens. Les femmes et les personnes âgées étaient aussi moins bien reconnues que la moyenne.

Les promoteurs de ces technologies notent que, parmi les millions de recherches effectuées par la police, très peu ont conduit à des arrestations injustifiées (à l’heure actuelle, au moins six cas sont documentés : cinq ont concerné des hommes noirs, un, une femme noire). Mais, interroge le New Yorker. combien l’ont été sans que l’erreur ait été identifiée ?

Dans les affaires en question, pointe le média dans une longue enquête, les forces de police américaines ne se sont souvent reposées que sur les résultats de ces machines algorithmiques, quand bien même les preuves de leur efficacité manquent.

Pourtant, les officiers expliquent en général ne pas avoir à informer les personnes suspectes qu’elles le sont devenues sur la foi d’une identification automatique. Motif : ces identifications ne sont théoriquement que des pistes qui doivent mener à des enquêtes plus longues.

L’un des problèmes que posent ces technologies, explique l’avocate Clare Garvie, est qu’elles sont entourées d’« une sorte de mystère ». Pour ses usagers, par exemple policiers, difficile de savoir « comment elle fonctionne », mais « on sait que des gens beaucoup plus intelligents que nous l’ont créés ».

Cette vision participe à renforcer la confiance dans les résultats fournis par la machine, au risque, dans le cadre policier, de passer outre des vérifications plus approfondies.

Le 23 novembre 2023 à 06h52

Aux États-Unis, le danger des arrestations sur la seule foi d’un résultat algorithmique

La Suisse impose à son tour l’USB-C dans les appareils électroniques portables

La Suisse impose à son tour l’USB-C dans les appareils électroniques portablesCrédits : Marcus Urbenz

Le 23 novembre 2023 à 06h49

Le Conseil fédéral de Suisse a adopté une mesure équivalente à celle de l’Europe : l’obligation de passer à l’USB Type-C pour de nombreuses catégories d’appareils, comme les téléphones, les tablettes, les écouteurs, les liseuses, les appareils photo et ainsi de suite. Il devra s’agir d’un vrai port intégré, et non d’un adaptateur.

L’ordonnance entrera en vigueur le 1er janvier prochain, mais l’application ne sera réellement effective qu’à compter du 28 décembre, comme l’Office fédéral de la communication l’a confirmé à nos confrères d’iGen. Autre point important, cette ordonnance ne vise que les appareils neufs nouvellement introduits sur le marché. Les marques pourront continuer à vendre des appareils existants sans port USB-C.

En référence à l'Union européenne, le Conseil fédéral ajoute que « La Suisse partage les objectifs de durabilité et de consommation liés à la solution uniforme, laquelle contribue en outre à réduire les déchets électroniques, les besoins en matières premières et les émissions de CO₂ lors de la fabrication, du transport et de l'élimination ».

Le 23 novembre 2023 à 06h49

La Suisse impose à son tour l’USB-C dans les appareils électroniques portables

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